Il fallait partir tôt pour parcourir les 120 km sans rentrer à une heure trop tardive. Je n’ai pas franchement réussi, c’est du moins ce que m’a fait comprendre ma femme qui était un peu affamée à mon retour.
Si ce brevet nous faisait croiser les traces de celui organisé dimanche dernier par le club de Carvin, l’ambiance était toute autre, les paysages transformés par un soleil régnant sur un ciel vierge de nuages.
Il faisait encore frais quand je quittai Mons en direction de Radinghem, ayant opté pour une tenue de type pelure d’oignon. De fait, parti en maillot à manches longues doublé d’un coupe vent, je rentrerai en manches courtes au terme de différentes variations rendues possible par la modularité de mes vêtements et ma sacoche de guidon.
L’inscription fut l’occasion de m’entretenir avec Bernard Edme, président du club, qui me confirma que le projet de donner une tonalité historique au parcours évoquée l’an dernier s’était concrétisée, non sans quelques difficultés nées de la coexistence de plusieurs manifestations, dont une course de côte à Hersin Coupigny. Mais l’administration départementale fut aidante et les obstacles levés.
En route donc vers l’Artois. De Bully, on commence à apercevoir nettement les collines mais les choses sérieuses ne commencent qu’à Boyeffles avec une longue mais régulière montée. Servins et son ravitaillement est vite arrivé. Les participants du 80 km entament leur route de retour alors que ceux du 120 km prennent la direction d’Alblain Saint Nazaire et différents lieux de mémoire. Nous délaissons la côte qui conduit à Notre Dame de Lorette pour nous attaquer à celle de Vimy d’où l’on aperçoit dans le lointain les vestiges des tours de l’Abbaye du Mont Saint Eloi, prochaine éminence au programme.
Venant de Maroeuil en suivant la paisible vallée de la Scarpe, au pied de Mont Saint Eloi la route bifurque à droite et nous met dans la pente sans ménagement. Plusieurs y laisseront des forces. La suite du parcours ne présentera pas de difficultés quittant les collines par la grisante descente d’Olhain.
Retrouvant la plaine, un vent de côté viendra corser le retour.
Beau brevet donc aux paysages variés, riches en couleurs en cette saison et magnifiés par une belle lumière.
Le balisage au sol était bien visible et judicieusement placé. Le ravitaillement était adapté au nombre de participants.
Un brevet comme on les aime, d’autant que le parcours n’est jamais vraiment le même. Merci aux organisateurs.
A inscrire donc dans vos tablettes si vous n’avez pas encore eu l’occasion d’y participer.
Les RW au départ de la salle Octave Bajeux vous permettront, un temps, de découvrir les différents circuits proposés.
C’est bon, je ne me suis pas trompé de jour.
Découper les bulletins d’inscription, prendre des photos, il faut être polyvalent.
Un accueil café coloré.
Pour les trente ans nous aurons droit à une gourde à l’arrivée.
Cinq parcours route auxquels s’ajoutent les parcours VTT et marche.
Difficile de prendre cette photo avec des sujets au soleil et d’autres à l’ombre.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas photographié une enseigne peinte.
Déjà Servins et le ravitaillement.
Nous ne ferons pas l’ascension de Notre Dame de Lorette, ce qui me donnera l’occasion de repérer cette enseigne du temps des PTT.
Nous grimperons par contre jusqu’au mémorial canadien de Vimy.
De cette trouée nous apercevons Mont Saint Eloi qui nous attend.
Le cimetière militaire de La Targette et son trop grand nombre de croix.
La paisible vallée de la Scarpe qui nous conduit de Maroeuil à Mont Saint Eloi.
L’ascension de Mont Saint Eloi en fera souffrir quelques uns. A l’approche du sommet, la pente est moins rude.
Redescendu d’une trentaine de mètres, on est davantage dans le dur.
Une petite pause en haut de la pente redonnera du tonus à ce cycliste comme on le verra.
Pimpant pigeonnier.
Les ruines de l’abbaye en pleine lumière.
Il ne reste plus que quelques kilomètres.