Une photo vaut mieux qu’un long discours, vous l’aurez compris, ce fut boueux.
Succès mérité pour cette édition 2014 du Chicon Bike Tour.
Arrivé à 8h00, heure officielle d’ouverture, je suis loin d’être le premier et à peine garé, une longue file de véhicules tous porteurs d’un, voire plusieurs vélos, occupe la rue principale de Faumont. Un signaleur, tel un Jedi muni d’un sabre laser (un bâton lumineux quoi), dévale la pente pour se rendre au carrefour faire la circulation.
Devant le point d’accueil, les cyclos prêts à en découdre sont déjà nombreux mais les inscriptions, bien organisées, sont fluides.
Une fréquentation de nature sans doute à renflouer les finances du club après une édition 2013 sinistrée pour cause de météo neigeuse, qui avait néanmoins offert aux quelques participants un superbe brevet dont je garde un excellent souvenir (Cf Archives janvier 2013).
Si la tonalité fut virginale l’an dernier, elle était cette année franchement boueuse. Que l’on fût sur terrain plat, où les ornières étaient profondes, ou sur terrain pentu, où les roues crantées avaient peine à mordre, il ne fallait pas faire d’erreur dans le choix des vitesses et avoir cœur et jambes pour franchir certains passages.
Comme en attestent les photos, le parcours de 45 km avec trois terrils, et les alentours de Mons-en-Pévèle aura connu son lot de « passages piétons ».
Ce n’était sans doute pas le bon jour pour étrenner de nouvelles pédales à cale pied automatique, présentées pourtant comme étant à l’épreuve des terrains les plus gras. Manque d’habitude, mauvais réglage ou boue excessive, j’ai passé une partie du brevet à tenter de caler mes chaussures, y parvenant parfois sans le vouloir, mais peut-être, à bien y réfléchir, après avoir traversé quelques belles flaques.
L’utilisation de sur-chaussures a par contre nettement accru mon confort tout en me conduisant à mettre en place « un cycle de l’eau » dont je parlerai dans un prochain article si je veux que la mise en ligne de celui-ci garde un soupçon d’actualité.
Pour en revenir au brevet, celui-ci mérite bien sa réputation par la qualité du parcours et de l’organisation. Le ravitaillement à mi-route était varié et copieux et la soupe au chicon à l’arrivée tout à fait de circonstance.
A inscrire donc sur vos tablettes pour ceux qui ne l’ont pas encore fait.
Côté photos, la faible luminosité a nuit à la netteté des clichés. Quand à mon premier essai de prise de vues avec un appareil fixé à l’arrière du casque il ne fut pas très concluant, la plupart des photos étant flou. Gérard Colin sera sans doute de bon conseil.
Les participants commencent à arriver.
Il y avait également des marcheurs.
Dehors, l’homme chicon distribue comme d’habitude des bulletins d’inscription, tandis que les cyclos s’appliquent à bien positionner leur plaque de cadre.
Les jeunes recrues des Renards des Sables s’intéressent aux vélos d’exposition.
Les premiers kilomètres sont plats, la seule difficulté étant la boue.
J’ai retouché la plupart des photos prises avec l’appareil fixé à l’arrière de mon casque afin de supprimer le dessus de mon sac à dos qui apparaît quasi systématiquement. Il faut que j’affine le réglage.
A plusieurs reprises le circuit empruntait des venelles difficiles à deviner. Mais le balisage était de qualité.
Premier terril, première difficulté, une courte pente raide et boueuse après un virage à gauche.
C’est dur aussi pour les plus jeunes.
Court passage reposant le long du canal de la Deûle, avant le ravitaillement.
Le soutien mutuel, une technique éprouvée pour parquer les vélos et éviter qu’ils ne se vautrent plus encore dans la boue.
Les ravitailleurs ne chôment pas…
…mais toujours avec le sourire.
Quand aux participants, il sont crottés…
…de dos comme de face.
Pas le temps de s’échauffer après le ravitaillement qu’une première difficulté de taille survient sous la forme d’un terril.
Si certains en viennent à bout au prix parfois d’une pause piéton…
…d’autres plus nombreux, dont votre serviteur, le franchiront à pied.
Un scénario qui se reproduira un peu plus loin sous le regard placide de chevalements et de collègues
La montée aura également été éprouvante pour les machines. Dérailleur cassé pour l’un des deux cyclos à genoux.
Un coup d’œil en arrière rassure sur ses propres capacités physiques.
Dernier tronçon boueux en quittant Mons-en-Pévèle
C’est ce qui s’appelle « aller dans le mur », on devine à l’arrière plan d’autres cyclistes aux prises avec les mêmes difficultés.
Une fois ce dernier tronçon achevé, la suite du brevet vers Bersée puis Faumont se fera en suivant la Voie verte de la Pévèle, complètement carrossable.
En bonus, quelques clowneries de cyclos suiveurs.
Un autoportrait à contre-jour fruit de l’enclenchement de la prise de vue .
Et une enseigne peinte pour faire bonne mesure.