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Brevet Cyclotourisme

La Thermale 2012 – Saint-Amand-Les-Eaux

8h30 plusieurs groupes sont prêts à démarrer.

En l’absence de brevet dans la métropole lilloise ce dimanche, c’est vers La Thermale, organisée par le Saint-Amand-les-eaux Cyclo, que s’est tourné mon regard. Départ 7h00 pour ne pas arriver trop tard. J’emprunte la D 955 qui présente l’avantage d’être directe et se révèlera en ce dimanche matin peu fréquentée. Le vent est plutôt favorable et c’est sans effort que je parviens vers 8h20 au point de départ, que j’aurais trouvé une fois n’est pas coutume, sans me fourvoyer.

Les cyclistes sont déjà nombreux et André Tignon dans ses œuvres.

Après un café, départ dans la forêt. L’air est doux et si les bourgeons ne sont pas encore visibles il flotte au moins dans mon imaginaire comme un air de printemps. Ce début de randonnée nous offrira des tonalités vertes et grises qui en milieu de matinée s’égaieront avec les premières éclaircies.

Parti pour le circuit de 75 km, je ferai en définitive celui de 55 km , n’ayant pas vu la bifurcation, ni celles d’ailleurs des deux autres circuits plus courts. Ce fut un mal pour un bien car un itinéraire plus long m’aurait contraint à un retour en train pour respecter l’horaire du repas dominical. Ce parcours abrégé me permit, après un détour par la Grand Place, de faire les quarante kilomètres du retour en moulinant gentiment tout en me ménageant des haltes photographiques au croisement de quelques belles fermes typiques, avec cour carrée et pigeonnier. La préoccupation de ne pas arriver trop tard et les conditions d’éclairage font que j’en ai négligé certaines mais avec l’idée d’une randonnée qui leur serait dédiée.

Pour en revenir à la randonnée du jour, elle se déroule dans un cadre très champêtre et permet de renouveler les paysages en s’écartant des circuits traditionnels au départ de Lille et environs. Le fléchage étant vertical, il vous faudra attendre l’an prochain pour le constater.

Fidèle au poste André Tignon photographie les groupes au départ.
La chapelle Notre-Dame de Malaise (Bruille-Saint-Amand) construite au treizième siècle et remaniée au dix-huitième siècle
Chapelle et son arbre
La douceur de l’air aura fait préférer l’extérieur au plus grand nombre pour le traditionnel sandwich boisson.
La tour abbatiale
Vue côté Grand Place
Une des nombreuses fermes avec pigeonnier. Le porche situé sous le pigeonnier a été muré.
Une autre qui borde également la D 955.
Pigeonnier et porche.
1852 est-il inscrit sur le fronton.

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Cyclotourisme

Chypre en vélo

Itinéraire cycliste dans les Monts Trodos

Ce dimanche d’astreinte, exempt de sortie cycliste, sera l’occasion d’évoquer une destination plus exotique découverte cet été.

Disons le d’emblée, Chypre est plutôt propice au VTT. De nombreux circuits sont proposés et j’ai d’ailleurs découvert depuis que l’île était le lieu d’une compétition internationale la « Cyprus Sunshine Cup » qui réunit l’élite mondiale de la discipline, comme on dit dans le journal des sports. Le caractère sauvage des paysages, dans l’intérieur des terres ou plus rarement en bordure de mer, le relief tourmenté en font un terrain idéal. L’état des routes, dont il sera question plus loin est un argument supplémentaire pour préférer le VTT. Sur les portions accessibles aux véhicules tout terrain, il ne faudra cependant pas craindre la poussière car de nombreux opérateurs proposent des circuits en 4×4 que l’on repère de loin au nuage qui les suit.

Pour ceux qui seraient tentés par le vélo de route, voici quelques considérations d’ordre technique et sociologique qu’il me semble utile de partager.

Les routes, tout d’abord. On rencontre le meilleur comme le pire. Je garde le souvenir d’une route toute en lacets, longeant la frontière entre les deux zones, de Linou à Kato Pyrgos, parfaitement macadamisée, quasi déserte. J’aurais alors aimé être en vélo, au milieu de ces montagnes rougeâtres.

Mais en d’autres lieux, la route se transforme sans transition en une piste tout juste carrossable qui redevient route au bout de quelques kilomètres. Ou encore, celle-ci se transforme en un ruban central goudronné, l’un ou les deux côtés étant eux en terre. Sensations garanties lors de croisements, surtout lorsque vous roulez côté ravin.

La conduite ensuite. Les chypriotes, gens forts accueillants et serviables, se comportent au volant comme des sagouins pour une part non négligeable d’entre eux. Les grecs font figure de gentlemen en comparaison. Outre que la conduite est à gauche, deux règles sont à connaître. Toute place inoccupée en bordure de route constitue un possible stationnement. Cela crée sur des routes étroites des situations qui rendent les croisements ou le simple cheminement délicats, d’autant qu’intervient la seconde règle ; c’est le plus gros ou celui qui craint le moins pour sa voiture qui a la priorité. Peu importe donc que le véhicule gênant soit du côté du véhicule qui vous croise, si le conducteur qui vient en face est déterminé il s’engagera sans hésitation. Après, c’est comme au poker.

Il existe néanmoins des routes « cyclistes » mais où le seul aménagement consiste en une étroite bande délimitée par une ligne bleue. Mieux vaut ne pas avoir des sacoches trop larges.

La bande cyclable version chypriote

En ce mois d’août 2011 nous n’aurons rencontré qu’un seul cycliste tel que nous pouvons les voir le dimanche sur nos routes du nord. Mais il est vrai que la température les incite peut-être à sortir à l’aube ou au couchant. Printemps et automne sont sans doute préférables pour rouler.

A vélo ou en voiture, je vous conseille cette destination. Chypre est une île aux ambiances variées, riche de toutes les cultures qui l’ont traversée à un moment de son histoire.

Le bain d'Aphrodyte, près de Paphos
Vue sur les Monts Trodos
Mosaïques de la Maison des gladiateurs (Site de Kourion)
Monastère de la Sainte Croix à Omodos
Porte bleue à Omodos - Chypre
Porte bleue à Omodos
Lac salé et mosquée Hala Sultan Tekke près de Larnaca
Panagia tou Araka

Dans le port de Zygi entre Limassol et Larnaca
Ne pas oublier de remplir ses bidons avant de partir
Toit typique des villes.
Pour tout savoir sur le vélo à chypre

 

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Brevet Cyclotourisme VTT

Rando des Renards des sables 2012

Le dernier terril vu du ciel. Merci Google.

C’est en version « off » que j’ai effectué la randonnée des Renards des sables. Retenu le matin par des activités associatives, je n’avais pu participer au brevet. Espérant que le balisage serait toujours en place je risquai le déplacement à Flines lez Raches. Ce départ en début d’après-midi me permis également de recourir à la formule train plus vélo et d’amortir ma carte Grand TER (Cf. l’article sur le Circuit des Reuzen).

Arrivée vers 14h00 devant la salle des fêtes où, fort opportunément, une partie des organisateurs était sur le départ. Après avoir expliqué la cause de ma défection et m’être enquis civilement du succès de la manifestation, je demandai quelques informations sur le parcours qu’ils me donnèrent très aimablement, déclinant toutefois toute responsabilité s’agissant de la permanence du balisage, compte tenu du nombre de cyclos passés le matin.

Il se trouve que celui-ci était fort bien fait et abondant car c’est sans problème que j’ai pu effectuer la totalité du parcours de 50 km.

Parcours agréable par la variété des terrains et des ambiances. Pâtures, routes pavées, chemins de halage et bien sûrs terrils offraient des sensations et des paysages diversifiés et parfois inattendus.

Du sable par contre, point n’en vis et si le nom de la randonnée était plutôt évocateur de dunes désertiques la réalité était plus humide voire franchement glaiseuse par endroits. Il faut dire que le passage de plusieurs centaines de cyclos avait rendu certains passages difficilement praticables, même avec des pneus « boue ».

Je ne regrettai pas, dans les terrils, de n’être pas pris dans le flot participants. Le premier démarre par un sentier tout en creux et bosses qui tournicote entre les bouleaux. J’imaginais sans peine des vettetistes plus jeunes et surtout plus aguerris virant sec et bondissant de bosse en bosse tout en lâchant le guidon d’une main pour faire un coucou au photographe alors que je négociais ces mêmes virages et mamelons avec une relative prudence et lenteur.

La pratique solitaire m’aura également épargné la honte d’être vu mettant pied à terre dans la descente finale du deuxième terril et dans certains passages particulièrement pentus du dernier.

A l’embranchement entre le 45 et le 50 km, j’hésitai et décidai de ne pas la jouer renardeau en optant pour la plus longue distance, même si je dus parfois la jouer renard prudent ou renard fatigué dans le dernier terril.

La lumière était belle et le temps clément, ce fut un agréable après-midi. Merci à ceux qui ont tracé cet itinéraire.

Quelques photos d’ambiance.

L'église de Flines-Lez-Raches, classée monument historique.
Premier passage vraiment boueux... qui continue encore une bonne centaine de mètre après le virage.
Après la boue la route pavé donne l'impression d'être très roulante.
Le premier terril se profile à l'horizon.

Tours et détours sur les terrils donnent l'impression d'un territoire immense que la vue aérienne détrompe.
Le long du chemin de halage

Un lac, un torrent, vous ne rêvez pas, vous êtes sur un terril
Si la nature a reconquis de l'espace, l'industrie n'est pas loin

Pas de risque que je tente le saut

 

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Cyclotourisme VTT

Le circuit des Reuzen

Le Mont Cassel, point de départ du circuit.

En l’absence de brevet ce dimanche, j’ai été farfouiller dans les fiches éditées par le Comité Départmental du Nord pour tenter de trouver randonnée à ma pédale.

Sans doute dans une phase régressive et désireux sinon de me vautrer au moins de rouler dans boue, j’optai pour un randonnée VTT au départ de Cassel, le circuit des Reuzen, évocation des géants de cette ville Reuze Papa et Reuze Maman. Bien que dans les Monts des Flandres, cette balade était donnée comme ne présentant pas de difficultés techniques, ce que je confirme.

Le passage le plus délicat est la descente de Cassel le long d’un chemin creux, mais qui demeure abordable, même pour moi qui suis un piètre descendeur. La montée vers Cassel, à partir de Bavinchove s’effectue en grande partie sur route ou chemin viabilisé.

Si la part de route est, je trouve, significative, le parcours emprunte néanmoins des chemins agricoles qui, ce dimanche, étaient bien détrempés par endroits. J’ai du mettre pied à terre, ma roue avant étant complètement emprisonnée dans une gangue de boue à hauteur des freins. J’ai donc pu apprécier une fois encore mon pneu arrière spécial boue.

Le balisage est inégal et les indications et la carte du topo (disponible en téléchargement sur le site du CDT) manquent parfois de précision. Mieux vaut compléter avec une carte au 1/25000 ème, l’IGN 2303 Est en l’occurrence. Pour ne pas avoir voulu la lire trop souvent, ce que le vent, violent vers la fin de la matinée, rendait acrobatique, je me suis fourvoyé à un ou deux endroits et n’ai pas suivi complètement l’itinéraire.

Sinon, ce circuit est très agréable, complètement champêtre avec de beaux points de vue sur la plaine et sur le Mont Cassel.

Pour rejoindre le parcours, le train est vraiment pratique. La gare de Cassel, située en fait à Bavinchove, se trouve sur le circuit. Cela présente l’inconvénient de débuter par la montée vers Cassel sans échauffement mais en choisissant un développement adapté cela ne devrait pas poser de problème majeur.

En plus les samedi, dimanche et jours fériés vous pouvez, moyennant l’achat d’une carte Grand TER d’une valeur de sept euros, valable un an, faire l’aller retour dans la journée à moitié prix et faire bénéficier les personnes (quatre au maximum) qui vous accompagnent de tarifs encore plus compétitifs. La carte est amortie dès le premier trajet, même seul.

Après cet intermède publicitaire, passons au reportage photo.

 

Tout commence dans le train où mon vélo et moi, confortablement installés dans le wagon spécial cycles, regardons passer les vaches.

 

 

 

 

Je suis le seul voyageur à descendre à Cassel. Charles Bronson ne m’attend pas sur le quai d’en face avec son harmonica.

La montée vers Cassel dans la grisaille.

Dans le lointain, se devine la fine trace blanche d’une des nombreuses voies romaines qui conduisent à Cassel.

La porte d’Aire, qui ponctue une rude montée, mais que l’on rejoint assez haut avec cet itinéraire. On peut faire un petit crochet en empruntant un sentier qui longe les remparts pour ensuite repartir à gauche et rejoindre la Grand Place.

 

 

 

La porte d’Aire, vue cette fois de la Grand Place.

 

 

 

Le musée de Flandre

Le chemin creux qui descend de Cassel, seule « difficulté » du parcours.

Une chapelle qui borde le chemin creux.

Si l’on en doutait, voici de quoi confirmer au cycliste égaré qu’il est en Flandre.

L’église de Zemezeelle

Les chemins sont détrempés mais ce passage est encore très correct.

 

 

 

 

 

 

 

 

Saut dans le temps, la poste d’Hazebrouck affiche toujours Télégraphes, Poste Téléphone. Le tiercé dans le désordre.

Retour en train, le vélo et moi bien crottés.