De beaux secteurs pavés ponctuent ce parcours dont je ne sais s’il faut le qualifier de VTT ou de Gravel.
Désireux de changer de pâture, je jetai mon dévolu sur les environs de Saint-Amand les Eaux qui conjuguent forêts, canaux, terrils, secteurs pavés et chemins agricoles.
Dans le cahier des charges, aller en TER pour ne pas allonger inutilement le parcours avec des tronçons cent fois parcourus au départ de Lille et retour en vélo, car j’ai des scrupules à revenir en train avec un engin potentiellement très boueux.
Empruntant à une boucle au départ de Saint-Amand trouvée sur Openrunner, je la triturai et la complétai en sorte de parvenir à une distance adaptée à une randonnée à la journée.
Pour les costauds ou plus courageux que moi, deux terrils bordent le parcours que j’ai ignorés compte tenu de la distance déjà prévue et ne les ayant jamais pratiqués à vélo. Mais je reviendrai, avec une approche plus directe.
Cela faisait longtemps que des vaches n’avaient pas illustré un reportage. Celles-ci font leur réapparition pour cette Ronde des sorcières 2019.
Les sorcières furent bienveillantes avec le Vélo club Templeuve, Cappelle en Pévèle qui les célébrait. Elles déployèrent leurs maléfices tourbillonnants et mouillants la veille, nous laissant profiter d’un dimanche matin ensoleillé dans une campagne verdoyante.
Un parcours d’autant plus roulant en l’absence de vent, nous conduisit (pour le 90 km) de la Pévèle vers le Parc Naturel Régional Scarpe Escaut, traversant forêts de Saint Amand et de Marchiennes. Mons en Pévèle constituait le seul dénivelé du jour.
La trace GPS du 90 km que vous pouvez retrouver sur Openrunner.
Trois autres distances de 20, 40 et 60 km étaient également proposées, que vous pourrez retrouver en suivant les marques TC vertes au départ de la salle polyvalente de Templeuve. Attention pas de marquage au sol en forêt de Marchiennes pour le 60 km.
Participation : 386 cyclistes et 70 marcheurs. Merci et bravo aux neuf membres du club qui ont réussi (avec l’aide de leurs épouses) à organiser ce brevet multi activités et multi distances.
Pour ce qui est des photos, j’ai, j’en bats ma coulpe, sombré dans le « Perseverare Diabolicum », renouvelant mes tentatives de prises de vues en vitesse lente. Je ne suis toujours pas au point, au sens propre comme au figuré, et il y eut donc de la perte en ligne. D’autant qu’aux pertes directes vinrent s’ajouter les dommages collatéraux résultant de l’oubli de changement de réglage. Désolé de ne pouvoir rendre leur salut en photos à certains d’entre vous. Promis, je m’entraîne hors brevet avant de renouer avec ce mode de prise de vue.
Cette matinée ensoleillée entre deux périodes de temps maussade a de quoi rendre joyeux les organisateurs.
Onscrute néanmoins avec attention l’horizon dans l’attente des participants.
Et nous voici 60 kilomètres plus loin au ravitaillement en forêt de Marchiennes.
Où arrive un groupe du VC Roubaix.
Séance photos pour ces deux participantes au 90 km…
… avec leurs accompagnateurs du jour.
C’est reparti pour les cyclos d’Anstaing.
Alors qu’arrive un groupe de jeunes cyclistes. A leur maillot, j’en déduit que c’est un groupe du Collège Saint Adrien de Villeneuve d’Ascq qui s’entraîne en vue du Trophée de France des jeunes cyclistes qui aura lieu du 04 au 07 juillet prochain.
Une petite route bucolique et bien exposée, tout incite à une halte.
Un de mes essais de prise de vue en vitesse lente.
Deux renards des sables.
On observera que ce renard est doté de deux queues. L’une à l’arrière du casque et l’autre en bas du dos.
Alors que cet autre n’en dispose que d’une. Ce correspond-t-il à une différence de statut au sein du club? Le Président des Renards des sables nous apportera peut-être une réponse.
Mons en Pévèle, seule bosse du circuit, est passée.
Une erreur de parcours, donne droit à une seconde photo.
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Oubliés les brevets pluvieux de juillet – août ? Pas sûr. En tout cas ce dimanche offrait aux participants de la Randonnée Souvenir Jean-Claude VANDEWALLE organisée par le Cyclo Club d’Halluin des conditions estivales. Ceux-ci étaient au rendez-vous, au delà semble-t-il des prévisions des organisateurs.
Parcours original, pour moi tout au moins peu habitué à ce territoire, qui nous fait voyager entre Courtrai et le Mont de l’Enclus au gré de routes vallonnées. Moulins, chapelles ponctuent l’itinéraire, offrant au cycliste photographe de nombreuses tentations que la brume, qui ce dimanche matin, s’étirait sur les pâtures et autres zones humides multipliait.
Cyclos studieux s'inscrivant sans sourciller
Nimbé de brume broute le bœuf
Si les parties encaissées se révélaient humides et fraiches en ce début de matinée, un air tiède vous enveloppait au sortir des creux. Contraste tout aussi marqué que celui l’ombre et de la lumière.
Une des nombreuses chapelles rencontrées tout au long de ce brevet.
Légende pour cruciverbiste : A des ailes mais ne vole pas - Est gonflé de voler sans aile
Le premier ravitaillement du circuit de 90 km aura été un peu négligé. Pour ma part ayant 18 km de plus au compteur, ayant rejoint Halluin à vélo, j’y fais une halte.
Malgré la relative désaffection des cyclos, les bénévoles gardent le sourire
Le Mont de l'Enclus
Après Escanaffles on suit l'Escaut jusqu'à Bossuit
Une autre chapelle et son arbre
Le deuxième ravitaillement est lui plus fréquenté
Revers de la médaille, il ne reste plsu grand chose à se mettre sous la dent. Heureusement, je ne pars pas sans biscuit, en l'occurence des barres de céréales
Malgré les problèmes d'approvisionnement, les bénévoles gardent le sourire... et moi aussi.
Une chapelle que je pense avoir déjà photographiée... mais quand ?
Dépassé pour cause de crevaison de l'un des siens, le groupe des oranges me double lors d'une pause photo
Yves-Marie Verbecke pour une fois devant l'objectif.
N’ayant pas charge d’âmes ce dimanche et le temps promettant d’être sec, voire ensoleillé, je décidai de partir pour la journée, délaissant le brevet de Mouscron.
J’avais repéré dans les parcours balisés par le Conseil Général du Nord et pour m’être promené à pied aux environs de Cambrai, deux circuits qui présentaient l’avantage de pouvoir être combinés, ceux des Mulquiniers.
Le Tour de France étant terminé, je peux, pour les nostalgiques des retransmissions de France Télévision, vous la faire façon commentateur préposé aux affaires culturelles. Vous m’imaginez donc, l’élocution soignée, vous lire d’un air docte, alors que la caméra embarquée dans l’hélicoptère survole des champs de céréales et des pâtures et que se profilent au loin les trois clochers de Cambrai :
« Le terme de mulquinier est dérivé de « molaquin » ou « mollequin » qui signifie toile fine. Il désigne l’ouvrier tissant la batiste et le linon à la main et à domicile. »
Je vous laisse découvrir le reste sur les fiches éditées par le Comité départemental du tourisme du Nord, que vous pouvez trouver sur le site.
Pour en revenir à cette balade, ayant décidé de ne pas forcer la nature par un réveil programmé, ce n’est qu’à 8 heures que je quittai Mons avec, dans mon sac, une carte ne couvrant qu’une partie du trajet et l’itinéraire traçé la veille sur Open Runner.
Le départ se fit sans problème mais dès Capelle en Pévèle, pour n’avoir pas suivi au fur et à mesure le déroulement de l’itinéraire prévu, impossible de faire coïncider les indications d’Open Runner et la carte. Après plusieurs hésitations et arrêts pour faire le point et faute de pouvoir rouler en regardant la carte, je décidai de me diriger en me fiant à la position du soleil et à ma connaissance des environs. Ce fut je vous l’accorde très approximatif mais à Fenain, je retrouvai contre toute attente l’itinéraire prévu. Le suivant alors à la lettre je parvins sans difficulté à Cambrai d’où l’on rejoint le premier des deux circuits intitulé « Les mulqueniers, panoramas du Cambrésis ».
Cette partie traverse le plateau cambrésien avec ses vastes champs de céréales et ses pâtures. On croise de grandes fermes et les villages ont un aspect plutôt cossu.
A Ligny, on peut alors enchaîner sur le second itinéraire « Les mulquiniers ; broderies et châteaux » qui évoque vous l’aurez deviné le passé textile de cette contrée et passe au pied des châteaux de Lesdain, Lesnes et Ligny ainsi que de vastes demeures bourgeoises.
Cependant, si vous enchaînez les deux boucles comme indiqué vous ne les verrez pas tous, Lesdaint et Esnes se trouvant sur le tronçon commun entre Crevecoeur su Escaut et Ligny que l’on évite.
Le parcours est un peu vallonné avec une belle remontée sur le plateau entre Créveoeur et Cambrai. Variété du relief et des paysages sur des routes peu fréquentées ou aménagées font que je vous conseille cette randonnée d’une soixantaine de kilomètres au départ de Cambrai.
Voici quelques photos et descriptions narratives pour compléter ce compte rendu un peu aride et factuel.
La gare de Landas et son enseigne « Chemin de fer du Nord ».
Secteur pavé en allant vers Fenain.
D 130, voilà de quoi vous donner confiance, s’agissant d’une route et de sa viabilité. Surprise, vous vous retrouvez sur un secteur pavé. Mes crevaisons à répétition sur Paris-Roubaix encore présentes à l’esprit je croise les doigts et essaie de me faire léger. Un arrêt pour cause de perte de pompe, m’invite à une séance photo. La portion est assez longue et je finis par trouver une route de dégagement qui moyennant un léger détour me permet de rejoindre Fenain.
Fenain, sa rue Wladimir Lenine en dit long sur le passé ouvrier de la commune.
Une piste cyclable digne de ce nom.
Le clocher de l’église de Mastaing.
Pâture peu avant Neuville Saint Remy et la ville.
Le Campanile de Cambrai et Martin, Martine prêts à sonner l’heure.
La chapelle des jésuites.
Cauroir.
Pâtures sur le plateau, un paysage typique.
Plateau cambrésien.
La mairie d’Estourmel, où je pique niquerai.
Cette voute (détail de la maison de gauche sur la photo précédente) témoigne de l’activité des mulquiniers.
Calvaire à Cattenieres.
Pour voir ce calvaire, il faudra faire un détour. C’est un panneau manqué qui me fera remarquer, revenant sur mes pas, ce calvaire situé en retrait de la route (près de l’intersection entre la rue Eugène Fievet et la rue Jean Jaures). J’aime particulièrement la lumière qui l’éclaire. Avec les nuages, la luminosité est très changeante et un paysage vivement éclairé devient subitement terne. Il faut être là au bon moment et rapide à sortir l’appareil de son étui. Je me suis arrêté plusieurs fois, en vain, n’ayant pas la patience d’attendre qu’un épais cumulus venu soudainement obscurcir une scène daignât poursuivre son chemin.
Le monument aux morts de Cattenières et son poilu coloré qui semble sorti d’une bande dessinée de Tardi.
Une des nombreuses grandes fermes croisées sur le parcours.
Cimetière militaire allemand de Wallincourt – Selvigny.
Péniche à Crèvecoeur sur Escaut.
A Crevecoeur, je croise un marchand de glaces ambulant. Je l’avais entraperçu à Cattenières diffusant toujours la même musique pas vraiment de circonstance puisqu’il s’agit de Jingle Bells.
Me reviennent en mémoire des souvenirs d’il y a quarante ans où la vie de la « Cité » nouvellement construite était rythmée par les coups de klaxon ou les cris des marchands ambulants venant en camionnette approvisionner ce nouveau quartier dépourvu de commerces. Il y avait encore quelques fermes actives et le laitier proposait du lait frais non pasteurisé.
Pour en revenir à notre marchand de glaces, au prix du carburant et à l’ère des congélateurs, je m’interroge sur la rentabilité de son négoce. S’il faut en plus entendre Jingle Bells à longueur d’après-midi c’est presque du sacerdoce.
En arrivant à Cambrai.
De retour à Cambrai, je m’interroge sur la suite de mon périple retour en vélo ou en train?
Il est 16h00 et la perspective d’un café sur la Grand Place suivi d’un retour en train gagne du terrain. D’autant qu’avec près de 150 km au compteur et un vent défavorable, le retour risque d’être moins plaisant que l’aller. Il n’y a pas que le vélo dans la vie.
Glace sur la Grand place.
Finalement, ce sera glace (cassis-mandarine) plus train. Je retrouve sur la Grand place une camionnette des établissements Ruiz. Les vendeuses sont mieux loties que leur collègue itinérant, pas de Jingle Bells et de nombreux chalands.
Le TER est équipé d’un système d’accrochage pour les vélos.
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