Difficile de se croire mi-août en arrivant à Nieuwkerque ce dimanche matin.
Il fallait se rendre outre-Quiévrain ce dimanche pour trouver des brevets. Deux étaient répertoriés sur Cyclos59, l’un à Estaimbourg avec entre autres un 90 kilomètres et l’autre à Nieuwkerque proposant trois distances dont la plus longue de 65 kilomètres.
Au vu des prévisions météo, le temps n’était pas ce dimanche aux longues sorties et j’optai finalement pour Nieuwkerque qui, avec l’aller retour, me faisait une randonnée de 125 kilomètres. Ce n’était donc pas déchoir que de choisir ce brevet.
Prudent, je pris mon coupe-pluie et n’eus qu’à m’en féliciter car les précipitations étaient en avance et, en sus du ciel nuageux annoncé, nous eûmes droit à quelques belles averses ainsi qu’à un vent soutenu.
Pas de regret non plus d’avoir pris mon vélo de randonnée, ayant prêté mon vélo de route. La chaussée était grasse et glissante en de multiples endroits et j’appréciai mes pneus de 28C et mon guidon plat en matière de tenue de route.
Le parcours ne présentait pas de difficulté majeure, le Mont noir n’étant qu’effleuré et le Mont Kemmel, que l’on aurait pu attendre vu sa proximité, ignoré. Pour autant ce circuit n’en était pas moins animé. Serpentant autour de Nieuwkerque, il offrait de fréquents changements de direction et donc de positionnement au regard du vent. Côté dénivelé, pas de méchante côte mais une succession de vallonnements concentrés dans les deux premiers tiers du parcours. Ambiances différentes également avec un tronçon le long de la Lys entre Warneton et Deulemont.
Grâce aux indications précises de la feuille de route, j’ai pu reconstituer l’itinéraire sur Openrunner. Vous trouverez le lien en fin d’article qui vous permettra peut-être de le refaire par un temps plus clément.
Vous l’aurez compris, ce n’était pas tellement un dimanche à prendre beaucoup de photos. En voici néanmoins quelques unes.
Entre deux averses quelques beaux ciels tourmentés.
La faible luminosité n’aura pas permis des photos de cyclistes en mouvement. Le temps d’obturation trop long les rendra floues.Ravitaillement à Wulvergem.Eclaircie pour le retour à NieuwkerqueDe nouveau la pluie en suivant la Lys vers Frelinghien.
Le parcours que vous pouvez retrouver dans Openrunner.
J’avais envisagé partir vers la côte pour deux jours de cyclo-camping. La découverte fortuite de l’opération « Un weekend à la mer » organisée cette fin de semaine m’en dissuada. Bien m’en prit, car attendant mon train en direction de l’Avesnois, alternative finalement retenue, je vis deux TER complets de petites familles en tenue de plage se déverser dans celui à destination de Boulogne. Ce n’était manifestement pas un jour à mettre un vélo dans le train pour cette destination.
Berlaimont sera pour moi le départ de cette randonnée plutôt improvisée.
Je n’avais pas d’idée précise, souhaitant seulement éviter de refaire les circuits « Kiosques et moulins » déjà pratiqués l’an dernier. C’est donc en regardant la carte que je traçai mon itinéraire en fonction des paysages supposés, au vu des indications topographiques et des curiosités ou sites remarquables. Parmi ces derniers, Guise et son Familistère que je n’avais jamais visité figurait en bonne place.
Une lecture attentive de la carte m’apprit que cette ville était arrosée par l’Oise. Me revint alors à l’esprit que Stevenson avait descendu ce fleuve en canot et avait fait la relation de ce voyage. La tentation était grande d’essayer de suivre ses traces. Je me replongeai sans attendre dans « Croisière à l’intérieur des terres » et retrouvai la mention d’un tronçon partant de Landrecies et suivant la Sambre canalisée.
De Landrecies, Stevenson ne donne pas d’ailleurs une image très avenante : « Ce n’est pas un endroit qu’on eût choisi pour s’y reposer une journée car il consiste presque entièrement en fortifications. A l’intérieur des remparts, quelques pâtés de maisons, une longue rangée de casernes et une église font figure de ville en s’efforçant de faire bon visage ».
L’auteur avait ensuite fait, en charrette, le trajet d’Etreux à Vadencourt où il avait repris sa navigation, sur l’Oise cette fois. Le suivre plus loin m’éloignerait de Guise. La remontée de l’Oise pour ensuite rejoindre Fourmies m’apparut un bon complément pour cette étape. Quant au retour vers Lille, je verrai bien.
Un temps maussade le second jour, des orages annoncés pour l’après midi et le souhait de disposer d’un peu de temps pour d’autres activités, feront que je rejoindrai Aulnoye-Aymeries pour rentrer en TER. C’est donc finalement une boucle de 135 kilomètres que je vous propose, à faire dans la journée dans une version route ou en deux étapes en version randonnée.
De Berlaimont, on rejoint Maroilles puis Landrecies. À Landrecies, le chemin de halage est herbeux et par endroit détrempé. On peut le pratiquer sans difficulté avec un VTC, même chargé, il est à déconseiller aux vélos de route (prendre la D 160).
De petits étangs équipés de huttes de chasse, avec leur flottilles de leurres, bordent le canal de part et d’autre.
Si le cheminement est plaisant, il n’est pas très rapide compte tenu du terrain et je l’abandonnerai à Ors pour reprendre la D 160 en direction de Catillon sur Sambre.
Je rejoindrai ensuite Wassigny par Ribauville d’où part un chemin vicinal parallèle à la D 27.
De là, désireux de suivre un bout du parcours de Stevenson, je gagnerai Etreux plutôt que de filer directement sur Hannapes que je rejoindrai en suivant la D 66. Cette route qui chemine jusque Vadencourt en suivant le Noirrieu est très plaisante, prenant par moment de la hauteur par rapport à la rivière et procurant ainsi de beaux points de vue sur la vallée.
A Vadencourt, je ferai un détour pour voir l’ancienne abbaye de Boheries. J’en serai pour mes frais celle-ci étant, si j’ai bien compris, privée et non visible de la route. Le détour n’aura été que des quelques centaines de mètres (mais pentus) et je parviendrai rapidement à Guise et au Familistère.
Je vous conseille grandement la visite de ce site dont l’ampleur des bâtiments en impose. La visite m’apprendra sa filiation avec le château de Versailles imaginé par les fouriéristes et dont Godin s’inspirera en partie.
Il n’est pas possible dans cet article de rendre compte de toute la richesse de ce site qui suscitera l’intérêt tant sur le plan des techniques architecturales que celui de l’habitat et bien sûr de l’histoire sociale et de l’utopie coopérative portée par le Familistère. Très documentée, pédagogique, la visite s’adresse à toutes les tranches d’âge.
Après une halte de près de deux heures qui aurait pu être un petit peu plus longue, je reprendrai la route en suivant le cours de l’Oise vers sa source.
La D 462, qui longe la rive droite, est peu fréquentée et révèle quelques édifices remarquables, telle l’église fortifié de Montceau sur Oise ou de larges panoramas sur la vallée.
A Marly-Comont je passerai rive droite et suivrai pendant quelques kilomètres la voie verte qui joint Guise à Saint Michel en Thiérache. Comme beaucoup de voies vertes, c’est une ancienne voie ferrée qui a été reconvertie en piste cyclable. Son revêtement en stabilisé et la faible déclivité résultant de son ancien statut la rendent confortable. Le revers de la médaille en est que l’on reste en fond de vallée et que le cheminement pour être facile n’en devient pas moins monotone. Je la quitterai donc à Etreaupont pour suivre la D 31 qui est peu fréquentée et dont le profil est plus varié.
A Wimy, soucieux de ne pas arriver trop tard au camping, je bifurquerai en direction de Fourmies par la D 75. Devenue D 288 après l’intersection avec l’axe La Capelle-Hirson, la circulation sera un peu plus dense mais rien d’affreux. Une variante pourrait être de poursuivre jusque Neuve Maison et rejoindre ensuite Mondrepuis puis Fourmies.
Pour rallier le lendemain Aulnoye Aymeries et compte tenu du temps, j’irai au plus court en privilégiant quand même les routes « en blanc » sur l’IGN au 1/100.000 ème.
De Fourmies, rejoindre Wignehies puis Rainsars, via le Buisson Barbet, Zorée puis Avesnelles et Avesnes sur Helpe. La D 121 conduit agréablement à Saint Aubin puis, peu après, la D 33 mène directement à Aulnoye Aymeries.
La suite en images.
Entre Berlaimont et Maroilles.
Une photo classique de Maroilles que l’on a connue sous un jour plus riant.
Eclaircie sur la mairie de Landrecies…
… et Dupleix enfant du pays.
Une des maisons de la place dont le fronton est d’inspiration Art Nouveau
Le Canal de. la Sambre à l’Oise
Le Canal de la Sambre à l’Oise.
L’abri de chasse est bien camouflé.
Pas sûr que les canards aient des jumelles.
La mairie de Catillon sur Sambre…
L’église
Un pigeonnier
Un vestige du temps des PTT.
Vers Etreux.
Tupigny, village fleuri
Une plaque comme en retrouve en plusieurs lieux.
L’Oise à Vadencourt.
A défaut de l’ancienne Abbaye à Bohéries.
Le bâtiment central du Palais social Au sommet du fronton, la tour destinée à coordonner les travaux, au premier plan la statue du fondateur.
L’entrée du Familistère vue de l’usine, il n’y avait qu’à traverser la rue.
L’immense verrière permettant de circuler et de se retrouver dans le patio quel que soit le temps.
La largeur des coursives et la hauteur des plafonds, décroissante en s’élevant dans les étages, sont calculées pour favoriser la pénétration de la lumière dans les appartements.
Un atelier pédagogique permet de reconstruire le Familistère. Héritage de l’histoire du lieu, les consignes de bonne utilisation reposent sur l’autodiscipline des visiteurs.
Une maquette côtoie une coupe grandeur nature sur toute la hauteur du bâtiment.
Intérieurs reconstitués.
Le musée comporte bien sûr une ample collection de poêles.
Parmi les plus originaux
Affiches et publicités audiovisuelles sont également présentes
La production d’eau chaude sanitaire était concentrée en un lieu qui regroupait la buanderie et cette piscine munie d’un fond à hauteur variable permettant l’apprentissage de la natation.
Le Kiosque du Familistère.
Publicité pour les produits de la maison.
En quittant Guise.
L’église fortifiée de Montceau sur Oise.
Le lavoir de Malzy
Mon arrivée stoppe net le cheminement des vaches changeant de champ.
La voie verte à Marly-Gomont
Une publicité peinte à Etreaupont.
Rappel du temps du chemin de fer.
L’église fortifiée de Wimy.
Ce dimanche était jour de brocante à Avesnes sur Helpe. Difficile dans ces conditions de photographier la ville. Je garderai comme seul souvenir cette enseigne.
J’aurai, ces deux jours, beaucoup négligé les potales, abondantes sur le parcours. Je ne photographierai que celle-ci peu après Avesnes en direction de Saint Aubin.
avec ses deux vierges…… dont l’ex-voto nous apprend qu’il s’agit de Notre Dame de Liesse et Notre dame de Warcour.
L’itinéraire que vous pouvez retrouver sur Openrunner.
Le dénivelé.
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Une photo vaut mieux qu’un long discours, vous l’aurez compris, ce fut boueux.
Succès mérité pour cette édition 2014 du Chicon Bike Tour.
Arrivé à 8h00, heure officielle d’ouverture, je suis loin d’être le premier et à peine garé, une longue file de véhicules tous porteurs d’un, voire plusieurs vélos, occupe la rue principale de Faumont. Un signaleur, tel un Jedi muni d’un sabre laser (un bâton lumineux quoi), dévale la pente pour se rendre au carrefour faire la circulation.
Devant le point d’accueil, les cyclos prêts à en découdre sont déjà nombreux mais les inscriptions, bien organisées, sont fluides.
Une fréquentation de nature sans doute à renflouer les finances du club après une édition 2013 sinistrée pour cause de météo neigeuse, qui avait néanmoins offert aux quelques participants un superbe brevet dont je garde un excellent souvenir (Cf Archives janvier 2013).
Si la tonalité fut virginale l’an dernier, elle était cette année franchement boueuse. Que l’on fût sur terrain plat, où les ornières étaient profondes, ou sur terrain pentu, où les roues crantées avaient peine à mordre, il ne fallait pas faire d’erreur dans le choix des vitesses et avoir cœur et jambes pour franchir certains passages.
Comme en attestent les photos, le parcours de 45 km avec trois terrils, et les alentours de Mons-en-Pévèle aura connu son lot de « passages piétons ».
Ce n’était sans doute pas le bon jour pour étrenner de nouvelles pédales à cale pied automatique, présentées pourtant comme étant à l’épreuve des terrains les plus gras. Manque d’habitude, mauvais réglage ou boue excessive, j’ai passé une partie du brevet à tenter de caler mes chaussures, y parvenant parfois sans le vouloir, mais peut-être, à bien y réfléchir, après avoir traversé quelques belles flaques.
L’utilisation de sur-chaussures a par contre nettement accru mon confort tout en me conduisant à mettre en place « un cycle de l’eau » dont je parlerai dans un prochain article si je veux que la mise en ligne de celui-ci garde un soupçon d’actualité.
Pour en revenir au brevet, celui-ci mérite bien sa réputation par la qualité du parcours et de l’organisation. Le ravitaillement à mi-route était varié et copieux et la soupe au chicon à l’arrivée tout à fait de circonstance.
A inscrire donc sur vos tablettes pour ceux qui ne l’ont pas encore fait.
Côté photos, la faible luminosité a nuit à la netteté des clichés. Quand à mon premier essai de prise de vues avec un appareil fixé à l’arrière du casque il ne fut pas très concluant, la plupart des photos étant flou. Gérard Colin sera sans doute de bon conseil.
Les participants commencent à arriver.
Il y avait également des marcheurs.
Dehors, l’homme chicon distribue comme d’habitude des bulletins d’inscription, tandis que les cyclos s’appliquent à bien positionner leur plaque de cadre.
Les jeunes recrues des Renards des Sables s’intéressent aux vélos d’exposition.
Les premiers kilomètres sont plats, la seule difficulté étant la boue.
J’ai retouché la plupart des photos prises avec l’appareil fixé à l’arrière de mon casque afin de supprimer le dessus de mon sac à dos qui apparaît quasi systématiquement. Il faut que j’affine le réglage.
A plusieurs reprises le circuit empruntait des venelles difficiles à deviner. Mais le balisage était de qualité.
Premier terril, première difficulté, une courte pente raide et boueuse après un virage à gauche.
Pour l’instant tout va bien.
C’est dur aussi pour les plus jeunes.
Court passage reposant le long du canal de la Deûle, avant le ravitaillement.Le soutien mutuel, une technique éprouvée pour parquer les vélos et éviter qu’ils ne se vautrent plus encore dans la boue.
Les ravitailleurs ne chôment pas…
…mais toujours avec le sourire.
Quand aux participants, il sont crottés… …de dos comme de face.Pas le temps de s’échauffer après le ravitaillement qu’une première difficulté de taille survient sous la forme d’un terril.Si certains en viennent à bout au prix parfois d’une pause piéton…
…d’autres plus nombreux, dont votre serviteur, le franchiront à pied.
Un scénario qui se reproduira un peu plus loin sous le regard placide de chevalements et de collègues
La montée aura également été éprouvante pour les machines. Dérailleur cassé pour l’un des deux cyclos à genoux. Un coup d’œil en arrière rassure sur ses propres capacités physiques.
Dernier tronçon boueux en quittant Mons-en-Pévèle
C’est ce qui s’appelle « aller dans le mur », on devine à l’arrière plan d’autres cyclistes aux prises avec les mêmes difficultés.Une fois ce dernier tronçon achevé, la suite du brevet vers Bersée puis Faumont se fera en suivant la Voie verte de la Pévèle, complètement carrossable.
Les trois circuits.
En bonus, quelques clowneries de cyclos suiveurs.
Un autoportrait à contre-jour fruit de l’enclenchement de la prise de vue .
Voilà un renard dont je ne sais s’il est des sables mais qui m’a l’air d’être un drôle de paroissien.
Assurément la Rando des Renards des sables est à inscrire d’office, si ce n’est déjà fait, dans votre calendrier des brevets VTT.
J’avais apprécié cette randonnée pratiquée en version off l’an dernier, faute d’avoir pu être présent le matin (Cf. Archives février 2012). Cette édition 2013 m’a également bien plu, d’autant que le tracé était en partie différent (très bien balisé).
Trois terrils étaient au programme cette année.
Le premier, celui de Raches, offre un circuit qui tournicote entre les bouleaux. Parcours plutôt technique (pour moi) avec un chemin étroit, petites bosses, changements abrupts de direction. Les organisateurs ont exploité toutes les possibilités du lieu.
Le second est d’un genre différent avec descentes et montées larges mais bien pentues. Plus d’un, dont je suis en auront terminé quelques unes à pied, mais toujours dans la bonne humeur.
Enfin le troisième, celui de Lallaing, nous fait cheminer plutôt en hauteur, avec de beaux points de vue sur les plans d’eau qui s’y sont formés. Un sol plutôt collant obligeait à pousser sur les pédales.
Chemins de halage constituaient de plaisants tronçons de liaison.
Un parcours qui finalement sollicite par mal les jambes. Je n’étais pas mécontent d’en terminer avec le dernier tronçon constitué d’un chemin bien boueux.
Forte affluence pour les inscriptions VTT
Un plan plus large permet de découvrir André Tignon en embuscade.
Préparation des sandwichs.
Un trio de choc pour les cafés et boissons au retour.
Pas trop de difficultés pour trouver la bonne direction.
Première halte photographique.
Le terril de Raches. Un sentier qui tournicote entre les bouleaux.
Le premier terril est passé.
Tronçon de liaison, le brouillard est tenace.
Peu après la séparation avec le 35 km.
Premier ravitaillement.
Peu après le ravitaillement, nous entamons le second terril et ses côtes assassines.
Descente demi-tour et remontée, juste pour le plaisir…
Version cyclocross.
Soupe à l’oignon au second ravitaillement où convergent tous les circuits.
Non ce n’est ni une saucisse géante, ni un serpent, juste un collier de figues sèches.
Un des nombreux plans d’eau du terril de Lallaing.
Dernière descente, les organisateurs invitaient à la faire à pied, j’ai suivi moi aussi leur conseil.
D’autres la descendront plus élégamment.
Le brouillard se lève doucement.
Me voici dans mes œuvres, photographié par G. Colin