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Les belles censes – Anstaing 2016

Post author Par emizzi
Post date 8 Mai 2016
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Il fallait parfois peiner pour prendre de la hauteur dans les Frasnes mais les points de vue étaient au rendez-vous.

Encore un beau dimanche et un beau brevet. 2016 aura été un bon cru pour le club cyclo d’Anstaing avec un temps estival et une fréquentation aussi élevée que le mercure, sept cents participants annoncés lors de l’arrêt au premier ravitaillement.

Il faisait bon retrouver cuissards et maillots à manches courte, espérant que serre-têtes, tours de cous, collants et sur-chaussures, resteront au placard jusque l’hiver prochain.

Parmi les quatre distances proposées aux routards, le 110 km était le plus tentant avec une incursion dans les Frasnes et ses côtes parfois intenses. Au GPS de Christine, le circuit cumule 900 m de dénivelé.

De fait, les choses sérieuses commencent avec le Trou Robin. Peu après, une côte pavée, pas trop méchante, sera suivie de celle du Saule pendu, tout aussi pavée mais bien plus raide.
Je garde ensuite le souvenir de deux grimpettes un peu significatives avant de rejoindre la plaine. Quelques belles descentes bien sûr, dont une rafraichissante en sous-bois. Le franchissement du col de Jubaru puis la remontées vers le Reposoir, lieu du second ravitaillement, seront les dernières difficultés du parcours.

De nombreux points de vue sont la contrepartie de ce circuit vallonné. Plutôt sensible au plaisir de rouler je ferai finalement ce dimanche peu de photos de paysages et ne saisirai qu’un faible échantillon de toutes les censes qui bordent le parcours.

L’itinéraire du 110 km est le suivant :

Anstaing, Tressin, Carrefour Market Baisieux, Blandin, Route de Courtrai feux tricolores, Route de Renaix, Thimougies, Beclers, Le Trou Robin, Route de Grandmetz, Moustier, Lieu Pire, Le Saule Pendu, Le Dieu des Monts, Rue Hogenne, La Croisette, Château d’Anvaing, Forest, Popuelles, Velaines, Route de Renaix, Col du Jubaru, Ferme du Reposoir, Feux route nationale, Templeuve, Willems mairie, Willems base de loisirs, Baisieux passage à niveau, Maréquaix, Tressin, Anstaing.
Départ, salle polyvalente, rue Marie Curie.

Le balisage au sol est constitué d’un “A” bleu-vert surmonté d’une flèche qui ressemble à une fusée. Les marques sont bien visibles et abondantes, parfois tardives à l’approche d’un changement de direction. N’hésitez pas à suivre les traces.

A sept heures les participants sont encore peu nombreux, mais tout vient à point à qui sait attendre. Le peloton de Wavrin que l’on reverra dans ses œuvres est chaud bouillant prêt à démarrer, mais il en manque un…… qui arrive avec une bonne excuse qui fait bien rigoler ses copains.Les voila partis. Christine qui n’a pas revêtu la tenue du VC Roubaix. Les Fallet eux sont identifiables. Premier ravitaillement où il sera question de tracteurs dont un ou deux rencontrés ce matin, toutes herses dehors, firent peu de cas des cyclistes croisés. Il valait mieux tenir sa droite.

Du haut de la côte du Trou Robin on devine Montreuil au bois…

et au loin le Mont de l’Enclus (enfin je crois).

Le panneau qui annonce la descente est un peu passé mais l’on devine bien les 15%, qui s’appliquent aussi à la montée.

La côte se finit avec le sourire. L’avant garde du groupe de Wavrin. Il n’y a pas qu’avec les tracteurs qu’il se faire petit. Une des nombreuses censes croisées le long de ce circuit. Les vaches aussi se mettent à l’ombre (j’en ferai bien le titre d’un roman… encore faut-il l’écrire). Le coq wallon protège les grenouilles.Il fait jour, pas de crapaud noctambule, il n’y a qu’à laisser filer dans cette longue descente. Le Mont Saint Aubert approche… … et le second ravitaillement. Avec le soleil dans le dos difficile de ne pas faire dans le contre jour. Un changement de direction, procure un bon éclairage. Mais les cyclistes se font rares, je n’ai pas la patience d’attendre, ce sera ma dernière photo du jour.

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Brevet Cyclotourisme

Des Weppes à l’Artois – Radinghem 2016

Post author Par emizzi
Post date 1 Mai 2016
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Il fallait partir tôt pour parcourir les 120 km sans rentrer à une heure trop tardive. Je n’ai pas franchement réussi, c’est du moins ce que m’a fait comprendre ma femme qui était un peu affamée à mon retour.

Si ce brevet nous faisait croiser les traces de celui organisé dimanche dernier par le club de Carvin, l’ambiance était toute autre, les paysages transformés par un soleil régnant sur un ciel vierge de nuages.

Il faisait encore frais quand je quittai Mons en direction de Radinghem, ayant opté pour une tenue de type pelure d’oignon. De fait, parti en maillot à manches longues doublé d’un coupe vent, je rentrerai en manches courtes au terme de différentes variations rendues possible par la modularité de mes vêtements et ma sacoche de guidon.

L’inscription fut l’occasion de m’entretenir avec Bernard Edme, président du club, qui me confirma que le projet de donner une tonalité historique au parcours évoquée l’an dernier s’était concrétisée, non sans quelques difficultés nées de la coexistence de plusieurs manifestations, dont une course de côte à Hersin Coupigny. Mais l’administration départementale fut aidante et les obstacles levés.

En route donc vers l’Artois. De Bully, on commence à apercevoir nettement les collines mais les choses sérieuses ne commencent qu’à Boyeffles avec une longue mais régulière montée. Servins et son ravitaillement est vite arrivé. Les participants du 80 km entament leur route de retour alors que ceux du 120 km prennent la direction d’Alblain Saint Nazaire et différents lieux de mémoire. Nous délaissons la côte qui conduit à Notre Dame de Lorette pour nous attaquer à celle de Vimy d’où l’on aperçoit dans le lointain les vestiges des tours de l’Abbaye du Mont Saint Eloi, prochaine éminence au programme.

Venant de Maroeuil en suivant la paisible vallée de la Scarpe, au pied de Mont Saint Eloi la route bifurque à droite et nous met dans la pente sans ménagement. Plusieurs y laisseront des forces. La suite du parcours ne présentera pas de difficultés quittant les collines par la grisante descente d’Olhain.

Retrouvant la plaine, un vent de côté viendra corser le retour.

Beau brevet donc aux paysages variés, riches en couleurs en cette saison et magnifiés par une belle lumière.

Le balisage au sol était bien visible et judicieusement placé. Le ravitaillement était adapté au nombre de participants.

Un brevet comme on les aime, d’autant que le parcours n’est jamais vraiment le même. Merci aux organisateurs.

A inscrire donc dans vos tablettes si vous n’avez pas encore eu l’occasion d’y participer.

Les RW au départ de la salle Octave Bajeux vous permettront, un temps, de découvrir les différents circuits proposés.

C’est bon, je ne me suis pas trompé de jour.

Découper les bulletins d’inscription, prendre des photos, il faut être polyvalent. Un accueil café coloré.Pour les trente ans nous aurons droit à une gourde à l’arrivée. Cinq parcours route auxquels s’ajoutent les parcours VTT et marche.Difficile de prendre cette photo avec des sujets au soleil et d’autres à l’ombre.Cela faisait longtemps que je n’avais pas photographié une enseigne peinte.Déjà Servins et le ravitaillement. Nous ne ferons pas l’ascension de Notre Dame de Lorette, ce qui me donnera l’occasion de repérer cette enseigne du temps des PTT.Nous grimperons par contre jusqu’au mémorial canadien de Vimy.De cette trouée nous apercevons Mont Saint Eloi qui nous attend. Le cimetière militaire de La Targette et son trop grand nombre de croix. La paisible vallée de la Scarpe qui nous conduit de Maroeuil à Mont Saint Eloi. L’ascension de Mont Saint Eloi en fera souffrir quelques uns. A l’approche du sommet, la pente est moins rude. Redescendu d’une trentaine de mètres, on est davantage dans le dur. Une petite pause en haut de la pente redonnera du tonus à ce cycliste comme on le verra.Pimpant pigeonnier.Les ruines de l’abbaye en pleine lumière. Il ne reste plus que quelques kilomètres.

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Brevet Cyclotourisme VTT

Entre deux monts – Dwars door de 2 bergen – Pottes 2015 (1/3)

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Post date 8 novembre 2015
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Les « Crazy Wheels » ont-ils le secret de dévotions propres à attirer le beau temps ? Toujours est-il que cette édition 2015 s’est déroulée, comme la précédente, dans une douceur inhabituelle à cette période de l’année.

Gardant un très bon souvenir du brevet de l’an dernier, l’édition 2015 ne m’aura pas déçu.

Si le parcours était dans les grandes lignes très proche de celui de l’année précédente, il se déroulait en sens inverse ce qui, outre le fait de changer de perspective, plaçait le Mont l’Enclus, seule éminence du circuit de 45 kilomètres, proche du départ. Chemins agricoles et, dans une moindre proportion, routes secondaires nous y conduiront sans trop de difficultés.

Son ascension se fera sur une route viabilisée. Cela peut paraître dommage pour un brevet VTT mais constituera finalement une bonne mise en jambes pour affronter le passage en sous-bois plutôt accidenté. Le sol en forêt n’était cependant pas trop détrempé et les pneus accrochaient encore malgré les feuilles mortes.

Agréable ambiance automnale sous le couvert de ramures dont un soleil encore bien présent avivait le rougeoiement.

Les feuillages désormais plus ajourés laissaient entrevoir par endroits la plaine en contrebas. Mais mieux valait porter le regard vers le sol et tenter de débusquer les racines traçantes affleurant sous les feuilles et habiles à vous faire déraper.

Une ultime descente entre champs de maïs puis pâtures nous ramenera sur le plat avec rapidement le Mont Saint Auber en point de mire. Il sera cependant réservé aux parcours les plus longs, le vent étant là par ailleurs pour contrarier notre retour.

Agréable brevet donc, au cheminement diversifié, très bien balisé.

Les ravitaillements étaient copieux et variés.

Je maintiens donc les 4 étoiles décernées l’an dernier et vous conseille d’inscrire cette sortie à votre calendrier 2016.

Vu le nombre de photographes présents sur circuit, dont Yves-Marie Verbeke que je n’avais plus croisé depuis de nombreux mois, chacun devrait pouvoir trouver sa photo sur les différents blogs consacrés au cyclotourisme dans la région.

Voici ma contribution en trois parties.

Plusieurs très jeunes participaient comme on le verra par la suite.Départ sous le soleil. Je verrai deux de ces VTT à pneus extra larges dits « Fat Bikes ». Si vous voulez en savoir plus sur leur usage, vous pouvez consulter ce blog. Il comporte une vidéo assez impressionnante. Le Mont de l’Enclus nous attend.Ce qui ne m’empêche pas de faire une rapide halte « Vaches ». Début de la portion en sous-bois et premier tronçon un peu raide. Rien d’affreux tout de même, le sol n’est pas encore trop détrempé sous les feuilles. Il ne faiblit pas.Cela s’annonçait plutôt bien pour ce jeune cycliste en second plan…… mais patatras, c’est chute.Le temps de se remettre sur ses roues, et c’est reparti.

A suivre, les participants sont nombreux.

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Cyclotourisme Randonnées

Véloscénie (3/5) – Bellou sur Huisne – Bagnoles de l’Orne

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Post date 25 octobre 2015
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Passé Alençon, retour à des routes départementales moins rectilignes et plus vallonnées.

Voici la suite de ma randonnée, Paris – Mont Saint Michel.

Si vous avez manqué les épisodes précédents :

Paris-Chartres

Chartres – Bellou sur Huisne

Pluie du matin n’effraie pas le pèlerin. Celle-ci ne m’empêchera donc pas de me livrer à mes préparatifs matinaux alors que je l’entends crépiter sur le toit. Elle ne durera pas et j’éviterai le démontage sous la pluie que j’envisageai avec une petite appréhension, même si ma tente le permet.

Il fait encore frais ce matin mais le vent est moins fort. Rapidement se dessine à l’horizon une bande bleu pastel que j’espère annonciatrice d’une éclaircie. Celle-ci sera au rendez-vous à Mauves sur Huisne pour y photographier le Pont Catinat, massive construction en arc datant du début du 17ème. Le détour offre un joli dénivelé qui rompt la relative monotonie de la voie verte s’agissant du relief.

Il en sera de même, une trentaine de kilomètres plus loin pour accéder à Mortagne au Perche, gros bourg médiéval. Une longue côte rectiligne y conduit mais dont la pente reste acceptable, même si je dus dans sa partie terminale appuyer sur les pédales.

Courses faites, la suite du trajet vers Alençon se déroule sans difficultés.

Mele sur Sarthe propose deux aires de pique- nique. Je délaisserai celle de la base de loisirs au profit d’une qui borde la voie, sans doute moins bucolique, mais proposant des supports en bois bien exposés propres à faire sécher mon double toit.

À Alençon, il est encore tôt pour décider d’y faire étape mais le topo n’indique pas de camping à Carrouges, prochaine grosse bourgade. Bagnoles de l’Orne me semble loin d’autant que le trajet s’annonce vallonné. Renseignements pris à l’office du Tourisme, dont l’hôtesse téléphonera obligeamment à la mairie, le Camping de Carrouges n’ouvre qu’en juillet-août mais je pourrai y planter ma tente, sans pouvoir faire usage des installations.

Je pars donc dans cette direction avec la Butte Chaumont en point de mire. Cette éminence normande fait saillie dans la plaine environnante et son contournement s’accompagne de quelques côtés significatives.
Je parviens néanmoins sans peine à Carrouges dont le château est en basse ville. La rue qui y conduit offre une belle perspective plongeante sur le châtelet qui marque l’entrée du parc.

Je flâne un moment dans ses jardins et compte tenu de l’heure décide de poursuivre vers Bagnoles de l’Orme qui n’est plus qu’à vingt-cinq kilomètres.

Ce dernier tronçon sous le soleil sera un vrai plaisir, se concluant pas une longue ligne droite en forêt. J’arriverai sans peine à Bagnoles de l’Orne dont j’éviterai le centre ville pour me rendre directement au camping, sur la route de Couterne.

L’ancienne gare. L’église romane Saint Paterne de Bellou sur Huisne. Je ne verrai pas son retable baroque. Comme de bien entendu, à côté de l’église le café.Photo de famille alors qu’à l’horizon s’esquisse une éclaircie.

Mauves sur Huisne, outre le Pont Catina, vaut le détour pour le point de vue. Ici, l’église Saint Pierre du XIIIème siècle. Le pont Catinat. Un porche original. Le long de la voie verte vers Mortagne au Perche. « Le Perche » hebdomadaire local.

L’édition de ce 03 juin 2015. Mortagne au Perche, dont la visite aura été sans doute trop sommaire, négligeant entre autres les 27 cadrans solaires, curiosités de la ville. Paysage du Perche. L’un des nombreux panneaux d’information qui jalonnent la voie verte. A visiter paraît-il.

Au delà du caractère désuet du panneau indicateur, j’apprécie particulièrement la sonorité des noms des villages indiqués. Alençon – La Maison d’Ozé, siège de l’office du tourisme. La Halle au blé, devenue médiathèque. La Butte Chaumont (378 m), dont le contournement anime cette étape, domine la plaine.

Cuissai, une côte nous attend à la sortie. L’église Saint Pierre de La Roche Mabile. Carrouges : la perspective vers l’entrée du château.Les douves. L’église de Lignières Vaste et paisible emplacement au camping du Clos Normand entre Bagnoles de L’Orne et Couterne. Très bon accueil.