Passé Alençon, retour à des routes départementales moins rectilignes et plus vallonnées.
Voici la suite de ma randonnée, Paris – Mont Saint Michel.
Si vous avez manqué les épisodes précédents :
Paris-Chartres
Chartres – Bellou sur Huisne
Pluie du matin n’effraie pas le pèlerin. Celle-ci ne m’empêchera donc pas de me livrer à mes préparatifs matinaux alors que je l’entends crépiter sur le toit. Elle ne durera pas et j’éviterai le démontage sous la pluie que j’envisageai avec une petite appréhension, même si ma tente le permet.
Il fait encore frais ce matin mais le vent est moins fort. Rapidement se dessine à l’horizon une bande bleu pastel que j’espère annonciatrice d’une éclaircie. Celle-ci sera au rendez-vous à Mauves sur Huisne pour y photographier le Pont Catinat, massive construction en arc datant du début du 17ème. Le détour offre un joli dénivelé qui rompt la relative monotonie de la voie verte s’agissant du relief.
Il en sera de même, une trentaine de kilomètres plus loin pour accéder à Mortagne au Perche, gros bourg médiéval. Une longue côte rectiligne y conduit mais dont la pente reste acceptable, même si je dus dans sa partie terminale appuyer sur les pédales.
Courses faites, la suite du trajet vers Alençon se déroule sans difficultés.
Mele sur Sarthe propose deux aires de pique- nique. Je délaisserai celle de la base de loisirs au profit d’une qui borde la voie, sans doute moins bucolique, mais proposant des supports en bois bien exposés propres à faire sécher mon double toit.
À Alençon, il est encore tôt pour décider d’y faire étape mais le topo n’indique pas de camping à Carrouges, prochaine grosse bourgade. Bagnoles de l’Orne me semble loin d’autant que le trajet s’annonce vallonné. Renseignements pris à l’office du Tourisme, dont l’hôtesse téléphonera obligeamment à la mairie, le Camping de Carrouges n’ouvre qu’en juillet-août mais je pourrai y planter ma tente, sans pouvoir faire usage des installations.
Je pars donc dans cette direction avec la Butte Chaumont en point de mire. Cette éminence normande fait saillie dans la plaine environnante et son contournement s’accompagne de quelques côtés significatives.
Je parviens néanmoins sans peine à Carrouges dont le château est en basse ville. La rue qui y conduit offre une belle perspective plongeante sur le châtelet qui marque l’entrée du parc.
Je flâne un moment dans ses jardins et compte tenu de l’heure décide de poursuivre vers Bagnoles de l’Orme qui n’est plus qu’à vingt-cinq kilomètres.
Ce dernier tronçon sous le soleil sera un vrai plaisir, se concluant pas une longue ligne droite en forêt. J’arriverai sans peine à Bagnoles de l’Orne dont j’éviterai le centre ville pour me rendre directement au camping, sur la route de Couterne.
L’ancienne gare.
L’église romane Saint Paterne de Bellou sur Huisne. Je ne verrai pas son retable baroque.

Comme de bien entendu, à côté de l’église le café.
Photo de famille alors qu’à l’horizon s’esquisse une éclaircie.
Mauves sur Huisne, outre le Pont Catina, vaut le détour pour le point de vue. Ici, l’église Saint Pierre du XIIIème siècle.
Le pont Catinat.
Un porche original.
Le long de la voie verte vers Mortagne au Perche.
« Le Perche » hebdomadaire local.
L’édition de ce 03 juin 2015.
Mortagne au Perche, dont la visite aura été sans doute trop sommaire, négligeant entre autres les 27 cadrans solaires, curiosités de la ville.
Paysage du Perche.
L’un des nombreux panneaux d’information qui jalonnent la voie verte.
A visiter paraît-il.
Au delà du caractère désuet du panneau indicateur, j’apprécie particulièrement la sonorité des noms des villages indiqués.
Alençon – La Maison d’Ozé, siège de l’office du tourisme.
La Halle au blé, devenue médiathèque.
La Butte Chaumont (378 m), dont le contournement anime cette étape, domine la plaine.
Cuissai, une côte nous attend à la sortie.
L’église Saint Pierre de La Roche Mabile.

Carrouges : la perspective vers l’entrée du château.
Les douves.
L’église de Lignières
Vaste et paisible emplacement au camping du Clos Normand entre Bagnoles de L’Orne et Couterne. Très bon accueil.
A SUIVRE