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Cyclotourisme Randonnées

D’Arras à Laon (2/4)

Vaste panorama du haut des remparts de Coucy le Château.

Je reprends, pratiquement quatre ans après, la narration de cette randonnée (première partie). Ayant égaré mes notes, celle-ci sera des plus succinctes. Fort heureusement, j’avais reconstitué mon itinéraire sur Openrunner et garde ainsi la seule trace précise de mon cheminement (Cf. infra).

La première partie qui suit le cours de la Somme jusque Ham, n’est pas pour autant complètement plate. La route qui méandre de part et d’autre du cours d’eau prend et perd régulièrement un peu de hauteur. La suite est plus animée avec trois « pics » dont le belvédère constitué par Coucy le château.

Seul souvenir précis de cette étape, la perte de mon portefeuille lors de mon arrêt à Ham. Dépité à sa découverte en rangeant mes affaires à l’issue de mon pique-nique de midi, je fus à deux doigts de rentrer par le premier train. Ayant pu faire opposition rapidement et me munir de liquidités, je décidai finalement de poursuivre et de tirer un trait sur cette mésaventure. La gendarmerie de Ham me contactera mi-août pour m’annoncer que mon porte feuille avait été retrouvé, délesté bien sûr des billets qu’il contenait. Mais j’ai pu récupérer mes tickets du restaurant d’entreprise et tous mes papiers, que j’avais fait refaire dans l’intervalle.

Chapelle de Saint Christ Briost.

L’église Saint Martin d’Enemain et ses murs en rouges-barres.

Eglise de Falvy.

Falvy dont on devine le clocher de l’église, vu de la rive opposée de la Somme et du marais des Paillons.

Mairie Ecole de Pargny.

Mairie de Voyennes.

Offoy.

.Les énormes silos des Sucres Saint-Louis d’ Eppeville. Un de mes fils y travaillait alors que je passais à proximité, d’où la photo.

Hôtel de ville de Ham.

Vestiges du château.

Pigeonnier – Brouchy.

Je voulais vérifier le lieu de cette prise de vue. A défaut d’un repérage GPS, la vue satellite me confirme la localisation. On voit l’ombre du pigeonnier, à proximité du monument aux morts (photo suivante).

Monument aux morts de Brouchy. 

Eglise et Mairie de Trosly Loire.

Eglise Saint Sauveur de Coucy le Chateau.

Les remparts de Coucy le Château.

Mairie de Landricourt.

La trace GPS est sur Openrunner

A suivre Soissons Suzy.

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Brevet Cyclotourisme

La route du houblon (cyclo) – Comines 2018 (1/2)

La Route du Houblon, plaisant brevet nous entraînant dans les Monts des Flandres et le Heuveland.

La Route du Houblon est un plaisant brevet d’été, nous emmenant dans des paysages vallonnés où jaune paille et verts, tendres ou soutenus, se côtoient.

Le Mont Kemmel, le Mont Rouge et le Mont Noir constituent les principales éminences de ce parcours par ailleurs animé (600 m de dénivelé pour le 90 km). Je ne regrettai pas mon départ matinal qui me permit de les franchir alors que la chaleur n’était pas trop forte.

Le balisage vertical était abondant ce qui ne m’empêcha pas de me fourvoyer dans la traversée d’Ypres. Renonçant à faire demi-tour, je retrouvai le parcours après quelques kilomètres. Si vous souhaitez le refaire mieux vaut suivre la trace de 2017 qui est pour l’essentiel identique.

Quarante ans (pas les miens, ceux du club) obligent nous eûmes droit à une gourde.

Pour ce qui est des photos, le temps lumineux était idéal et deux arrêts sur le chemin du retour me permirent de saisir une toute petite partie des 1100 participants.

Un brevet que je conseille.

A 7h00, quelques montages sont encore en cours. Route et VTT, chacun chez soi. La tonnelle en cours de montage il y a peu se révèle être le point d’entrée du parc à vélos gardé. Installation annonciatrice de rafraichissements en terrasse à l’arrivée. Une partie des organisateurs arborant fièrement leur seyant polo spécial 40ème anniversaire. A peine parti, premier arrêt photo… A vouloir faire vite le cadrage est peu soigné. Le Mont Kemmel se profile à l’horizon. Locker et son clocher bien reconnaissable. Maïs et houblon contrastent avec la blondeur des champs de céréales pour beaucoup déjà moissonnés. Les choux apportent par endroit leurs nuances. Dans la série, faisons comme si nous n’avions pas vu le photographe. Puisque nous sommes sur la route du Houblon, l’endroit s’impose pour une séance de prise de vues. Crevaison réparée sans démontage de roue. Y a un truc. Les copains font les pitres en attendant. Les deux cyclistes dont l’un au moins n’est pas du coin à en croire son maillot, trouvent le paysage si pittoresque qu’ils se photographient avec les champs de houblon en arrière plan.

La suite lundi ou mardi soir.

C’est fait.

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Brevet Cyclotourisme

Lille Hardelot 2017 (Lille – Merville)

Lille Hardelot 2017, une édition, bien ensoleillée.

Lille Hardelot a-t-elle atteint sa taille critique. C’est mon avis au soir de ce qui demeure une belle randonnée.

Si la possibilité de partir dès 6h30, soit une demi-heure avant le départ officiel, a permis sans conteste de fluidifier le départ, contribuant également à le rendre plus sûr de mon point de vue, il n’en reste pas moins que 6700 cyclistes sur un même itinéraire cela finit par faire du monde.

Difficile donc de se sentir seul durant la première moitié du parcours, les pelotons ne s’étirant qu’avec les premières ascensions. sans que jamais la file ne s’interrompe vraiment. Sans créer de réels embouteillages, sauf en deux ou trois endroits particuliers, ce flot ininterrompu obligeait à plus d’attention, que ce soit pour s’arrêter ou doubler. A ce sujet, trop nombreux sont encore les cyclistes à rouler à deux voire trois de front, ce qui complexifie dépassements et croisements.

Autre signe d’alerte, l’accès aux ravitaillements, au moins les deux premiers plus la remise de la boisson et sandwich finaux, qui demandaient patience. Rien à dire côté approvisionnement, abondant et varié, même si le ravitaillement de Saint Omer était, lors de mon passage, un peu en difficulté.

Faut-il absolument chercher à réunir toujours plus de participants ? Quand bien même l’organisation serait parfaite, faire Lille Hardelot avec en ligne de mire les dos d’autres cyclistes n’est pas une perspective qui m’enchante.

Cette interrogation étant formulée, on ne peut que louer la qualité du parcours, tant pour son tracé que pour son balisage. Les paysages sont à la hauteur des efforts consentis, surtout lorsque le soleil est de la partie.

L’accueil et la disponibilité des bénévoles, accueil départ, signaleurs et ravitailleurs, est aussi à saluer.

Voici quelques photos d’ambiance prises au long de ce périple.

C’est sous un beau ciel pommelé que se déroulent les inscriptions. Le vent  qui en ce bel après-midi fait fort joliment battre les oriflammes… … pourrait demain être moins plaisant. Les numéros de plaques qui s’affichent sont au fil des ans de plus en plus impressionnants. Fruit du hasard, l’accueil des 3000 premiers inscrits génère de longues files d’attente… … alors que celui des 3000 suivants est facilement accessible ? Ou alors les premiers inscrits sont-ils tout aussi prévoyants dans le retrait de leur dossard, les autres faisant davantage preuve de nonchalance. Entre musiciens et cyclistes, les couleurs s’accordent. Peut-être encore un peu jeune pour Lille Hardelot. Mais voilà de drôles de paroissiens… … qui suscitent des regards circonspects. Les aliens sont partout. L’explication est vite trouvée avec, qui jouxte les stands de Lille Hardelot, un salon dédié à l’univers des jeux vidéo et autres récits de science-fiction.Cet étrange créature… … aurait sans doute un peu de mal à pédaler. La belle et la bête version « Comics ». Bon, bon, moi je reviens demain déguisé en cycliste pour le départ.

Cet accoutrement ne sera manifestement pas original. Déjà de nombreux aliens déguisés en cyclistes se pressent à 6h15 sous l’arche de départ. Les bonhommes verts de Carvin sont au rendez-vous, se faisant photographier. On est jamais mieux servi que par soi même.Dans la série photo… madame et monsieur. Les cyclistes de Saint Omer qui s’apprêtent à revenir sur leurs terres, lieu du deuxième ravitaillement. 6h16 à l’horloge de l’appareil photo… plus que 14 minutes avant le premier départ. Montage de vélos pour ceux venus en bus. Derniers ajustements. C’est ici les Geek days ? Et toujours des photos. H-3 mn Vite, vite une dernière photo. Confirmation que l’enregistreur de puces est activé, c’est parti. Lille Hardelot à la force des bras. Traversée de la Grand Place quasi déserte de tout autre type d’occupant. Encore un geek ? Heureusement le vent ne fut pas contraire. Des machines variées… Difficile, compte tenu de l’orientation du parcours, de trouver des portions où nous roulons face au soleil. Ravitaillement de Merville sur fond d’hôtel de ville. Une formule intéressante qui répartit bien les stands. Un mode de parking rustique mais qui a fait ses preuves. Monsieur, cette fois-ci sans madame. Une formule présente à tous les ravitaillement et efficace au moins pour les messieurs, je n’ai pas interrogé les dames.Animation musicale. Et toujours des photos… Ce n’est pas Cedric et Corinne mais David et un coéquipier…

La suite, prochainement… la voici.

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Brevet Cyclotourisme

Rallye des Lilas – Wambrechies 2017 (1/4)

S’il était un tout petit peu trop tôt pour les lilas, la végétation attestait du caractère printanier de ce brevet.

Le Ferrain et les Weppes offraient un changement salutaire après plusieurs randonnées dans les Weppes, même si le circuit, de ce que je m’en souviens, ne comportait pas de différence notable par rapport aux années antérieures.

Après une première partie plutôt périurbaine mais vallonnée, les Weppes offraient une ambiance plus rurale et plus plate.

Quelques frissons au départ étaient le prix à payer pour éviter de trop transpirer par la suite. Méteo France annonçait en effet un écart de dix degrés entre le début et le milieu de matinée. Je n’ai pas vérifié ce qu’il en avait été réellement, d’autant qu’un vent soutenu et contraire dans la dernière partie venait faire baisser la température ressentie malgré un soleil présent de bout en bout.

Le circuit est bien balisé (L Blanc au départ du centre ville, à côté de la Marie). L’absence de flèche à certaines intersections, signe qu’il faut continuer tout droit est un peu perturbant , mais cela fonctionne et je n’ai commis aucune erreur d’orientation.

Un agréable brevet tournicotant.

Vous trouverez la trace GPS sur Openrunner. M’étant engagé sur le 90 km malgré l’heure tardive suite à mes arrêts prolongés, je n’ai pas rejoint la salle une fois revenu à Wambrechies. La jonction ne pose pas de problème.

S’agissant des photos, les conditions étaient idéales mais je n’en aurai pas tiré le meilleur profit.

Par beau temps, le photographe cycliste ou le cycliste photographe est confronté à deux questions essentielles. Trouver un endroit propice et combien de temps y rester. Un bon endroit signifie ne pas être à contre jour et se trouver dans une portion telle qu’une montée ou une sortie de virage pour favoriser des postures dynamiques. Combien de temps rester, vise à trouver un compromis entre l’exploitation optimale du lieu au regard du flux de participants et sa propre moyenne horaire.

Si le premier tiers était de nature à fournir de bonnes expositions, cela était moins évident pour la suite du parcours. Le choix d’une halte dans la montée de Werwicq à l’ombre n’était finalement pas idéal et aura généré pas mal de déchets dans mes prises de vue, alors que quelques kilomètres plus loin un crochet vers Linselles offrait des faux plats montants ensoleillés.

Désolé pour ceux qui bien que photographiés ne se retrouveront pas dans la suite.

A 7h30, toute l’équipe organisatrice était à pied d’œuvre pour accueillir les premiers arrivants. Les ravitailleurs pouvaient il est vrai bénéficier d’un moment supplémentaire d’oisiveté en attendant de rejoindre leur poste.Sylvie et Jean-Pierre dont la machine novatrice fera causer dans le peloton. Voilà la bête. Hybride de tandem et de vélo assis. Pédalage autonome pour chacun des cyclistes. 25 kg, possibilité d’accrocher six sacoches. Heureusement il est équipé de freins à disques. Dans les descentes une fois chargé, cela peut être utile. La selle sera elle aussi source de commentaires. C’est l’attraction du jour. Nos deux amis ont presque droit à une haie d’honneur pour saluer leur départ. Le soleil n’éclaire pas encore les péniches colorées. Le voici qui émerge. Première halte dans une montée bien exposée. Même pas dur. Un peu plus loin, en descente cette fois. Vincent et Michel, que je ne qualifierai plus de copain de Vincent, même s’il le reste, maintenant que je connais son prénom. Un peu sur exposée, une seconde dans la montée de Werwicq sera mieux réussie. Premier ravitaillement où je ne m’attarde pas afin de trouver l’endroit idoine pour de nouvelles prises de vues. Malgré l’absence de lumière, je me positionne au sommet de la côte de Werwicq.

La suite demain sans doute, avec encore de nombreux participants sur ce tronçon.

C’est même LA.