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Cyclotourisme Randonnées

Armentières – Aire sur la Lys

Rangée de maisons de la Grand Place d’Aire sur la Lys, relativement préservées des enseignes commerciales.

Armentières aura été ce dernier week-end le point de départ de mes randonnées. Rien de vraiment prémédité dans ce choix qui fut plutôt le produit de la combinaison de contraintes diverses et des horaires de train.

Samedi tout d’abord où je décidai, faute de pouvoir participer à un brevet le lendemain, de profiter d’un temps particulièrement agréable pour rouler. J’avais, depuis Orchies-Boulogne, imaginé retourner à Aire sur la Lys, traversé trop rapidement sous un ciel menaçant. Un départ tardif rendait peu réaliste de faire l’aller retour dans l’après midi. J’optai donc pour une formule train plus vélo. Un départ d’Armentières présentait l’avantage de réduire la distance et d’éviter une sortie de Lille trop souvent rabâchée.

De là, direction Fleurbaix par la D 22b puis la D 174 que l’on suit jusque Estaires. D’Estaires la D 924 conduit directement à Merville d’où l’on repart par la D 122 pour atteindre Haveskerque. Saint Venant mérite un détour, prendre la petite route parallèle à la D 916 pour y aller. Un cheminement parallèle à la Lys permet de rejoindre Aire sur la Lys sans difficultés.

Ce parcours plat est très roulant, la circulation automobile sur les départementales empruntées reste raisonnable, un samedi après-midi en tout cas.

Si mon horaire contraint ne m’a pas permis de visiter la ville dans tous ses recoins, il m’a néanmoins autorisé un goûter en terrasse sur la Grand-Place, cette fois vivement éclairée. Ce fut une halte d’autant plus appréciée que, peu habitué cette année à des randonnées par temps chaud, j’avais nettement sous estimé ma consommation d’eau et n’étais parti qu’avec une seule gourde.

Le retour fut plus court filant directement vers Hazebrouck par la D 157 puis la D 122 jusque Thiennes. De la gare de Thiennes, une route étroite mais bien goudronnée longe la voie ferrée jusqu’à la D138. Selon que vous êtes pressé ou tout simplement désireux de ne pas trop devoir regarder la carte vous emprunterez soit la D 916 qui file mène droit à Hazebrouck, soit de petites routes zigzagantes.

Retour ensuite en train pour arriver à une heure raisonnable pour le repas du soir.

Ce fut bien sûr également une sortie photographique qui me permit de réaliser plusieurs clichés sur mes thèmes du moment, même si je dus renoncer à certains, soucieux de ne pas trop faire baisser la moyenne.

Ce fut également d’Armentières que j’entrepris également le lendemain un court périple dans les Monts des Flandres. Parti de Lille à 8h15, je pus, avec un retour par Bailleul, enchaîner Mont Kemmel, Mont Rouge, Mont Noir et Mont Des Cats en étant de retour à Lille à 10h30.

Je ne saurais trop conseiller cette formule qui permet de diversifier ses parcours et de s’éloigner davantage de la Métropole.

L’itinéraire que vous pouvez retrouver sur Openrunner

http://www.openrunner.com/index.php?id=1965656

A peine quittée la gare d’Armentières, d’anciennes enseignes me font de l’œil. Ici les vestiges d’un café devenu depuis une agence immobilière.

En direction de Fleurbaix.

Le clocher ajouré de l’église d’Estaires.

Son vis-à-vis séculier.

Barrage à Merville, dont un examen plus détaillé montre qu’il est de fabrication locale.

L’hôtel de ville de Merville.

Premier calvaire.

La couleur de la chevelure surprend. Licence artistique ou abus de substances psychotropes ?

Haveskerque : concours de fanfares.

Entre Saint Venant et Aire sur la Lys.

Pas de miracle, je raterai mon train pour avoir pris le temps de photographier ce calvaire dans Morbeque.

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Cyclotourisme

Où le vent te mène

Près de Mont-Bernenchon

J’avais prévu de participer à la randonnée au départ de Cassel, un pneu et des chambres à air défaillants auront contrarié ce projet.

Tout commence samedi soir quand, après avoir regonflé mes pneus, je constate une entaille de celui arrière qui entame franchement la bande de roulement. Le changement, déjà envisagé, s’impose auquel je m’emploie toute affaire cessante. Je dispose également d’un fond de jante en stock, tout va bien. Je remonte le tout, regonfle et monte le vélo de la cave dans le couloir histoire de gagner un peu de temps au départ, avec toutefois une légère arrière pensée quant à la fiabilité de la chambre à aire remontée. Etait-ce bien celle qui était sur ma roue ? Le pneu semble tenir la pression et je me couche sans attendre, dans la perspective d’un lever très matinal.

Au lever, mon pressentiment se confirme, le pneu arrière est complètement dégonflé. Voilà qui est gênant mais pas funeste. Sitôt le petit déjeuner avalé, je redescends à la cave procéder au changement de chambre à air.

Cette fois ci, je joue la sécurité et décide d’utiliser une chambre à air neuve. Je remonte le pneu avec difficulté car, neuf également, il manque d’élasticité et l’opération prend plus de temps que prévu. Je parviens enfin à l’enfiler complètement sur la jante, non sans avoir entendu un petit Pshitt que j’attribue à la valve restée ouverte. Las, les premiers coups de pompe sont sans effet sur la forme de mon pneu et chaque pompage s’accompagne d’un sifflement qui laisse augurer, sans doute aucun, un trou de belle taille. Le nouveau démontage montrera deux fentes, caractéristiques d’un pincement.

Je passe sur la suite de mes manipulations mais, sauf à prendre la voiture pour aller à Cassel, ce qui va à l’encontre de mes principes, je ne serai plus dans les temps pour faire le parcours souhaité et revenir à la maison en fin de matinée.Je décide donc de prendre une autre route avec l’idée d’aller faire un tour du côté de l’Artois. Le vent qui souffle de cette directio n et que j’aurai donc de face à l’aller me conforte dans ce projet.

Je me dirige vers Béthune par un temps sec mais qui reste nuageux, quoique des éclaircies se dessinent aux alentours. Un peu après Richebourg je sors de la zone couverte et, arrivé à hauteur de l’imposant cimetière de Le Touret, le ciel est désormais bien dégagé. J’en profite pour faire une première halte photographique, ayant négligé le mémorial indien croisé un peu avant, faute de lumière.

Je repars vers Locon puis Hinges suivant un itinéraire plus moins conforme à mon projet initial mais à un rythme peu compatible avec le kilométrage qu’il suppose. Le temps semble couvert sur les collines de l’Artois. A Hinges, un calvaire m’arrête et je me laisse tenter par la route qui descend au soleil sans trop savoir où elle me conduira. J’arriverai au cimetière du Vertannoy à l’intersection avec la D 937. Nouvelle halte photographique.

Décidément, pédaler au soleil est bien agréable et je prends le parti de suivre les portions de ciel bleu et le vent. Ce dernier ne me contrariera pas trop car, ayant démarré contre lui, il me ramènera naturellement vers mon point de départ en passant par Merville, Estaires, Laventie, Fleurbaix.

Moralité : rouler au gré de son humeur est aussi bien agréable.

A l’entrée de Radinghem ou de Le Maisnil ? J’ai la mémoire qui flanche.

Ca ne s’arrange pas côté mémoire. Plus tard dans la matinée avant Locon, ça c’est sûr.

Premier cimetière militaire rencontré, celui de Le Touret.

Une architecture sur le modèle du cloître.

Quelques pierres tombales qui ne représentent qu’une très infime partie des soldats morts dans cette zone.

Le cimetière abrite les corps de plus de 890 soldats britanniques et commémore la perte de plus de 13 000 soldats de cette nationalité sur les champs de bataille de La Bassée, Neuve-Chapelle, Aubers, Ridge et Festubert.

Calvaire à Hinges.

Cimetière britannique du Vertannoy près de Hinges.

En allant vers Mont Bernenchon.

Le cimetière britannique de Laventie.

La croix plutôt martiale du cimetière de la rue David près de Le Maisnil.

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Brevet Cyclotourisme

Circuit des trois batailles – Bouvines 2012

Le clocher de Bouvines retrouve une blancheur virginale mais ne s’est pas encore complètement départi de ses échafaudages

En cet an de grâce 2012, les brevets ont en commun une chose avec la politique, l’alternance.

Avec une régularité bientôt exaspérante nous avons droit à des dimanches avec et des dimanches sans. Remarquons que, comme en politique, selon que l’on est cigale ou escargot, les dimanches, avec, des uns sont les dimanches, sans, des autres. Notons également que pour une même catégorie, selon que l’on voit le verre à moitié vide ou à moitié plein ce qui est pour l’un un dimanche sans est pour l’autre un dimanche avec. Particularité pour les organisateurs de brevets, les dimanches avec (pluie) sont également des dimanches sans (participants).

Vous aurez sans peine deviné qu’il est une fois de plus question de météorologie et de pluie qui accompagne plus que de raison en cette saison nos équipées dominicales. Je vous laisse jouer avec les combinaisons pour composer sur un mode « chez les papous il y a des poux papas et des poux pas papas… » une comptine où se côtoient cigales et escargots (ou grenouilles) optimistes et pessimistes.

Mauvaise pioche ce dimanche pour le circuit des trois batailles qui fut fort arrosé, avec pour conséquence un effectif deux fois moindre que l’an passé.

Départ sous un temps gris et une pluie faible. L’objectif d’Yves Marie Verbecke me saisit peu après le départ encore fringuant et à peu prés sec. Direction Mons en Pévèle avec une alternance d’ondées et de périodes plus sèches ou moins humides, sans que l’on puisse parler d’éclaircies.

Le ravitaillement est fort opportunément positionné sous un porche.

Les kilomètres qui suivent laissent espérer une accalmie. A Ouvignies je m’engage dans la roue d’un autre cycliste sur ce qui se révélera après un ou deux kilomètres être le circuit court de 48 kilomètres alors que j’ambitionnais de faire le 97. Après une courte hésitation et empli d’optimisme, je fais demi-tour et croise plusieurs groupes dont je ne sais s’ils se sont comme moi fourvoyés ou s’ils ont opté pour le service minimum. Avant que j’aie rejoint l’embranchement, la pluie reprend avec intensité. Je décide néanmoins de poursuivre me réservant la possibilité de couper court si les conditions devenaient trop pénibles.

Malgré la pluie, la température reste clémente et, bénéficiant d’un échange thermique avec la chaussée, même les projections provoquées par les voitures sont tièdes. Je poursuis donc, peu attentif je l’avoue au paysage, en direction de Fontenoy.

Entre Rumegies et Rongy, franchissement de la frontière qui garde encore les traces du récent passage du Tour de France.

Est-ce le fait d’avoir consommé sans modération de la pastèque la veille au soir, toujours est-il qu’une envie pressante me saisit alors qu’il pleut toujours. Cela finit par devenir lancinant alors que je traverse un village rue qui n’en finit pas. La sortie se dessine quand même avec, comble de chance, un petit bois hospitalier. Par bonheur, j’ai opté ce matin pour un maillot à ouverture intégrale qui facilite le déshabillage, mon vélo faisant office de porte-manteau. Quelques feuilles mouillées me permettront de garantir mon hygiène corporelle.

Je peux à ce propos partager mon expérience en ce domaine, pour avoir été confronté à cette délicate situation lors de longues sorties en course à pied ou à vélo.

Si le sujet est moins poétique que l’évocation de la beauté des paysages, moins héroïque que la narration de conditions extrêmes, il n’en présente pas moins un côté prosaïque et pratique qui fait aussi le quotidien du cycliste.

Certes, l’étendue de ma connaissance n’est rien à côté de celle du grand Rabelais qui en des termes truculents décrit dans Gargantua les mille et une manières de s’essuyer.

Au terme de son inventaire, il dévoile ce qu’il considère comme le nec plus ultra :

« Mais, concluent, je dys et mantiens qu’il n’y a tel torchecul que d’un oyzon bien duveté, pourveu qu’on luy tienne la teste entre les jambes. Et m’en croyez sus mon honneur. Car vous sentez au trou du cul une volupté mirificque, tant par la doulceur d’icelluy duvet que par la chaleur tempérée de l’oizon laquelle facilement est communicquée au boyau culier et aultres intestines, jusques à venir à la région du cueur et du cerveau. »

Pour ma part et ne souhaitant pas me mettre mal avec Ligue de Protection des Oiseaux, j’en resterai à l’usage d’une feuille humectée de pluie ou de rosée.

Reprenons le cours de ce périple qui nous emmène vers Fontenoy. Je perds de nouveau la trace et file trop vite vers Antoing. Un détour pour retrouver le circuit me conduira à Fontenoy, sans que je trouve le ravitaillement, pour finalement retomber sur une balise qui me fera refaire en sens inverse à peu de mètres près la route suivie en venant d’Antoing. Le temps s’améliore sensiblement avec de fugaces éclaircies qui redonnent de l’intérêt aux paysages. De là à ôter mon coupe vent, il y a un pas que je ne franchis pas, quelques averses ayant vite fait de m’inviter à penser météorologiquement correct.

Je regrette une fois de plus que les conditions atmosphériques ne soient pas plus propices à la flânerie car les environs d’Antoing sont plaisants, divers panneaux signalant des curiosités ou endroits remarquables.

Retour à Bouvines, avec un passage devant le Carrefour de l’Arbre mais côté asphalte, où seuls quelques retardataires tiennent compagnie aux organisateurs un peu déçus de la faible fréquentation.

Un circuit à refaire donc, à l’automne quand il fera beau. Peut-être les 3B oranges qui balisent le parcours au départ du parking de la mairie seront-ils encore visibles. Sinon, le tracé GPS de Gérard Colin vous permettra de le reconstituer.

http://gcolin.jalbum.net/Route%202009%20Cyclos%20Plongeurs%20Marcquois/slides/20120708bouvines_8642.html

Quelques photos quand même de cette sortie.

La foule ne se presse pas au départ alors qu’il fait encore à peu près sec.

Yves Marie Verbecke installe son dispositif anti-pluie.

Peu après le départ.

Ravitaillement de Mons en Pévèle, au sec mais dans les courants d’air.

Les bases du topiaire.

Paysage près de Fontenoy - Circuit de trois bataillesEntre Fontenoy et Antoing, à la recherche de la balise perdue.

A Cherq, l’allée qui mène au château de Curgies ?

Vues du parking de la mairie de Bouvines.

Facétie des cieux, une éclaircie en quittant Bouvines.

Le circuit version touristique.

Le circuit version GPS.

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Brevet Cyclotourisme

Brevet souvenir Pierre Cosyn – Linselles 2012

De belles éclaircies pour cette édition 2012

Enfin un brevet où je roule en cuissard et en maillot. En avons-nous définitivement fini avec les collants, blousons et sur-chaussures ? Si le coupe-vent n’était pas superflu au départ et particulièrement dans les zones ombragées on put assez vite s’en passer.

Le vent soutenu était d’une tiédeur oubliée.

Les conditions météo étaient donc idéales pour profiter pleinement de ce brevet que le temps maussade l’an dernier n’avait pas permis d’apprécier pleinement.

Ainsi en est-il des petites routes tounicotant du Ferrain aux Weppes. A bien regarder en direction du Sud on devine par endroits l’agglomération Lilloise, mais de part et d’autre ce ne sont que fermes et pâtures.

J’avais également oublié le contournement de Bailleul pour rejoindre Saint-Jans Cappel et les beaux panoramas sur les Monts des Flandres.

L’ascension du Mont Noir par la route du Parc et le franchissement de la côte de la rue de Neuve Eglise à la sortie de Bailleul étaient au rendez-vous pour pimenter un peu ce parcours plat et roulant.

Le parcours est balisé par le sigle LC, en blanc, qu’il est plus pratique de récupérer sur le contour de l’église.

Repérages avant le départ

J’ai croisé à l’entrée de Linselles des petits groupes qui entamaient le circuit mais les gros pelotons arrivent seulement tel le club de Roncq qui présentera la plus forte délégation.

Un arrêt pour ôter mon coupe vent aux abords de Verlinghem sera l’occasion de quelques photos.

Premier ravitaillement près de Stenwerck et toujours des Roncquois.

Beaux arbres près de Bailleul.

Bailleul près de beaux prés.

Sillons sans sang impur.

Le parcours du 108 km.

Vous pouvez retrouver la trace GPS enregistrée par Gérard Colin en suivant ce lien :

http://connect.garmin.com/activity/189794189