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Brevet Cyclotourisme

Monts et Moulins 2011

Malgré le grand beau temps annoncé, le ciel est nuageux en ce petit matin.

Mieux valait ne pas partir trop tôt pour cette édition de Monts et Moulins 2011 car, entre chien et loup, il était difficile de distinguer sur la chaussée le balisage de couleur rouge cramoisi et il était préférable de ralentir à l’approche des intersections. Pour ma part, je choisis pour ce début de brevet de suivre à distance un groupe de cyclos en guise d’éclaireurs.

Le jour aidant, les marques devinrent plus visibles, ce qui ne m’empêcha pas à Pont à Chin, sur le chemin du retour, de ne pas voir la bifurcation avant la voie de chemin de fer, perturbé sans doute par un groupe de cyclos qui me précédaient et ne faisaient pas eux le brevet. J’ai donc pris « nolens volens » un raccourci avec comme sanction de manquer le second ravitaillement.

Je crois comprendre l’intention louable des organisateurs qui était de bien différencier le circuit 2011 des précédentes éditions, balisées en jaune et en blanc, marques toujours visibles à de nombreux endroits. Mais un vert prairie eut sans doute mieux convenu.

Ceci étant, le parcours proposé par le Vélo Club de Roubaix Cyclotourismeest très plaisant et sportif (863 m de dénivelé positif). Vous pouvez en retrouver la trace GPS faite par G. Colin sur Open-runner.

 http://www.openrunner.com/index.php?id=1248819

Les difficultés se situent entre le 30ème et le 90éme kilomètre. On commence par le Mont de l’Enclus, avec deux belles montées en venant d’Orroir puis de Russignie. Vient ensuite la côte pavée du Pateberg, que j’ai franchie cette fois sans emprunter le bas côté. Saint-Sauveur permet également de faire travailler ses mollets, même si on échappe à la côte pavée. Frasnes les Buissenal offre un dernier dénivelé sérieux avant le col de Jubaru qui clôt la série des bosses.

Petit plaisir à l’arrivée, un tour de vélodrome. Mon envie de rouler « en haut » aura fait long feu. Manquant de confiance je me suis très vite contenté de rouler sur la partie plane.

Par temps clair, vous pouvez suivre le circuit à partir du stade vélodrome en suivant les marques constituées de deux M rouges surmontés d’une flèche.

Si les traces étaient peu visibles, difficile de rater le ravitaillement une fois sur le bon chemin

Les cyclos de Ronchin Fâches Thumesnil en finissent avec la côte du Pateberg

Les contreforts du Mont Saint Aubert

 

Le vélodrome tel que le voit le premier de Paris Roubaix, la foule en plus

J'aimerais bien savoir faire la même chose.

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La ronde des nieulles 2011

La reine des nieulles et ses dauphines. Je me suis permis un détourage et un fond alternatif au caliquot fisant la promotion d'une enseigne de la grande distribution. J'espère que cela ne me vaudra pas un procès

La Reine des nieulles. Ce pourrait être le titre d’un roman policier, la réécriture de la « Reine des Pommes » de Chester Himes version terroir chti. L’inspecteur Ed Cercueil remplacé par l’inspecteur Mort Subite. Une bière pour une autre.

Harlem version vallée de la Lys. Une guerre des gangs. Gaufres fourrées d’Houplines contre nieulles d’Armentières. Des triporteurs à double fond passant la frontière de nuit…

La reine des Nieulles, c’est pour la voir que j’ai déserté le brevet Monts et Châteaux au départ de Leers que je n’avais plus fait depuis 2007 alors que ma dernière participation à la Ronde des nieulles remonte à 2009.

Et je l’ai vue, entourée des ses deux dauphines. Mais comme je n’étais ni le plus jeune, ni le plus vieux, ni le président du club le mieux représenté, que je n’ai rien gagné à la tombola, je n’ai pas pu monter sur l’estrade et lui faire la bise.

Tant pis, j’ai sa photo et puis je reviendrai sans doute car le brevet organisé par le VCA était, cette année encore, très bien organisé et proposait un parcours tonique.

Devant tenir un stand du jeu « Allez y à vélo » à 14h00, il me fallait rentrer tôt et j’optai pour le 75 km, délaissant à regret le 100. Bien m’en a pris car une crevaison intervenue peu après le départ m’aurait mis complètement hors délai.

Si l’itinéraire évite le Mont des Cats, visité lui par le parcours le plus long, il nous fait passer par les Monts Kemmel, Rouge, Noir, et le Monteberg.

Vous trouverez plus bas une photo de l’itinéraire car en belge territoire on ne sait pas peindre des flèches sur le macadam. Côté français, des A roses vous guideront.

Champ de choux

Un détail qui a son importance

Le détail de cette photo mérite une explication. Ayant crevé, je regonflais avec peine mon pneu quand ce cyclo est passé me demandant si tout allait bien. Après un temps d’hésitation, je lui exprimais ma difficulté. Aussitôt, il s’arrêta et me proposa sa pompe qui était celle qui figure sur la photo, m’indiquant que faisant fi de l’esthétique, il avait renoncé aux pompes courtes pour revenir à ce format plus efficace. De fait, en quelques coups j’avais atteint les 7 à 8 bar syndicaux. Je l’ai doublé ensuite sans le reconnaître. C’est en agrandissant la photo que je l’ai reconnu grâce à sa pompe. Encore merci.

On s’écarte du Mont Noir pour mieux y revenir

Le ravitaillement n’est plus très loin.
Pendant que certains discutent maillots...
... d'autres s'activent.

Sur le chemin du retour.
Les parcours proposés

 

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Brevet Cyclotourisme Pensées cursives

Le Vert Bois – Marquette 2011

De Marquette au Grand plaisir, il faut suivre le chemin noir.

Alors qu’il pleuvait des cordes la veille au soir, le ciel était bleu en ce dimanche matin.

Voilà qui était de bonne augure, après une semaine humide, pour le Rallye du Vert bois, organisé par l’Entente Cycliste Wambrechies Marquette, dont j’avais identifié le fléchage vert, bien visible, lors de ma sortie de ce 14 juillet.

J’avais exprimé dans l’article consacré à l’édition 2010 mon regret d’un départ empruntant des routes relativement fréquentées. Je n’aurai pas la prétention de croire avoir influé sur le tracé du parcours de cette année, toujours est-il que celui-ci prenait très tôt un tour champêtre.

Cette campagne mitoyenne de la ville et que l’on ignore, à suivre les grands axes routiers, ravive des réflexions sur nos choix d’urbanisation. Le modèle du pavillon de plain pied avec un grand jardin est-il encore soutenable ? Il n’est qu’à se promener dans les environs de Lille pour constater la progression des zones pavillonnaires. Sur le chemin du retour, un récent lotissement à l’entrée de Saint-André en est une parfaite illustration, où un étroit champ de maïs côtoie un alignement de maisons fraîchement construites. Sommes nous condamnés à densifier la ville si nous voulons préserver la nature et éviter de voir proliférer (j’avais écrit fleurir mais j’ai préféré éviter l’oxymore) les pancartes « non à la rocade » ?

Voilà de quoi méditer en pédalant.

Pour en revenir à l’itinéraire, à regarder la carte de près, passant par la Clé des champs on croise le Corbeau et par le Chemin noir on atteint Le grand plaisir. Parcours initiatique s’il en est.

Plaisir en tout cas de retrouver le soleil, accru par l’annonce de sa présence éphémère. Plaisir de pédaler sur des petites routes nouvellement asphaltées, le nez au vent, éprouvant la sensation, pour peu que ce dernier vous pousse un peu, de pouvoir avaler sans fatigue les kilomètres, accompagné par le discret ronronnement d’une transmission bien huilée.

Plaisir matinal car, trop vite, le temps allait changer et le ciel se couvrir jusqu’à nous gratifier d’une giboulée à hauteur de Steenwerck. Ce fut la seule de la matinée mais je ne regrettai pas d’être parti tôt car une fois rentré, à peine ma douche prise, c’est une pluie forte et quasi continue qui s’abattit.

Le parcours du 90 km est le suivant :

Marquette, Wambrechies, Verlinghem, Frelinghien, Houplines, Premesques, La Chapelle d’Armentières, Bois Grenier, Fleurbaix, Bac Saint-Maur, Croix au Bac, Steenwerck, Le Doulieu, Fromelles, Le Maisnil, Radinghem, Ennetières en Weppes, Le Maisnil, Premesques, Perenchies, Lompret, Saint-André, Marquette.

Le balisage est constitué des deux lettres VB peintes en vert. Départ salle rue Lalau, devant le domaine du Vert Bois

 

L’autoroute passe au pied de l’alignement d’arbres au loin (pas si loin)

 

 

 

Victor et son vélo couché

Quelques secondes plus tôt l’église de Steenwerck était puissamment éclairée. J’ai attendu mais n’ai pu retrouver un tel éclairage. Dans quelques minutes surviendra une giboulée.
Echanges sur les mérites et inconvénients respectifs du vélo « droit » et du vélo « couché »

Derniers mètres avant le casse-croute

Couleurs Unies de Ben et Tom

 

 

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14 juillet 2011

Une éclaircie sur Godesvarwelde

Pas de brevet pour ce jour férié mais une balade pédestre autour du Mont des Cats, avec des amis.

Le rendez-vous étant fixé à 11h00, j’avais le temps d’y aller à vélo, ce que je fis.

Pas de surprise pour l’itinéraire : direction, Frelinghien, Le Bizet, Nieuwkerke puis l’enchaînement Mont Rouge, Mont-Noir. Profitant de ce que la route qui va vers Berten était fermée à la circulation, je l’empruntai pour rejoindre le Mont des Cats sans trop de détours et descendre ensuite vers Godesvarwelde, lieu du rendez-vous, où j’arrivai à l’heure.

L’aller aura été fait sous une pluie intermittente mais néanmoins mouillante, qui durera jusqu’en début d’après midi, et un vent contraire assez soutenu. Le retour, lui, se déroulera au sec et avec un vent favorable. Que du bonheur.

Voici quelques photos champêtres.

Quelques variations sur fond de champ de blé