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Cyclotourisme

Entre Bailleul et Mont Noir

Bailleul sous l’éclaircie. Quand la technique numérique permet de pasticher l’aquarelle.

Pas de brevet ce dimanche sur l’agenda de Cyclos59. Nous entrons dans la période creuse où les brevets VTT n’ont pas encore pris complètement le relais des routiers.

Avec un temps qui s’annonce venteux et pluvieux, j’opte pour une sortie VTT, laissant dépendre de l’heure de mon réveil le choix de ma destination. Eveillé à 6h30, j’aurai tout le temps de me préparer et prendre le train de 8h15 avec arrêt à Bailleul.

Je n’ai pas préparé d’itinéraire et prévoit de suivre, au moins partiellement, le circuit Monts et Musées. J’ai pris la précaution de télécharger sur mon smartphone la fiche éditée par le CDT Nord, ce qui me permet de retrouver facilement le chemin du départ. Comptant sur ma mémoire je m’engage sur le circuit mais réalise assez vite que j’ai du manquer un embranchement. Je décide alors de poursuive au petit bonheur la chance, au gré des chemins rencontrés. Le risque de se perdre est faible et tout au plus doit on rebrousser chemin au terme d’une voie conduisant à une entrée de champ ou face à un escalier d’une vingtaine de mètres, comme on en trouve entre Mont Noir et Mont Rouge.

Je prends la direction du Mont Noir, le temps est incertain et que le regard se porte vers la vallée de la Lys ou vers le Mont des Cats, le ciel est anthracite. Quelques bancs de ciel bleu laissent espérer une éclaircie qu’un grain subit repousse. Finalement, la trouée s’élargit et tient à l’écart un plafond dense et bas. Au dessus de ma tête, défilent sur fond de ciel bleu des nuages aux formes et aux teintes changeantes.

Les chemins pédestres abondent et je passe de l’un à l’autre tantôt montant, tantôt descendant, à flanc de coteau, en sous bois, sur des chemins agricoles plus ou moins détrempés. Le terrain est varié, ce qui en fait le charme.

De retour vers Bailleul, le ciel se couvre de nouveau et j’arriverai à la gare juste avant que la pluie reprenne.

Bonne pioche pour cette sortie dominicale.

Le Mont des Cats à l’horizon.

Vers le Mont Noir

Saint-Jans Cappel.

Sur le sentier des jacinthes.

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Brevet Cyclotourisme

Souvenir Jacques Lohier – Phalempin 2013

Les éclaircies finiront par l’emporter en ce dimanche matin.

Une fois encore les prévisions météo ne furent pas vraiment fiables mais nous ne nous en plaindrons pas car ce fut cette fois le beau temps qui vint en lieu et place des averses. Si l’on y ajoute une température particulièrement clémente pour la saison, il y avait de quoi se réjouir après des dimanches plutôt pluvieux et froids.

Au départ, humides des ondées de la veille, les routes séchèrent progressivement sous l’effet du vent. Il fallut néanmoins être prudent car sur certains secteurs la chaussée était couverte de terre et rendue plutôt glissante par la récolte de maïs en cours. A rouler en peloton, certains sont revenus tout aussi crottés que les vététistes qui étaient également de la partie dans ce brevet.

A partir de onze heures, de belles éclaircies s’affirmèrent mettant en valeurs des paysages aux couleurs soutenues que le trio soleil, nuage et vent renouvelait sans cesse.

Les odeurs étaient également présentes même si, le nez un peu encombré, le plus souvent seules les puissantes exhalaisons des fumures ou l’acre odeur des feux de bois parvenaient,, à franchir le barrage de mes mucosités.

Pas de difficultés sur ce parcours plat. Ayant quitté le circuit vers Nomain pour rejoindre Sainghin en Mélantois où j’était attendu pour déjeuner, j’aurai évité Mons en Pévèle, seule éminence du jour.

Après plusieurs brevets tournés vers le nord de la Métropole Lilloise ou les Frasnes, c’est avec plaisir que j’ai retrouvé La Pévèle. Le circuit empruntait une très courte partie de la Route paysagère (Cf Après la pluie, août 2013), que j’ai bien l’intention de suivre dans son entier un de ces prochains dimanche.

L’itinéraire est le suivant : Phalempin, Leu pindu, Petit Attiches, Drumez, Martinval, Mérignies, Nouveau jeu, Wattines, La Cocquerie, Ouvignies, Genech, Bercu, Mouchin, Bas Préau, Howarderies, Rongy, Bléharies, Maulde, Mortagne, Château l’Abbaye, Nivelle, Lecelles, Saméon, Aix-les-Orchies, Nomain, Auchy-les-Orchies, La Broderie, Mons-en-Pévèle, Olizier, Wahagnies, Phalempin.

Le départ est situé au complexe sportif Jacques Hermant, le balisage est constitué d’une flèche verte en forme de J.

 

Encore peu de monde vers huit heures, alors que jour point à peine. Les Vététistes sont les plus matinaux qui arrivent nombreux.

La route est large mais le soleil ne brille pas encore.

Passage à niveau bloqué. A en croire l’agriculteur qui arrive en face c’est régulier le week-end. Je repasserai par là plus tard dans la matinée pour rejoindre Sainghin, deux agents de la SNCF seront présents mais le passage sera encore fermé.

Les arbres commencent à prendre des teintes automnales.

Les éclaircies s’affirment.

Nettoyage de roue avant réparation de la crevaison pour ce cycliste de Phalempin qui, dans son malheur, a eu la chance de crever peu avant le ravitaillement.

Où l’on retrouve la réparation de la crevaison. J’atteste sur l’honneur que, malgré l’apparence équivoque de la posture, rien ne s’est passé entre ces deux cyclos qui ait pu porter atteinte aux bonnes mœurs.

Témoignage de l’état des routes, les cyclos sont crottés.

Passage par Bouvines pour rejoindre Sainghin (variante perso, cf. plus haut).

« Faudrait des bottes de caoutchouc
Pour patauger dans la gadoue. »

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Cyclotourisme Randonnées

Après la pluie

De beaux ciels et du vent pour cette balade frontalière.

Pas de départ de brevet à moins de 30 kilomètres de la maison, un temps pluvieux le matin, un couloir à peindre. Autant de bonnes raisons pour remettre à l’après-midi ma sortie dominicale. Un fugace réveil à une heure encore possible pour participer à un brevet confirma cette intention, la pluie se faisant entendre sur la terrasse.

Comme attendu, le temps s’améliora en début d’après-midi et me voilà parti sans projet précis. L’idée de photographier les fermes avec porche à pigeonnier repérées sur la route de Saint-Amand m’orientèrent vers Bachy et Mouchin. Finalement, un détour par Bourghelle m’entraîna plutôt vers la Belgique et je me retrouvai à Howardries.

Un panneau me fera découvrir la « Route paysagère » du Parc Naturel des plaines de l’Escaut qui fait une boucle de 120 kilomètres entre La Glanerie limite occidentale et Beloeil, limite orientale et suivant peu ou prou le cours de l’Escaut.

Faute de temps, j’en emprunterai le début entre Howardries et Péronnes puis la fin entre Antoing et Taintignies. Pour autant que j’ai pu en juger sur cette portion, c’est un circuit très agréable proposant paysages typiques, fermes remarquables, chapelles…

Des haltes sont fréquemment proposées dotées de panneaux informant sur le patrimoine local.

Si l’une ou l’autre partie sont parfois empruntées par les brevets au départ de l’est de la Métropole Lilloise le parcours complet a l’air séduisant et je me suis promis de le suivre complètement un prochain dimanche.

En attendant la relation de cette randonnée à venir, quelques photos de ma balade de ce dimanche.

J’ai pris de le temps de m’arrêter pour photographier cette ancienne entrée d’usine déjà repérée, rue des Fusillés à Villeneuve d’Ascq.

Je ne sais si c’est le fruit d’une attention particulière, les fleurs sont un des mes thèmes de cet été (un de plus), mais les roses trémières me semblent particulièrement prospères cette année.

A Bourghelles sur les traces de Paris Roubaix.

Le pavé du calvaire.

Le calvaire du Pavé.

Près d’Esplechin.

Je l’avoue, j’ai un peu accentué la saturation des couleurs.

Un autre calvaire à Runes.

 Ferme à Howardries, un des points de passage de la Route paysagère des plaines de l’Escaut.

Tracé de la route paysagère.

Un des panneaux d’information.

Sur la route paysagère.

Retour vers Lille près de Baisieux.

 

 

 

 

 

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Cyclotourisme Randonnées

Mont Noir, Mont Rouge

Un des rares dimanche de beau temps de ce printemps 2013 aux alentours du Mont Noir

Petit retour en arrière et à l’ordre chronologique de mes pérégrinations après les parenthèses photographiques, Lille-Hardelot et Lille Bray Dunes.

La Grinta Tournay ayant lieu un samedi et cette édition m’ayant pas mal sollicité, je n’étais pas d’humeur à me lever tôt pour suivre l’un des brevets proposés le dimanche. J’avais envisagé de me rendre à Estaires pour le départ de la dernière étape des quatre jours de Dunkerque, mais cela m’obligeait également à partir plus précocement que j’en avais l’envie. Le Mont-Noir me parut finalement la meilleure opportunité pour voir passer la course et enchaîner ensuite sur une balade de décrassage dans les Monts des Flandres.

Le TER me permit une fois de plus de quitter l’agglomération Lilloise rapidement pour rejoindre Bailleul. Le temps était au grand beau, avec juste ce qu’il faut de nuages pour rompre la monotonie d’un ciel azuréen, et surtout plus chaud que la veille.

Arrivé au Mont Noir, la foule est bien moins dense que je ne l’imaginais, ce n’est pas l’affluence provoquée par Paris Roubaix. Si l’ambiance est moins chaude et pittoresque, le choix de l’emplacement ne pose, lui, aucune difficulté et je peux tout à loisir tester différents endroits propices à des prises de vue.

Le passage des véhicules suiveurs et motards s’accélère. Apparaissent alors les premiers échappés qui, achevant la montée, semblent surgir d’une trappe.

Quelques minutes plus tard, passage fugace d’un second groupe, puis du peloton. Il ne s’écoulera pas plus d’une minute entre le passage du premier et du dernier coureur, ainsi qu’en fait foi l’horodatage de mon appareil photo.

Bref spectacle donc qui ne justifierait pas le déplacement s’il n’était suivi d’une balade.

Mais avant de partir, il me faudra réparer une crevaison survenue de façon fort étrange. Alors que j’attendais le passage des coureurs, un bruit d’air expulsé attira mon attention. Pas de ballon ou d’arche gonflé à l’horizon qui pût l’expliquer. Force fut de constater que c’était mon pneu arrière qui en était à l’origine, ce alors que mon vélo était stationné depuis plusieurs minutes au même endroit et que personne n’en était à proximité. La crevaison demeure finalement une chose bien mystérieuse.

La suite de la balade, pour être classique n’en fut pas moins pittoresque. On a jamais tout vu.

Du Mont Noir, je passai naturellement vers le Mont Rouge, de là vers le Mont Kemmel, Nieuwkerque, Frelinghien puis les berges de la Lys et de la Deûle pour rejoindre Lille. Je n’ai pas gardé un souvenir très précis de mon itinéraire, naviguant à l’estime et recourant fort peu à la carte. Compte tenu de la topographie, il est de toute façon plutôt difficile de se perdre vraiment.

Comme à l’accoutumée, quelques photos concluent ce récit.

Un ciel pommelé comme je les aime, capte mes regards en attendant de voir passer les coureurs des Quatre jours de Dunkerque.

Voila de quoi donner un autre sens à l’expression « une vie de chien ». 

Premier groupe d’échappés.

Deuxième groupe.

Le peloton arrive.

Très vite s’organise la récupération des oriflammes et autres éléments de signalétique.

Avec un vélo équipé de pneus de 28c, je me risque sur les chemins pour profiter du point de vue.

L’église de Loker

Panonceaux de marques de bière sont aussi des éléments caractéristiques du paysage de la Flandre et de ses monts.

L’iconographie est riche…

… et parfois un brin irrévérencieuse.

Pour ma part, je me contenterai d’un café speculoos, profitant d’une terrasse ensoleillée. Il me faudra une certaine détermination pour reprendre ma route.

Une enseigne croisée à La Madeleine. On a jamais tout vu.