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Brevet Cyclotourisme VTT

Chicon bike tour – Faumont 2020 (2/3)

Sortie du Terril de Leforest, le ravitaillement n’est pas loin.

Suite de ce Chicon bike tour 2020, avec la fin des photos prises sur le terril de Leforest et le parcours vers Evin Malmaison.

La trace du 48 kmn disponible sur Openrunner.

Je poursuis ma route (envie pressante à gauche).

La garde montante croise la garde descendante.

Pratique : les trois parcours et le kilométrage restant. Le panachage est possible.

Il en restait encore pas mal au second passage.

La soupe, toujours appréciée.

Photo de groupe pour le CC Annay. Ne ratez pas leur brevet le 23 février. Toutes les infos sur Cycloshdf.fr.

Attente (envie pressante au fond).

C’est reparti.

Monotrace sur le talus du plan d’eau.

Retour à la boue en bas du talus.

Philippe et Freddy, duo souvent photographié, me rattrape. Cette fois, c’est Philippe qui est en tête. Pas de chance, on ne verra que son dos.

On débouche sur le chemin de halage.

A droite c’est plus difficile (enfin si l’on comprend l’anglais).

De fait, pas vraiment le temps d’anticiper cette courte mais raide déclivité.

Ca monte un peu.

A droite, c’est le terril d’Evin Malmaison (envie pressante à droite).

Troisième et dernière partie, demain soir sans doute.

Avec retard, mais c’est FAIT.

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Cyclotourisme

Rouler le nez en l’air

Le soleil est effectivement de la partie

Je vous l’accorde, c’est tout sauf prudent, et si jamais un jeune public venait à s’égarer sur ce blog, je le dis tout net, mon invitation est à prendre au sens métaphorique.

En ce dimanche radieux, alors que certains parcouraient les Monts des Flandres sous l’égide de l’URFA Lille, il me fallait rester, pour cause d’astreinte, dans un périmètre plus restreint. L’occasion comme souvent de découvrir la ville sous un autre angle.

La dominante du jour était les enseignes, sur un trajet limité constitué principalement de l’avenue de Dunkerque à Lomme et plus précisément le côté ensoleillé.

Quelques images de ce court périple urbain.

Entre la rue de Cambrai et le Boulevard de Belfort

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Cyclotourisme Randonnées

Les mulquiniers – Balade en Cambrésis

N’ayant pas charge d’âmes ce dimanche et le temps promettant d’être sec, voire ensoleillé, je décidai de partir pour la journée, délaissant le brevet de Mouscron.

J’avais repéré dans les parcours balisés par le Conseil Général du Nord et pour m’être promené à pied aux environs de Cambrai, deux circuits qui présentaient l’avantage de pouvoir être combinés, ceux des Mulquiniers.

Le Tour de France étant terminé, je peux, pour les nostalgiques des retransmissions de France Télévision, vous la faire façon commentateur préposé aux affaires culturelles. Vous m’imaginez donc, l’élocution soignée, vous lire d’un air docte, alors que la caméra embarquée dans l’hélicoptère survole des champs de céréales et des pâtures et que se profilent au loin les trois clochers de Cambrai :

« Le terme de mulquinier est dérivé de «  molaquin » ou « mollequin »  qui signifie toile fine. Il désigne l’ouvrier tissant la batiste et le linon à la main et à domicile. »

Je vous laisse découvrir le reste sur les fiches éditées par le Comité départemental du tourisme du Nord, que vous pouvez trouver sur le site.

Les mulquiniers, panoramas du Cambrésis

Les Mulquiniers, broderies et châteaus

Pour en revenir à cette balade, ayant décidé de ne pas forcer la nature par un réveil programmé, ce n’est qu’à 8 heures que je quittai Mons avec, dans mon sac, une carte ne couvrant qu’une partie du trajet et l’itinéraire traçé la veille sur Open Runner.

Le départ se fit sans problème mais dès Capelle en Pévèle, pour n’avoir pas suivi au fur et à mesure le déroulement de l’itinéraire prévu, impossible de faire coïncider les indications d’Open Runner et la carte. Après plusieurs hésitations et arrêts pour faire le point et faute de pouvoir rouler en regardant la carte, je décidai de me diriger en me fiant à la position du soleil et à ma connaissance des environs. Ce fut je vous l’accorde très approximatif mais à Fenain, je retrouvai contre toute attente l’itinéraire prévu. Le suivant alors à la lettre je parvins sans difficulté à Cambrai d’où l’on rejoint le premier des deux circuits intitulé « Les mulqueniers, panoramas du Cambrésis ».

Cette partie traverse le plateau cambrésien avec ses vastes champs de céréales et ses pâtures. On croise de grandes fermes et les villages ont un aspect plutôt cossu.

A Ligny, on peut alors enchaîner sur le second itinéraire « Les mulquiniers ; broderies et châteaux » qui évoque vous l’aurez deviné le passé textile de cette contrée et passe au pied des châteaux de Lesdain, Lesnes et Ligny ainsi que de vastes demeures bourgeoises.

Cependant, si vous enchaînez les deux boucles comme indiqué vous ne les verrez pas tous, Lesdaint et Esnes se trouvant sur le tronçon commun entre Crevecoeur su Escaut et Ligny que l’on évite.

Le parcours est un peu vallonné avec une belle remontée sur le plateau entre Créveoeur et Cambrai. Variété du relief et des paysages sur des routes peu fréquentées ou aménagées font que je vous conseille cette randonnée d’une soixantaine de kilomètres au départ de Cambrai.

Voici quelques photos et descriptions narratives pour compléter ce compte rendu un peu aride et factuel.

La gare de Landas et son enseigne « Chemin de fer du Nord ».

Secteur pavé en allant vers Fenain.

D 130, voilà de quoi vous donner confiance, s’agissant d’une route et de sa viabilité. Surprise, vous vous retrouvez sur un secteur pavé. Mes crevaisons à répétition sur Paris-Roubaix encore présentes à l’esprit je croise les doigts et essaie de me faire léger. Un arrêt pour cause de perte de pompe, m’invite à une séance photo. La portion est assez longue et je finis par trouver une route de dégagement qui moyennant un léger détour me permet de rejoindre Fenain.

Fenain, sa rue Wladimir Lenine en dit long sur le passé ouvrier de la commune.

Une piste cyclable digne de ce nom.

Le clocher de l’église de Mastaing.

Pâture peu avant Neuville Saint Remy et la ville.

Le Campanile de Cambrai et Martin, Martine prêts à sonner l’heure.

La chapelle des jésuites.

Cauroir.

Pâtures sur le plateau, un paysage typique.

Plateau cambrésien.

La mairie d’Estourmel, où je pique niquerai.

Cette voute (détail de la maison de gauche sur la photo précédente) témoigne de l’activité des mulquiniers.

Calvaire à Cattenieres.

Pour voir ce calvaire, il faudra faire un détour. C’est un panneau manqué qui me fera remarquer, revenant sur mes pas, ce calvaire situé en retrait de la route (près de l’intersection entre la rue Eugène Fievet et la rue Jean Jaures). J’aime particulièrement la lumière qui l’éclaire. Avec les nuages, la luminosité est très changeante et un paysage vivement éclairé devient subitement terne. Il faut être là au bon moment et rapide à sortir l’appareil de son étui. Je me suis arrêté plusieurs fois, en vain, n’ayant pas la patience d’attendre qu’un épais cumulus venu soudainement obscurcir une scène daignât poursuivre son chemin.

Le monument aux morts de Cattenières et son poilu coloré qui semble sorti d’une bande dessinée de Tardi.

Une des nombreuses grandes fermes croisées sur le parcours.

Cimetière militaire allemand de Wallincourt – Selvigny.

Péniche à Crèvecoeur sur Escaut.

A Crevecoeur, je croise un marchand de glaces ambulant. Je l’avais entraperçu à Cattenières diffusant toujours la même musique pas vraiment de circonstance puisqu’il s’agit de Jingle Bells.

Me reviennent en mémoire des souvenirs d’il y a quarante ans où la vie de la « Cité » nouvellement construite était rythmée par les coups de klaxon ou les cris des marchands ambulants venant en camionnette approvisionner ce nouveau quartier dépourvu de commerces. Il y avait encore quelques fermes actives et le laitier proposait du lait frais non pasteurisé.

Pour en revenir à notre marchand de glaces, au prix du carburant et à l’ère des congélateurs, je m’interroge sur la rentabilité de son négoce. S’il faut en plus entendre Jingle Bells à longueur d’après-midi c’est presque du sacerdoce.

En arrivant à Cambrai.

De retour à Cambrai, je m’interroge sur la suite de mon périple retour en vélo ou en train?

Il est 16h00 et la perspective d’un café sur la Grand Place suivi d’un retour en train gagne du terrain. D’autant qu’avec près de 150 km au compteur et un vent défavorable, le retour risque d’être moins plaisant que l’aller. Il n’y a pas que le vélo dans la vie.

Glace sur la Grand place.

Finalement, ce sera glace (cassis-mandarine) plus train. Je retrouve sur la Grand place une camionnette des établissements Ruiz. Les vendeuses sont mieux loties que leur collègue itinérant, pas de Jingle Bells et de nombreux chalands.

Le TER est équipé d’un système d’accrochage pour les vélos.

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