Du 04 au 08 janvier 2023, le Stab de Roubaix accueillait les championnats de France Elites de Cyclisme sur piste.
Parmi les cinq jours de compétition, le vendredi s’accordait parfaitement à mon agenda. Ce fut donc cette considération qui me fit opter pour cette journée plutôt que la nature des épreuves.
Au programme l’Omnium (F/H), la Vitesse (F) et le Kilomètre départ arrêté (H).
De toutes ces épreuves, l’Omnium est sans doute la plus spectaculaire car collective. Composé de 4 manches, Scratch, Tempo, Elimination et Course aux points, ce combiné offre des courses rythmées pleines de rebondissements.
Je suis toujours épaté par la maîtrise des trajectoires en peloton, que ce soit en formation collé-serré à la corde dans les virages ou lors des brusques décrochages vers l’extérieur, le tout sans freins et à des vitesses élevées.
Je ne me hasarderai pas à préciser les règles de chaque spécialité et vous renvoie à votre Wiki favori. Si le Scratch, le premier arrivé gagne, et l’Elimination, le dernier de chaque sprint intermédiaire est éliminé, sont assez faciles à suivre, il en va différemment du Tempo et de la Course aux points.
Tant que les premiers n’ont pas rattrapé le peloton, tout va bien. Une fois la jonction faite, je perds tout repère et seuls le geste du juge-arbitre placé sur la ligne d’arrivée et les indications du commentateur me permettent de savoir qui remporte des points selon les tours. Si l’on se place dans une perspective purement esthétique, ce n’est finalement pas très grave.
L’épreuve de vitesse affiche une dimension tactique plus facilement accessible au profane.
Le kilomètre arrêté met, lui, en lumière la puissance des athlètes tirant des développements qui laissent songeurs.
Pour le photographe, ce type de course constitue aussi un défi. Il faut conjuguer vitesse, basse lumière et grain. A ce jeu, j’ai encore des progrès à faire, rêvant de filés dans les virages mais les vitesses d’obturation choisies étant encore trop élevées pour obtenir cet effet.
Je recommencerai.
En tout cas, je vous invite à faire un tour au Stab lors des prochaines compétitions. Spectacle garanti.
Début de l’Omium avec le Scratch F.
Vitesse F.
Phase d’observation. Qui va démarrer en premier et quand?
Scratch H.
Kilomètre H.
Retour à l’Omnium H.
Omnium F.
Une pause pour les jeunes bénévoles.
Omnium H.
Départ Kilomètre arrêté.
Entre deux épreuves.
Départ de l’Elimination de l’Omnium F. Une ligne à la corde et une autre à la balustrade. Comme dans toutes les manches, le départ n’est donné qu’après que le peloton est formé, en général après un tour de piste.
Le peloton est formé.
L’Elimination est facilement reconnaissable sur les photos car chaque concurrent est équipé d’un boîtier électronique.
Vitesse F, on s’observe.
Retour à l’Omnium H.
Et vitesse F.
Omnium F.
Vitesse F.
Omnium H.
Qui sont ces hommes en noir ? Des juges arbitres qui veillent, de haut, au respect des règles. Alors que j’étais prés d’eux ils pointaient une entente fautive entre deux coureurs et adressaient un avertissement aux protagonistes.
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Partie terminale de l’ascension du Galibier via le Lautaret.
5ème étape : Château Queyras – Le Monêtier les Bains
Mes notes sont des plus laconiques s’agissant du franchissement de l’Izoard. Tout juste indiquent-elles un départ à 7h00 dans la fraicheur, puisque je garde coupe-vent et tour de cou jusque Arvieux. Les cinq derniers kilomètres sont notés à 8 ou 9%. Partir tôt permet d’éviter une montée au soleil mais prive de relief les Demoiselles coiffées.
A Briançon, fidèle à ma technique visant à me rapprocher le plus possible du pied des cols, j’enchaîne tout de suite en direction de Mônetier les Bains me ménageant un pique-nique rafraichissant sur le bord de la Guisane.
Pour compenser ces commentaires étiques, je vous livre ce petit texte qui prit naissance dans la montée de l’Izoard et fut mentalement complété lors d’autres ascensions.
Il faut de tout pour faire un monde
Les motards sont des gens sympathiques mais quel havre de tranquillité seraient les routes de montagne sans leurs vrombissants voire pétaradants engins. La transmission des sons est telle qu’on les entend venir de loin, cette pollution sonore altérerant le plaisir de grimper en pleine nature. Qui plus est, le motard est d’une espèce au moins aussi grégaire que le cycliste et se déplace souvent en groupe. Dépassements ou croisements paraissent parfois interminables.
Partir dès potron-minet pour espérer éviter leur côtoiement est peine perdue. Le motard est matinal, sans doute pour éviter les voitures qui le ralentissent ou limitent sa conduite en virages serrés.
Le motard a aussi deux sales manies s’agissant du franchissement des cols.
La première est de stationner sa machine devant le panneau marquant le col. Le premier arrivé occupe la place, les suivants dès qu’elle se libère. L’un d ‘eux osa même me demander de bouger mon frêle équipage qui pouvait créer un second plan sans doute jugé fâcheux pour la photo de sa puissante et volumineuse mécanique. Je ne me privai pas du plaisir de lui demander la pareille une fois sa photo faite alors qu’il n’avait manifestement pas l’intention de quitter la place.
La seconde est d’apposer des autocollants aux armes de son club ou clan sur les panneaux portant le nom du col les rendant parfois illisibles.
Mais bon, partageons la route.
Fort Queyras au petit matin.
Le tour est passé, les graffitis restent.
Ca devient bon.
C’EST BON.
Pas peu fier de l’avoir gravi par le côté le plus pentu.
Vers le Briançonnais.
Pique-nique les pieds dans la Guisane.
6ème étape : Le Monêtier les Bains – Saint Michel de Maurienne
Je pars à 6h30 pour éviter la chaleur mais surtout la circulation qui comme j’ai pu le constater la veille est dense sur la D1091.
Ce choix se révélera judicieux. Fraîcheur mais sans excès a la montée, un vent parfois soutenu alternant opposition et aide au gré des lacets. Peu de voitures et de motos dans les deux sens.
Le Lautaret est atteint sans peine. Il fait partie des cols bornés avec la particularité que les panneaux indiquent, en sus de la distance au sommet et du dénivelé, des faits marquants du Tour de France. Nombre d’entre eux manquent à l’appel. Faut-il y voir l’oeuvre de fétichistes indélicats?
Après une courte pause et le retrait de mes manches amovibles et de mon tour de cou, j’entame les huit kilomètres d’ascension du Galibier. Aucune borne, même kilométrique, la montée se fait « en aveugle » mais je n’en suis plus à mon premier col et demeure confiant. La pente est régulière et le cheminement plutôt visible.
Moi qui ne suis pas attiré par le sport professionnel et ne regarde jamais le Tour de France, j’avais dérogé à ce principe et visionné les trois étapes alpines que j’allais suivre, un repérage en quelque sorte. J’avais pour le Galibier identifié des passages indiqués à 10 et 11 % par les incrustations télévisuelles mais je ne les ai finalement pas perçus.
Le plus dur sera, à en croire mes notes plus que mon souvenir, les 300 derniers mètres où je me demanderai pourquoi je faisais cela. Parvenu au col, la question est envolée même si le temps couvert cache complètement les Écrins.
Désireux de profiter du col, j’y reste sans doute un peu trop longtemps et me refroidis. La descente vers Valloires se fera vêtu d’un maillot à manches courtes, d’un maillot chaud a manches longues, d’un coupe vent, d’un coupe pluie et de mon tour de cou en configuration cagoule alors que ceux qui montent le font en manches courtes. Je devais avoir l’air d’un extra terrestre.
Le Lautaret est dans les nuages.
Je me suis réchauffé et passe en mode maillot à manches courtes pour l’ascension du Galibier.
La couverture nuageuse demeure tenace, mais le risque d’orage semble écarté.
Le voile nuageux s’est estompé durant la montée.
En ce qui me concerne, une averse à Valloires aura été le prétexte à la dégustation d’une tarte aux noix. Je ne ferai qu’une halte photo au Col du Télégraphe.
8ème étape :Saint Michel de Maurienne – Bessans
C’est une étape de transition destinée à me conduire au pied de l’Iseran.
La route conduisant à Modane n’a rien d’enthousiasmant mais le malheur des uns faisant le bonheur des autres, il se trouve que celle-ci est pratiquement coupée à la circulation automobile en raison des glissements de terrains survenus quelques jours avant et qui ont perturbé certaines étapes du Tour. Seuls quelques locaux l’empruntent.
A Modane, j’opte pour la montée vers Aussois qui offre une alternative de caractère et paysagère à la route de la vallée. Le col de la Madeleine franchi, j’atteins Bessans sans difficulté et quelques kilomètres plus loin le camping à la ferme où l’espace n’est pas compté.
La route entre Saint-Michel et Modane désertée.
A Modane, passage sur la rive droite de l’Arc pour rejoindre Aussois.
Il faut monter, mais le paysage est là.
Sur le plateau.
Chapelle Saint-Sebastien à Bessans.
Le diable de Bessans.
Camping à la ferme, ce n’est pas l’espace qui manque.
Le Moulin de Vertain, sans les pavés, comme annoncé par Cycleers, organisateur de cette randonnée les Routes de Saint Louis.
Les Routes de Saint Louis changeaient de territoire cette année, délaissant la Belgique pour la Pévèle.
Mais pas de changement dans la bonne organisation et l’accueil chaleureux qui caractérisent cette randonnée.
Le parcours de 90 km nous menait jusque Mons en Pévèle, privilégiant les petites routes et évitant les gros bourgs. Ceci nous vaudra quelques kilomètres, sept exactement, en plus de la distance officielle.
Le Moulin de Vertain accueillait le ravitaillement et constituait le noeud entre le parcours de 60 km et la boucle supplémentaire du 90 km.
Le circuit était bien fléché. Le premier flécheur, on ne sait si c’est par souci d’éviter tout errement, par manque d’expérience ou en raison de problèmes ophtalmologiques avait tracé des flèches d’une taille telle que l’on devrait les voir sans peine sur les images satellite de Google si par hasard celles-ci venaient à être mises à jour prochainement. Ses collègues revinrent heureusement à plus de modération dans leur expression.
Cette taquinerie, pour inviter certains clubs à trouver une juste mesure dans la taille des flèches afin d’éviter que les communes finissent par interdire le fléchage au sol, quand bien même celui-ci est censé être réalisé avec des peintures se dissolvant rapidement.
Plus de photos que la semaine dernière, mais moins que d’habitude, l’espacement des groupes n’incitant pas à des haltes prolongées. Prises de vue en sauts de puce donc avec le risque d’être dépassé par des groupes sans les avoir vu venir. Ce fut le cas, mais la présence d’un photographe du club palliera mes manquements. Vous trouverez ses photos via la page Facebook ou sur le site du club et bien sûr en consultant la rubrique Reportages de l’excellent Cycloshdf.fr.
Pas de reportage prévu dimanche prochain, ni le suivant où je serai sur Paris Roubaix Cyclotourisme, mais côté organisation. Inscriptions sur place possibles.
La trace que vous pouvez retrouver comme d’habitude sur Openrunner
3 circuits au choix.
Les roubaisiens les plus matinaux, prêts à partir.
50 nuances de vert.
Le vent, un peu en avance au regard des prévisions, contrariera la progression sur la première moitié du parcours.
Le photographe officiel.
Quelques minutes de patience supplémentaires m’eussent sans doute permis de saisir ce peloton en action.
Le pavé de Vertain.
Paysage typique de la Pévèle. J’aime bien.
Mons en Pévèle en majesté.
Une petite montée après Mons en Pévèle, j’ai tout juste le temps de sortir mon appareil. Le cadrage s’en ressent.
Second passage au ravitaillement du Moulin de Vertain.
Les tables en extérieur permettaient de profite de l’ensoleillement généreux ce jeudi matin (j’ai failli écrire dimanche).
Les clubs présents.
L’équipe de bénévoles, presque au complet, manquent les ravitaiileurs. Bravo et merci à tous.
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