Enfin, une belle journée d’hiver pouvait se dire le cycliste nanti pour qui le froid sec pimente la randonnée plutôt qu’il ne constitue un désagrément.
La perspective d’une belle journée m’aura fait préférer effectuer une dernière sortie VTT plutôt que de renouer avec la route. Pas de Retrouvailles donc cette année, direction Roost Warendin pour la Première sortie d’hiver organisée par le Cyclo Club Roost Warendinois.
Un vent glacial était là pour m’accueillir au sortir de la voiture laissant présager qu’il faudrait faire avec… et contre. Le court moment passé à me chausser et à monter ma roue avant suffit à me refroidir.
Agréable contraste, la salle offrait chaleur thermique et de l’accueil.
Les premiers kilomètres permettront de poursuivre l’entreprise de montée en température en moulinant gentiment. Le terril de Râches nous attendait avec un sol durci rendant le pédalage sans comparaison avec celui de dimanche dernier. Il fallait néanmoins se garder de piégeuses ornières gelées.
Sorti du terril, chemins de terre ou pavés constituaient l’essentiel du cheminement. La semaine écoulée avait permis d’assécher les chaussées rendant la progression aisée et le premier ravitaillement, posté à 16 km, me prit par surprise.
Peu après la bifurcation avec le 34 km, la voie verte nous emmenait facilement vers Bersée. Mons en Pévèle se profilait rapidement au terme d’un long secteur pavé. Grimpant vers la Sablière, j’appréhendais ce passage dont je gardais d’une précédente randonnée hivernale le souvenir d’une longue portion boueuse. Il n’en fut rien et fruit sans doute d’une réfection du chemin et du temps sec des ces derniers jours, cette partie fut très roulante.
Les éminences n’étant pas légion dans les environs, soucieux d’exploiter au mieux celles dont nous disposons, les organisateurs nous feront descendre pour remonter ensuite vers le Pas de Roland par un étroit chemin. Routards et vététistes s’y retrouvaient pour un second ravitaillement.
Si le chevalement de Roost Warendin se devinait des hauteurs de Mons en Pévèle, il n’en restait pas moins 16 km à parcourir, aidés néanmoins par un vent plutôt favorable.
Passée la plaque d’entrée de ville, il n’en fallait pas conclure trop hâtivement que nous étions arrivés. Nous faisant tourner de façon un peu imprévue à droite, le circuit nous entraînait dans une succession de méandres, de courtes montées et descentes sur les restes d’un terril pendant près de 4 km.
Seule la vue des postes de lavage de l’autre côté d’un bras d’eau permettait de conclure sans hésitation que la fin était proche.
Si le sol gelé au départ avait pu nous faire imaginer garder des machines à peu près propres, les premiers rayons de soleil et le dégel qui s’en suivit ruinèrent rapidement cet espoir. Les postes de lavage étant alimentés par le pompage d’eau non potable, c’est sans état d’âme que j’utilisai l’un des nombreux jets d’eau pour ôter le plus gros de la boue.
Parcours sympathique et belle réussite pour cette première sortie d’hiver.
Le café était particulièrement apprécié en ce matin frisquet.
Côté cyclos, il est encore tôt
Côté VTT ça commente à arriver.
Les marcheurs ne devraient pas tarder.
Encore quelques détails à régler.
VTT, les inscriptions vont bon train (300 participants annoncés au ravitaillement).
Roland Decoster met la dernière main au panneau d’information expliquant le balisage, fort bien fait au demeurant.
Les deux parcours VTT.
Premiers départs
Roland Decoster m’avait prévenu en m’expliquant le parcours qu’il ne fallait pas se soucier du panneau car nous n’allions pas à l’Escarpelle. Ceci me permettra de donner la répartie à un riverain suspicieux qui me faisait observer l’existence du panneau.
Lever de soleil sur le terril de Râches.
Ravitaillement commun pour le 34 et le 48 km.
Entre peinture au sol et fléchage vertical, pour se perdre il fallait vraiment le vouloir.
Ca monte venant de Bersée vers Mons en Pévèle.
Pas de difficulté en VTT pour absorber cette longue portion pavée.
Deuxième montée vers Mons en Pévèle et le Pas de Roland. A cet endroit cela ne grimpe pas encore trop et l’étroitesse du chemin n’est pas trop anxiogène, les deux haies formant des bordures hospitalières.
Il n’en va pas de même quelques dizaines de mètres plus loin où la pente s’accentue et la haie de droite fait place à une clôture en fil de fer barbelé. Le cycliste dont on ne voit que la roue avant s’y sera fort empêtré et malgré mon aide, aura bien du mal à s’en décrocher.
Le terril de Râches se profile et le chevalement de la fosse 9 de Roost Warendin se devine.
Le voici d’un plus près, seul vestige de la mine de l’Escarpelle, alors que l’arrivée est proche.
Le traditionnel sandwich.
Des postes de lavage en nombre, concluaient ce brevet très bien organisé.