
Les méandres de la Somme entre Corbie et Péronne enserrent de nombreux étangs et marais.
Pas de sortie vélo pour cause d’astreinte ce dimanche. J’en profite pour mettre en ligne la première partie d’une randonnée qui m’a mené d’Arras à Laon en mai dernier.
J’avais planifié une semaine de cyclo-camping outre-manche dans la foulée de Lille-Hardelot, pour solde de congés payés. Le temps maussade annoncé me fit reporter cette traversée, préférant me ménager la possibilité d’un retour rapide au sec si le temps venait à être vraiment exécrable.
En quête d’une destination de proximité, j’élaborai au dernier moment un itinéraire devant me conduire d’Arras à Laon avec comme ligne directrice le cours de la Somme pour la première partie de ce périple. Arras comme point de départ avait pour seul intérêt, TER aidant, de me permettre de quitter la métropole Lilloise en évitant des territoires plutôt urbains et connus. Le choix de Laon comme terme de cette randonnée s’expliquait par le souhait de revoir la cathédrale et à la lecture de des fiches intitulées l’Aisne à vélo, par la perspective d’un terrain vallonné.
Sans étapes vraiment préétablies, j’effectuerai ce parcours en quatre tronçons d’inégales longueurs : Arras-Péronne, Péronne-Soissons, Soissons-Suzy, et Suzy-Laon, ce dernier étant réalisé en une matinée.
Si à partir de Corbie des topos de la Véloroute de la Somme disponibles sur Internet fournissent des indications, le tracé d’Arras à Corbie visait principalement à optimiser ligne droite et routes à faible trafic, sans véritable préoccupation de croiser des lieux remarquables. La route empruntée procure néanmoins quelques bonnes surprises.
Voici les grandes lignes de la première étape que complète un itinéraire à peu près fidèle sur Openrunner. A peu près, car j’ai en effet égaré les notes prises chaque jour. La relation de cette balade repose donc principalement sur ma mémoire, souvent défaillante, heureusement confortée par les photos prises en chemin et Internet qui me permettent de retrouver, notamment grâce aux monuments aux morts et aux églises, mes points de passage.
Je ne décrirai pas de façon détaillée l’itinéraire que les photos légendées et le tracé illustrent suffisamment. C’est un parcours varié, tant par les paysages que par le relief.
Entre Arras et Corbie l’on traverse une campagne légèrement vallonnée où de vastes champs dominent. L’itinéraire monte durant une quinzaine de kilomètres, pour atteindre un plateau interrompu par la vallée de la Somme. Le cheminement le long de la Somme procure néanmoins quelques belles montées en coupant certains méandres ou pour peu que l’on veuille profiter des nombreux points de vue qu’offrent les rives parfois escarpées.


L’itinéraire que vous pouvez retrouver sur Openrunner

Modestes silos au regard de ceux plus monumentaux à blé ou à sucre que l’on aperçoit fréquemment dans cette terre céréalière et betteravière.


« Les Archers réunis Monchy au bois – Bienvillers » disposent d’installations couvertes et de plein air.

Vestiges d’un ancien café, aujourd’hui habitation.

Ma collecte de photos de monuments aux morts se révèle utile pour reconstituer l’itinéraire et combler les trous, trop nombreux à mon gré, de ma mémoire.


Vestiges d’un ancien café, aujourd’hui habitation. Ma collecte de photos de monuments aux morts se révèle utile pour reconstituer l’itinéraire et combler les trous, trop nombreux à mon gré, de ma mémoire. Première surprise, l’église de Mailly-Maillet datant du XVI ème siècle et son portique donnant un bel exemple de sculpture flamboyante.




Adam et Eve chassés du Paradis terrestre.

Adam bêchant et Eve filant.



Hôtel de ville de Corbie.

L’Abbatiale Saint Pierre.


Au prix d’une belle montée et d’un léger détour, le point de vue de Sainte Colette donne à voir le marais de la Barette et la Somme. La D 233, que l’on suivra pour rejoindre Vaux-sur-somme, passe au pied de la falaise.



La sobre église Saint Gildard de Vaux-sur-somme, seul monument du village rescapé des destructions de la première guerre mondiale.

La Véloroute est par endroits fléchée.

De nombreux terrains lotis de mobile-homes et autres bungalows, bordent le cours de la Somme.



L’église de Cerisy.

Le cimetière national de Cerisy. Musulmans et chrétiens pris côte à côte dans l’absurdité des hécatombes de la première guerre mondiale. Imposant corps de ferme à cour fermée.



Imposant corps de ferme à cour fermée.


L’ablette d’or de Rosières, association pour la pêche et la protection du milieu aquatique.

Monument aux morts d’Etinehem

La rangée d’arbres et le drapeau laissent deviner le cimetière militaire d’Etinehem.

La chapelle SainMartin de La Neuville les Bray (XVIIIème)Cappy.


Monument aux morts de Cappy.

Monument aux morts de Eclusier-Vaux.

Depuis la Montagne de Vaux, points de vue sur les marais de Frise et de Vaux.





Puissantes murailles de Péronne qui me font me souvenir de « Le miracle des loups » avec Jean Louis Barreau en fourbe Louis XI, Roger Hanin en impétueux Charles Le Téméraire. En vérifiant mes citations, j’ai retrouvé que Jean Marais figurait également au générique, mais je n’ai retenu que les mauvais garçons.

L’église Saint Jean Baptiste.


L’hôtel de ville et sa façade renaissance.

La porte de Bretagne, vestige des fortifications de la ville.


Une des nombreuses maisons Art nouveau de la ville.
Monument aux morts de Eclusier-Vaux.Depuis la Montagne de Vaux, points de vue sur les marais de Frise et de Vaux. Puissantes murailles de Péronne qui me font me souvenir de « Le miracle des loups » avec Jean Louis Barreau en fourbe Louis XI, Roger Hanin en impétueux Charles Le Téméraire. En vérifiant mes citations, j’ai retrouvé que Jean Marais figurait également au générique, mais je n’ai retenu que les mauvais garçons. L’église Saint Jean Baptiste.
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