Catégories
Brevet Cyclotourisme

Brevet souvenir Pierre Cosyn – Linselles 2012

De belles éclaircies pour cette édition 2012

Enfin un brevet où je roule en cuissard et en maillot. En avons-nous définitivement fini avec les collants, blousons et sur-chaussures ? Si le coupe-vent n’était pas superflu au départ et particulièrement dans les zones ombragées on put assez vite s’en passer.

Le vent soutenu était d’une tiédeur oubliée.

Les conditions météo étaient donc idéales pour profiter pleinement de ce brevet que le temps maussade l’an dernier n’avait pas permis d’apprécier pleinement.

Ainsi en est-il des petites routes tounicotant du Ferrain aux Weppes. A bien regarder en direction du Sud on devine par endroits l’agglomération Lilloise, mais de part et d’autre ce ne sont que fermes et pâtures.

J’avais également oublié le contournement de Bailleul pour rejoindre Saint-Jans Cappel et les beaux panoramas sur les Monts des Flandres.

L’ascension du Mont Noir par la route du Parc et le franchissement de la côte de la rue de Neuve Eglise à la sortie de Bailleul étaient au rendez-vous pour pimenter un peu ce parcours plat et roulant.

Le parcours est balisé par le sigle LC, en blanc, qu’il est plus pratique de récupérer sur le contour de l’église.

Repérages avant le départ

J’ai croisé à l’entrée de Linselles des petits groupes qui entamaient le circuit mais les gros pelotons arrivent seulement tel le club de Roncq qui présentera la plus forte délégation.

Un arrêt pour ôter mon coupe vent aux abords de Verlinghem sera l’occasion de quelques photos.

Premier ravitaillement près de Stenwerck et toujours des Roncquois.

Beaux arbres près de Bailleul.

Bailleul près de beaux prés.

Sillons sans sang impur.

Le parcours du 108 km.

Vous pouvez retrouver la trace GPS enregistrée par Gérard Colin en suivant ce lien :

http://connect.garmin.com/activity/189794189

Catégories
Brevet Cyclotourisme

Les routes de Saint-Louis – Leers 2012

Cycleers, un club bien organisé et bien équipé

Une fête de quartier le samedi soir et ses rangements dominicaux subséquents, le premier tour des législatives, un temps qu’on annonçait pluvieux m’ont détourné de Lille – Val Joly, initialement inscrit à mon calendrier, pour un brevet plus local.

Tenté par la route des sorcières que j’avais appréciée l’an dernier c’est finalement sur celles de Saint-Louis au départ de Leers que j’ai dirigé mes roues.

J’ai cru un moment qu’il s’agissait d’un brevet à tonalité historique nous conduisant sur les traces du roi de France. N’ayant qu’une connaissance très approximative de la vie du bon monarque, je m’étais imaginé que peut-être était-il venu en nos contrées s’approvisionner en jus de houblon avant d’affronter l’aride Palestine.

Je découvrirai rapidement, après visite du site Internet du club, qu’en fait de Saint-Louis, il s’agit du cercle de ce nom, organisateur de la randonnée et plus particulièrement sa section cyclotouriste Cycleers.

La météorologie n’est pas une science exacte et ce dimanche nous ne pouvions que nous en réjouir, la pluie annoncée étant remplacée par un ciel azuréen à l’heure où je me mets en route. Il n’en faut pas davantage pour que j’éprouve une certaine jubilation à pédaler au soleil, au sec et sans vent. Pas d’autre idée en tête que de profiter de cette parenthèse inattendue.

Je trouve facilement le départ et fais un brin de causette avec Yves-Marie Verbecke avant de me lancer dans le quatre-vingt quinze kilomètres.

Le parcours présente comme seule difficulté le Mont de l’Enclus abordé approximativement à mi route. Préalablement, l’itinéraire légèrement vallonné et agrémenté de changements de direction qui invitent à des reprises en danseuse, procure de belles vues de la campagne environnante.

On suit également le canal de Bossuit et l’Escaut avant de rejoindre Escanaffles et attaquer le point culminant de cette sortie. Quelques côtes suivront, dont celle de Mourcourt, mais rien de très méchant.

L’itinéraire, balisé par les initiales CL peintes en blanc est le suivant :

Leers (salle municipale des fêtes, derrière l’église), Leers nord, Saint-Léger, Dottignies, Bellegem, Moulin, Canal de Bossuit, Bossuit, Escaut, Escanaffles, Mont de l’Enclus, Orroir, Amougies, Celles, Velaines, Melles, Mourcourt, La Goudinière, Vert Chemin, Producteur de pommes, Cavrinnes, Herinne, Warcoing, Saint-Léger, Leers nord, Leers.

Un brevet sympathique donc qui à défaut de découvertes historiques nous promène dans la campagne avec juste ce qu’il faut de dénivelé pour ne pas s’ennuyer.

A peine cinq ou six kilomètres parcourus et déjà un arrêt photo. Je ne résiste pas aux effets de lumières produits par les sillons, même si je sais que le résultat est souvent en deçà de la réalité.

Une pensée pour les cyclos du Paris Roubaix qui doivent entamer les premiers secteurs pavés. Heureusement que la météo n’est pas celle prévue. La pluie des jours précédents doit à elle seule rendre les routes suffisamment boueuses.

On croise de belles fermes.

Au ravitaillement une jeune bénévole dans ses œuvres.

Traditionnel sandwich – boisson.

Yves-Marie Verbeke en compagnie du président du club SMCA Wattrelos.

Catégories
Cyclotourisme

Houplines, Vallée de la Lys

C’est un trou de verdure où chante une rivière

La préparation d’un événement familial qui déroulait ce week-end m’a empêché de rendre compte de Lille-Hardelot, ce sera fait cette semaine j’espère. Pas de vélo donc ce week-end alors que le temps était idéal.

Tout au plus ai-je joué les livreurs, mes sacoches pleines jusqu’à la gorge de baguettes, brioches et autres pains. J’ai également pu m’éclipser dimanche soir et profiter de cette villégiature à Houplines pour rouler quelques kilomètres dans la campagne et sur les bords de la Lys. La lumière était particulièrement agréable en cette fin de journée et j’ai sans doute autant fait de kilomètres que de photos.

En voici quelques unes.

Pour débuter, le cimetière britannique de la ferme Buterne, légèrement en retrait de la D 945, bordé par la Becque de la Prévoté.

Ensuite le barrage et l’écluse peu avant le pont Bayard, dont le bleu et le blanc ne dépareraient pas dans certaines iles grecques.

Enfin pour conclure, quelques enseignes vestiges probables d’estaminets.

Catégories
Brevet Cyclotourisme

La belle sauce, heu, les belles censes 2012

Les vaches manifestent une relative indifférence aux conditions climatiques.

J’avais fait confiance aux prévisions en ligne de Météo France qui annonçaient quelques averses samedi après-midi et un temps sec dimanche matin. Mauvaise pioche, Grouchy vint samedi et Blücher dimanche.

Comptant ferme sur des éclaircies, je choisis un habillement doublement modulable avec maillot et coupe-vent à manches amovibles. Je fais fi de la pluie qui m’accueille en sortant de chez moi, l’air embaume le lilas et le ciel au loin troque sa teinte anthracite contre un gris souris.

A Anstaing, sans être l’affluence des grands jours les cyclos arrivent de façon continue.

Toujours confiant dans une amélioration du temps, je m’inscris pour la plus longue distance, cent quinze kilomètres, qui amène jusque dans les Frasnes.

Au bout de quinze kilomètres ma détermination faiblit et j’entrevois la possibilité d’un itinéraire bis. Certes le vélo est un sport de plein et il faut s’apprêter à la pratique par tous les temps mais mes pieds trempés, faute de sur-chaussures, militent ardemment pour une sortie écourtée

A l’approche du Mont Saint Aubert, j’aspire à franchir ses flancs histoire de me réchauffer, las ce sera pour le retour.

Je délaisse le cinquante kilomètre écoutant mon courage plutôt que mes pieds et poursuis ma route arrosée.

A la bifurcation entre le soixante-quinze et le cent-quinze, je résiste sans trop de difficulté à l’invitation d’une légère embellie à poursuivre sur le parcours long.

Je ne sais si les ravitailleurs de cet itinéraire auront vu passer beaucoup de monde. Le soixante-quinze m’a paru lui-même peu fréquenté, n’ayant été dépassé que par un ou deux cyclistes et il y a fort à parier que le plus gros des trois cent-cinquante six participants a choisi le cinquante-kilomètres.

Le parcours du soixante-quinze kilomètres présente peu de difficultés, la principale étant le franchissement du col de Jubaru. Les censes sont au rendez-vous, même si l’on évite la ferme de Barbissart qui en est un des fleurons (cf. l’article sur le Mont Saint-Aubert d’août 2011)

L’itinéraire est le suivant :

Anstaing, Petit Paris, Carrefour Market Baisieux, Blandin, Route de Courtrai feux tricolores, Route de Renaix, Mourcourt, Thimougies, Quartes, Velaines, Route de Renaix, Col du Jubaru, Kain centre, Kain piste, Feux route nationale, Templeuve, Willems Place, Baisieux passage à niveau, Maréquaix, Chereng Eglise, Gruson, Anstaing.

Départ, salle polyvalente, rue Marie Curie

Le parcours est balisé au sol par un “A” bleu-vert surmonté d’une flèche qui ressemble à une fusée.

Ah, s’il faisait soleil…

Les gâteaux sont au sec et non pas secs.

Ah, s’il faisait soleil…