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Brevet Cyclotourisme

La Balade de Leo – Hellemmes 2017

Si le début de matinée nous aura permis de voir la Pévèle sous le soleil, le retour aura un air de Bienvenue chez les Chtis.

Retour à la route en ce qui me concerne après une parenthèse hivernale VTT. Et retour pour cette chronique à une pratique ancienne mais irrégulière qui consiste, avant d’évoquer la randonnée elle même, à faire profiter les lecteurs de ce blog, ou tout au moins le vouloir, de quelques pensées du jour, le plus souvent alimentées par une information ou une émission entendues le matin même à la radio.

En ce dimanche, il s’agissait de l’émission « A ton âge » de France Inter qui fait s’exprimer deux personnes d’âges différents sur un même sujet. Le thème du jour était « le rite » et plus précisément celui du passage à l’âge d’homme (de mâle et non d’humain je précise).

Je vous renvoie au podcast pour en connaître la teneur, mais chemin faisant, le souvenir de l’émission me fit m’interroger sur les rites de passage en vélo. Celui du vélo sans petites roues tout d’abord, puis celui du vélo de « grand », encore un 650 B à mon époque, cadeau de première communion. Peu au fait de la terminologie cycliste, j’écrivais mentalement « Rang d’honneur » pour évoquer ce qui dans la bouche de mes copains était un « randonneur », expression implicite du mérite requis pour posséder un tel engin.

Le balisage aidant au vagabondage de la pensée, me vint celle de l’âge à vélo. Si l’on peut faire du vélo à tout âge comme le démontrent nos roulants centenaires, cela ne nous dit pas quel âge on a à vélo. Une fois sur sa bécane, on ne voit que sa roue et son guidon et pas celui qui est dessus. Si le souffle court ou les jambes lourdes viennent parfois nous remettre en mémoire l’âge de nos artères, ce rappel est vite aboli. Chevauchant sa machine, on a plus le même âge, emporté par ce qui finalement n’est qu’un jeu. Qu’on lutte contre le vent ou que l’on profite de sa généreuse poussée, que l’on se coltine à une pente à deux chiffres ou que l’on glisse voluptueusement dans une grisante descente, que l’on bataille pour rattraper le cycliste aperçu au loin, donquichottesque adversaire. Sans parler bien sûr de quelques entorses qui pourraient nous attirer les reproches de la maréchaussée. On est pas sérieux quand on a dix sept ans, mais à vélo cet état se prolonge.

La météo du jour, nous donna l’occasion de jouer avec le vent, car si le profil était plutôt plat, Eole nous taquina.

L’itinéraire proposé par le club Leo Lagrange d’Hellemmes  comportait une première boucle commune aux 55 et 85 kilomètres, passant par Mons en Pévèle, une boucle supplémentaire emmenant, pour la seconde distance, vers Coutiches. La montée vers Mons en Pévèle par les Deux villes constituait la seule difficulté du parcours.

Commencée sous le soleil, cette randonnée se terminera pour moi par une belle douche pendant les 25 derniers kilomètres. Le vent, plutôt favorable, rendra les abondantes giboulées qui ponctueront ce retour plus supportables. Parvenu à la salle, j’apprécierai de n’habiter qu’à une dizaine de minutes de là, ayant une pensée compatissante pour les cyclistes de Wambrechies et Lys lez Lannoy, qui s’en retournaient à vélo.

La balisage était, comme les précédentes éditions, sans faille (L rouge formant une flèche), que vous pourrez retrouver encore durant quelques semaines au départ de la Place Joseph Hentges à Hellemmes.

Les participants ayant plutôt plébiscité le 55 kilomètres, ma moisson de photos n’est pas aussi abondante que les sorties précédentes.

André Tignon fait partie des premiers inscrits.Chacun son tour, me voici photographié par André. Dernier ajustement de signalétique. C’est effectivement un point remarquable à indiquer. Christine arrive « prête pour la pluie », la suite lui donnera raison. C’est pourtant un brevet printanier qui nous est annoncé. Christo qui, en délicatesse avec Trump, a renoncé à un projet dans le Colorado est-il venu s’installer à Hellemmes? Toujours est-il que le clocher de l’église Saint Denis est bien emballé.

Deux Leersois prudents attachent leurs vélos. Passé Pont à Marcq, le paysage se fait plus rural. Je profite d’une portion « face au soleil », même s’il est un peu voilé pour faire quelques photos. Vous pouvez visionner leur reportage vidéo rythmé via ce lienVision plutôt pessimiste de la météo. Un peu plus à l’ouest le ciel est encore bleu. Courte éclaircie.   Mons en Pévèle à l’horizon.En haut du Pas de Roland. Lors du second passage à Mons en Pévèle, la grisaille aura conquis le ciel. Les terrils se laissent deviner. Et les ravitailleurs peuvent profiter de l’astre solaire. Sortie de décrassage pour David à gauche qui a participé samedi avec une quarantaine de courageux au BRM 200, bien arrosé, organisé par le club de Lambersart.  Voici la trace du parcours que vous pouvez retrouver sur Openrunner

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