Temps idéal pour cette édition 2012 du Chicon Bike Tour au départ de Faumont. Il faisait sec et froid, mais pas trop grâce au soleil généreux et à l’absence de vent. Le sol avait durci par rapport au dimanche précédent mais des flaques et plaques boueuses demeuraient néanmoins, notamment en sous bois.
Les participants étaient au rendez-vous, les organisateurs en ayant dénombré 998 pour le seul VTT. Autant dire que l’on était rarement seul, quoique sur la partie propre au circuit de 40 km la fréquentation était moindre. Les bénévoles quant à eux n’ont pas chômé pour nourrir et hydrater tout ce monde.
Le parcours plat pour l’essentiel était agréable, offrant des terrains et des ambiances variés.
Rien à reprocher aux organisateurs si ce n’est le choix du nom. Pourquoi diable choisir un nom anglicisé alors que la langue française ne manque pas d’alternatives ?
J’ai pris beaucoup de plaisir à faire ce deuxième brevet VTT mais je vais sans doute revoir ma pratique en matière d’acheminement vers le lieu de départ. J’ai pour principe de pas prendre la voiture et de me rendre aux départs en vélo, mais j’avoue hésiter à persister dans cette attitude s’agissant du VTT, moins rapide sur route que le vélo éponyme. Vais-je me résoudre à dégrader mon bilan carbone ? J’entrevois un moyen terme qui serait de ne faire qu’une partie du trajet en voiture.
A suivre.
En attendant quelques photos.
Il fait encore nuit quand je traverse Attiches.Le jour se lève vers Mérignies.
Forte affluence pour les inscriptions.Mais l’organisation est efficace qui permet une bonne fluidité.
Non, non, ce n’est pas le fruit d’un carambolage en chaîne…C’est juste le ravitaillement.Nouveau départ au soleil.
C’est fini. Un léger bouchon pour accéder aux boisson, soupe, sandwich, chicon. La queue côté pile.Côté face.Près de 2000 participants à pied et à vélo.Les circuits.
Après des problèmes de disque dur, une coupure de ligne ADSL a perturbé l’alimentation de ce blog. Toute ressemblance avec les conditions météorologiques sur la région ce dernier dimanche est complètement improbable
Comme dit le proverbe «C’est l’occasion qui fait le larron ». Mon beau frère ayant oublié ses papiers chez ses parents à Dunkerque, je me suis proposé d’aller les y rechercher… en vélo bien sûr.
J’avais néanmoins assorti mon offre de services d’une condition qui était de ne pas être confronté à des conditions météorologiques trop défavorables. Météo France annonçait un temps couvert mais sec et un vent de 30 km/h avec rafales à 55 km direction sud-sud-ouest donc a priori plutôt favorable à l’aller. Les prévisions du dimanche matin sur France Inter confirmait le temps couvert et annonçait quelques pluies éparses suivies d’éclaircies.
Confiant dans ces prévisions je quittai Mons sous un ciel gris anthracite. La suite des évènements, confortée par diverses expériences antérieures démontrera le caractère tout relatif de la notion de pluies éparses. En fait, je crois comprendre qu’il faut la comprendre non comme une répartition équilibrée de rares ondées sur l’ensemble du territoire concerné mais plutôt comme la possible survenue d’averses sur une portion du dit territoire. Ceci fait que si à un échelon que l’on pourrait qualifier de macro spatial on peut parler de rareté, pour le quidam qui se trouve dans la zone hydratée le terme paraît impropre voir carrément fallacieux.
Pour en revenir à mon périple, le Mont Noir fut franchi dans des conditions hygrométriques acceptables ainsi que le Mont des Cats. J’y croisai nombre de vététistes partis de Boeschepe et venus relever le défi des Cinq Monts. La poursuite de la randonnée dans la plaine connut une période d’éclaircies offrant de belles lumières mais trop fugaces pour être saisies.
A partir d’Herzeele le temps fut franchement humide avec un crachin assez dense, ce jusque Dunkerque où l’on pouvait parler de pluie. Ceci étant, la relative clémence de la température rendait l’humidité supportable.
Le ciel restant maussade et venteux, je m’étais décidé après un bouillon chaud à revenir en train. Finalement, au moment de partir pour la gare, je trouvai l’éclaircie prometteuse et pris le parti d’un retour cycliste. Je n’eus pas à regretter mon choix car très vite le bleu détrôna le gris. Pour ne rien gâcher le vent avait tourné, étant désormais orienté plutôt nord nord ouest. Le retour se fit donc sans grande difficulté, mais je l’avoue en frôlant seulement le Mont des Cats et délaissant le Mont Noir pour filer ensuite vers Meteren, Bailleul, Nieppe puis rejoignant Frelinghien par Le Romarin. Que du plat donc.
La lumière et le vent aidant j’ai pu entrecouper ma randonnées de haltes photographiques notamment à West Cappel et Bambeque. En voici quelques images.
Des problèmes informatiques ayant perturbé la rédaction de mes chroniques cyclotouristes, c’est sous un même intitulé que je rendrai compte de mes sorties de ces deux derniers dimanches.
Commençons donc par le brevet organisé par le Cyclo d’Ascq. Cinquante kilomètres annoncés pour la distance longue, quarante au compteur (peut-être ai-je pris un raccourci sans m’en rendre compte), cela avait un goût de trop peu, mais c’était pratiquement le dernier brevet sur route de la saison. Et puis nous roulions pour une bonne cause, une partie de la recette étant reversée au profit des Restos du cœur.
Nombreux, routiers ou vététistes, avaient répondu présent malgré la grisaille et il fallait, à neuf heures, faire la queue pour s’inscrire.
L’occasion d’échanger avec des têtes connues que l’on ne reverra, sauf hasard d’une rencontre, qu’à la fin de l’hiver.
Fin de saison, s’ébauchent déjà des projets pour la prochaine. Un Paris – Cambrai, qu’un fidèle lecteur de ce blog (oui, oui cela existe) me conseille sans réserve. Le Mercantour et autres « Tours de… » entrevus dans la dernière livraison de la revue Cyclotourisme. Autant de perspectives qui occupent l’esprit en roulant et alimentent des fantasmes de randonnées tempérées alors que les frimas se font fréquents.
D’ici les retrouvailles, il va me falloir composer moi-même mes itinéraires ou suivre des traces anciennes, au risque de devoir improviser lorsque celles-ci se perdent sur des routes terreuses. Ou encore, passer d’un circuit à un autre au gré de l’ensoleillement, du sens du vent, avec parfois des boucles qui tournent court me faisant rapidement revenir au même point.
Ce dimanche, je retrouvai le circuit au départ de Bois Grenier. Les marques étaient bien visibles et c’est sans trop de difficultés que je suivis le parcours de 60 km. Parti avec un petit sept degrés, j’eus vite chaud dans ma tenue hivernale et revins la gourde pratiquement vide. Derniers beaux jours ?
Si l’horizon était vaporeux, le soleil mettait en valeur un foisonnement de verts et donnait du relief aux briques des maisons. Il me fallut une fois de plus arbitrer entre une honnête moyenne et des arrêts photos tentants.
En ligne pour la photo, déjà prêts à partir ...
... tandis que d'autres continuent d'arriver.
Il faut patienter pour s'inscrire...... mais dans la bonne humeur.Les cyclos de Leers se regroupent.
Premier brevet pour mon camarade JB. Il va trop vite et la photo est floue. Cela permet de régler la délicate question du droit à l'image.
Autre ambiance le dimanche suivant.
Des choux de Bruxelles, je les préfère en photo.
L'église de StrazeeleL'église de Merris dont je décrouvre seulement la forme originale du clocher bien que je sois déjà passé plusieurs fois devantMaison de type gothique brugeois à SteenwerckUne autre maison originale à Capinghem
N’ayant pas charge d’âmes ce dimanche et le temps promettant d’être sec, voire ensoleillé, je décidai de partir pour la journée, délaissant le brevet de Mouscron.
J’avais repéré dans les parcours balisés par le Conseil Général du Nord et pour m’être promené à pied aux environs de Cambrai, deux circuits qui présentaient l’avantage de pouvoir être combinés, ceux des Mulquiniers.
Le Tour de France étant terminé, je peux, pour les nostalgiques des retransmissions de France Télévision, vous la faire façon commentateur préposé aux affaires culturelles. Vous m’imaginez donc, l’élocution soignée, vous lire d’un air docte, alors que la caméra embarquée dans l’hélicoptère survole des champs de céréales et des pâtures et que se profilent au loin les trois clochers de Cambrai :
« Le terme de mulquinier est dérivé de « molaquin » ou « mollequin » qui signifie toile fine. Il désigne l’ouvrier tissant la batiste et le linon à la main et à domicile. »
Je vous laisse découvrir le reste sur les fiches éditées par le Comité départemental du tourisme du Nord, que vous pouvez trouver sur le site.
Pour en revenir à cette balade, ayant décidé de ne pas forcer la nature par un réveil programmé, ce n’est qu’à 8 heures que je quittai Mons avec, dans mon sac, une carte ne couvrant qu’une partie du trajet et l’itinéraire traçé la veille sur Open Runner.
Le départ se fit sans problème mais dès Capelle en Pévèle, pour n’avoir pas suivi au fur et à mesure le déroulement de l’itinéraire prévu, impossible de faire coïncider les indications d’Open Runner et la carte. Après plusieurs hésitations et arrêts pour faire le point et faute de pouvoir rouler en regardant la carte, je décidai de me diriger en me fiant à la position du soleil et à ma connaissance des environs. Ce fut je vous l’accorde très approximatif mais à Fenain, je retrouvai contre toute attente l’itinéraire prévu. Le suivant alors à la lettre je parvins sans difficulté à Cambrai d’où l’on rejoint le premier des deux circuits intitulé « Les mulqueniers, panoramas du Cambrésis ».
Cette partie traverse le plateau cambrésien avec ses vastes champs de céréales et ses pâtures. On croise de grandes fermes et les villages ont un aspect plutôt cossu.
A Ligny, on peut alors enchaîner sur le second itinéraire « Les mulquiniers ; broderies et châteaux » qui évoque vous l’aurez deviné le passé textile de cette contrée et passe au pied des châteaux de Lesdain, Lesnes et Ligny ainsi que de vastes demeures bourgeoises.
Cependant, si vous enchaînez les deux boucles comme indiqué vous ne les verrez pas tous, Lesdaint et Esnes se trouvant sur le tronçon commun entre Crevecoeur su Escaut et Ligny que l’on évite.
Le parcours est un peu vallonné avec une belle remontée sur le plateau entre Créveoeur et Cambrai. Variété du relief et des paysages sur des routes peu fréquentées ou aménagées font que je vous conseille cette randonnée d’une soixantaine de kilomètres au départ de Cambrai.
Voici quelques photos et descriptions narratives pour compléter ce compte rendu un peu aride et factuel.
La gare de Landas et son enseigne « Chemin de fer du Nord ».
Secteur pavé en allant vers Fenain.
D 130, voilà de quoi vous donner confiance, s’agissant d’une route et de sa viabilité. Surprise, vous vous retrouvez sur un secteur pavé. Mes crevaisons à répétition sur Paris-Roubaix encore présentes à l’esprit je croise les doigts et essaie de me faire léger. Un arrêt pour cause de perte de pompe, m’invite à une séance photo. La portion est assez longue et je finis par trouver une route de dégagement qui moyennant un léger détour me permet de rejoindre Fenain.
Fenain, sa rue Wladimir Lenine en dit long sur le passé ouvrier de la commune.
Une piste cyclable digne de ce nom.
Le clocher de l’église de Mastaing.
Pâture peu avant Neuville Saint Remy et la ville.
Le Campanile de Cambrai et Martin, Martine prêts à sonner l’heure.
La chapelle des jésuites.
Cauroir.
Pâtures sur le plateau, un paysage typique.
Plateau cambrésien.
La mairie d’Estourmel, où je pique niquerai.
Cette voute (détail de la maison de gauche sur la photo précédente) témoigne de l’activité des mulquiniers.
Calvaire à Cattenieres.
Pour voir ce calvaire, il faudra faire un détour. C’est un panneau manqué qui me fera remarquer, revenant sur mes pas, ce calvaire situé en retrait de la route (près de l’intersection entre la rue Eugène Fievet et la rue Jean Jaures). J’aime particulièrement la lumière qui l’éclaire. Avec les nuages, la luminosité est très changeante et un paysage vivement éclairé devient subitement terne. Il faut être là au bon moment et rapide à sortir l’appareil de son étui. Je me suis arrêté plusieurs fois, en vain, n’ayant pas la patience d’attendre qu’un épais cumulus venu soudainement obscurcir une scène daignât poursuivre son chemin.
Le monument aux morts de Cattenières et son poilu coloré qui semble sorti d’une bande dessinée de Tardi.
Une des nombreuses grandes fermes croisées sur le parcours.
Cimetière militaire allemand de Wallincourt – Selvigny.
Péniche à Crèvecoeur sur Escaut.
A Crevecoeur, je croise un marchand de glaces ambulant. Je l’avais entraperçu à Cattenières diffusant toujours la même musique pas vraiment de circonstance puisqu’il s’agit de Jingle Bells.
Me reviennent en mémoire des souvenirs d’il y a quarante ans où la vie de la « Cité » nouvellement construite était rythmée par les coups de klaxon ou les cris des marchands ambulants venant en camionnette approvisionner ce nouveau quartier dépourvu de commerces. Il y avait encore quelques fermes actives et le laitier proposait du lait frais non pasteurisé.
Pour en revenir à notre marchand de glaces, au prix du carburant et à l’ère des congélateurs, je m’interroge sur la rentabilité de son négoce. S’il faut en plus entendre Jingle Bells à longueur d’après-midi c’est presque du sacerdoce.
En arrivant à Cambrai.
De retour à Cambrai, je m’interroge sur la suite de mon périple retour en vélo ou en train?
Il est 16h00 et la perspective d’un café sur la Grand Place suivi d’un retour en train gagne du terrain. D’autant qu’avec près de 150 km au compteur et un vent défavorable, le retour risque d’être moins plaisant que l’aller. Il n’y a pas que le vélo dans la vie.
Glace sur la Grand place.
Finalement, ce sera glace (cassis-mandarine) plus train. Je retrouve sur la Grand place une camionnette des établissements Ruiz. Les vendeuses sont mieux loties que leur collègue itinérant, pas de Jingle Bells et de nombreux chalands.
Le TER est équipé d’un système d’accrochage pour les vélos.
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