S’il était un tout petit peu trop tôt pour les lilas, la végétation attestait du caractère printanier de ce brevet.
Le Ferrain et les Weppes offraient un changement salutaire après plusieurs randonnées dans les Weppes, même si le circuit, de ce que je m’en souviens, ne comportait pas de différence notable par rapport aux années antérieures.
Après une première partie plutôt périurbaine mais vallonnée, les Weppes offraient une ambiance plus rurale et plus plate.
Quelques frissons au départ étaient le prix à payer pour éviter de trop transpirer par la suite. Méteo France annonçait en effet un écart de dix degrés entre le début et le milieu de matinée. Je n’ai pas vérifié ce qu’il en avait été réellement, d’autant qu’un vent soutenu et contraire dans la dernière partie venait faire baisser la température ressentie malgré un soleil présent de bout en bout.
Le circuit est bien balisé (L Blanc au départ du centre ville, à côté de la Marie). L’absence de flèche à certaines intersections, signe qu’il faut continuer tout droit est un peu perturbant , mais cela fonctionne et je n’ai commis aucune erreur d’orientation.
Un agréable brevet tournicotant.
Vous trouverez la trace GPS sur Openrunner. M’étant engagé sur le 90 km malgré l’heure tardive suite à mes arrêts prolongés, je n’ai pas rejoint la salle une fois revenu à Wambrechies. La jonction ne pose pas de problème.
S’agissant des photos, les conditions étaient idéales mais je n’en aurai pas tiré le meilleur profit.
Par beau temps, le photographe cycliste ou le cycliste photographe est confronté à deux questions essentielles. Trouver un endroit propice et combien de temps y rester. Un bon endroit signifie ne pas être à contre jour et se trouver dans une portion telle qu’une montée ou une sortie de virage pour favoriser des postures dynamiques. Combien de temps rester, vise à trouver un compromis entre l’exploitation optimale du lieu au regard du flux de participants et sa propre moyenne horaire.
Si le premier tiers était de nature à fournir de bonnes expositions, cela était moins évident pour la suite du parcours. Le choix d’une halte dans la montée de Werwicq à l’ombre n’était finalement pas idéal et aura généré pas mal de déchets dans mes prises de vue, alors que quelques kilomètres plus loin un crochet vers Linselles offrait des faux plats montants ensoleillés.
Désolé pour ceux qui bien que photographiés ne se retrouveront pas dans la suite.
A 7h30, toute l’équipe organisatrice était à pied d’œuvre pour accueillir les premiers arrivants.
Les ravitailleurs pouvaient il est vrai bénéficier d’un moment supplémentaire d’oisiveté en attendant de rejoindre leur poste.
Sylvie et Jean-Pierre dont la machine novatrice fera causer dans le peloton.
Voilà la bête. Hybride de tandem et de vélo assis. Pédalage autonome pour chacun des cyclistes. 25 kg, possibilité d’accrocher six sacoches. Heureusement il est équipé de freins à disques. Dans les descentes une fois chargé, cela peut être utile.
La selle sera elle aussi source de commentaires.
C’est l’attraction du jour.
Nos deux amis ont presque droit à une haie d’honneur pour saluer leur départ.
Le soleil n’éclaire pas encore les péniches colorées.
Le voici qui émerge.
Première halte dans une montée bien exposée.
Même pas dur.
Un peu plus loin, en descente cette fois.
Vincent et Michel, que je ne qualifierai plus de copain de Vincent, même s’il le reste, maintenant que je connais son prénom.
Un peu sur exposée, une seconde dans la montée de Werwicq sera mieux réussie.
Premier ravitaillement où je ne m’attarde pas afin de trouver l’endroit idoine pour de nouvelles prises de vues.
Malgré l’absence de lumière, je me positionne au sommet de la côte de Werwicq.
La suite demain sans doute, avec encore de nombreux participants sur ce tronçon.
C’est même LA.