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Brevet Cyclotourisme

Les Retrouvailles 2012

Si une hirondelle ne fait pas le printemps, les « Retrouvailles » organisées par le Nord Touriste Cyclo, annoncent, elles, immanquablement le retour des brevets « Route ». Certes février n’en est pas dépourvu mais mars les voit fleurir et ce brevet, auquel j’aime bien participer, porte les prémices d’une nouvelle saison.

Retrouvailles avec quelques têtes connues. André Tignon et Yves-Marie Verbeke en étaient.

Tandis que le premier photographiait les groupes sur le lieu de départ, le second avait pris de l’avance et s’était posté à quelques kilomètres de là. J’ai pu constater grâce à lui que mon nouveau blouson était du plus bel effet, ses parements rouges égayant une tenue hivernale précédemment totalement noire.

Retrouvailles avec mon vélo de route et une autre façon de rouler après une parenthèse véttetiste.

Retrouvailles avec l’ambiance bon enfant des brevets et les répliques taquines entendues au ravitaillement où à l’arrivée. S’agissant de l’arrivée, le local de Nord Touriste suffisait à peine à accueillir tous les arrivants et les places assises étaient chères au plus fort des retours. La chaleur du lieu embuant mon objectif je n’ai pu rendre compte de celle de l’ambiance.

Le parcours de 50 km exploite au mieux le potentiel rural des abords de la métropole cheminant principalement de l’autre côté de la frontière entre Canal de l’Espierre et Escault.

Si un ciel dégagé en tout début de matinée laissait espérer de belles éclaircies, il n’en fut pas ainsi et ce sont des paysages impressionnistes qui s’offraient à l’oeil du cyclotouriste sachant résister aux tentations cyclosportives. La distance modérée de ce brevet autorisait la flânerie et les arrêts photo, ce dont je ne me suis pas privé.

Un accueil bien organisé.
En attendant les autres équipiers, les conversations vont bon train.

Cyclistes

Ravitaillement devant la ferme de la Cotterie

 

Il y a longtemps que je n’avais pas fait de photos de vaches.

Photo Yves-Marie Verbeke

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Brevet Cyclotourisme VTT

Rando des Renards des sables 2012

Le dernier terril vu du ciel. Merci Google.

C’est en version « off » que j’ai effectué la randonnée des Renards des sables. Retenu le matin par des activités associatives, je n’avais pu participer au brevet. Espérant que le balisage serait toujours en place je risquai le déplacement à Flines lez Raches. Ce départ en début d’après-midi me permis également de recourir à la formule train plus vélo et d’amortir ma carte Grand TER (Cf. l’article sur le Circuit des Reuzen).

Arrivée vers 14h00 devant la salle des fêtes où, fort opportunément, une partie des organisateurs était sur le départ. Après avoir expliqué la cause de ma défection et m’être enquis civilement du succès de la manifestation, je demandai quelques informations sur le parcours qu’ils me donnèrent très aimablement, déclinant toutefois toute responsabilité s’agissant de la permanence du balisage, compte tenu du nombre de cyclos passés le matin.

Il se trouve que celui-ci était fort bien fait et abondant car c’est sans problème que j’ai pu effectuer la totalité du parcours de 50 km.

Parcours agréable par la variété des terrains et des ambiances. Pâtures, routes pavées, chemins de halage et bien sûrs terrils offraient des sensations et des paysages diversifiés et parfois inattendus.

Du sable par contre, point n’en vis et si le nom de la randonnée était plutôt évocateur de dunes désertiques la réalité était plus humide voire franchement glaiseuse par endroits. Il faut dire que le passage de plusieurs centaines de cyclos avait rendu certains passages difficilement praticables, même avec des pneus « boue ».

Je ne regrettai pas, dans les terrils, de n’être pas pris dans le flot participants. Le premier démarre par un sentier tout en creux et bosses qui tournicote entre les bouleaux. J’imaginais sans peine des vettetistes plus jeunes et surtout plus aguerris virant sec et bondissant de bosse en bosse tout en lâchant le guidon d’une main pour faire un coucou au photographe alors que je négociais ces mêmes virages et mamelons avec une relative prudence et lenteur.

La pratique solitaire m’aura également épargné la honte d’être vu mettant pied à terre dans la descente finale du deuxième terril et dans certains passages particulièrement pentus du dernier.

A l’embranchement entre le 45 et le 50 km, j’hésitai et décidai de ne pas la jouer renardeau en optant pour la plus longue distance, même si je dus parfois la jouer renard prudent ou renard fatigué dans le dernier terril.

La lumière était belle et le temps clément, ce fut un agréable après-midi. Merci à ceux qui ont tracé cet itinéraire.

Quelques photos d’ambiance.

L'église de Flines-Lez-Raches, classée monument historique.
Premier passage vraiment boueux... qui continue encore une bonne centaine de mètre après le virage.
Après la boue la route pavé donne l'impression d'être très roulante.
Le premier terril se profile à l'horizon.

Tours et détours sur les terrils donnent l'impression d'un territoire immense que la vue aérienne détrompe.
Le long du chemin de halage

Un lac, un torrent, vous ne rêvez pas, vous êtes sur un terril
Si la nature a reconquis de l'espace, l'industrie n'est pas loin

Pas de risque que je tente le saut

 

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Brevet Cyclotourisme

Randonnée Souvenir Jean-Claude VANDEWALLE 2011

 

Au départ d'Halluin, brume et lever de soleil

Oubliés les brevets pluvieux de juillet – août ? Pas sûr.  En tout cas ce dimanche offrait aux participants de la Randonnée Souvenir Jean-Claude VANDEWALLE organisée par le Cyclo Club d’Halluin des conditions estivales. Ceux-ci étaient au rendez-vous, au delà semble-t-il des prévisions des organisateurs.

Parcours original, pour moi tout au moins peu habitué à ce territoire, qui nous fait voyager entre Courtrai et le Mont de l’Enclus au gré de routes vallonnées. Moulins, chapelles ponctuent l’itinéraire, offrant au cycliste photographe de nombreuses tentations que la brume, qui ce dimanche matin, s’étirait sur les pâtures et autres zones humides multipliait.

Cyclos studieux s'inscrivant sans sourciller
Nimbé de brume broute le bœuf

Si les parties encaissées se révélaient humides et fraiches en ce début de matinée, un air tiède vous enveloppait au sortir des creux. Contraste tout aussi marqué que celui l’ombre et de la lumière.

Une des nombreuses chapelles rencontrées tout au long de ce brevet.

Légende pour cruciverbiste : A des ailes mais ne vole pas - Est gonflé de voler sans aile

Le premier ravitaillement du circuit de 90 km aura été un peu négligé. Pour ma part ayant 18 km de plus au compteur, ayant rejoint Halluin à vélo, j’y fais une halte.

Malgré la relative désaffection des cyclos, les bénévoles gardent le sourire

Le Mont de l'Enclus
Après Escanaffles on suit l'Escaut jusqu'à Bossuit

Une autre chapelle et son arbre
Le deuxième ravitaillement est lui plus fréquenté
Revers de la médaille, il ne reste plsu grand chose à se mettre sous la dent. Heureusement, je ne pars pas sans biscuit, en l'occurence des barres de céréales
Malgré les problèmes d'approvisionnement, les bénévoles gardent le sourire... et moi aussi.
Une chapelle que je pense avoir déjà photographiée... mais quand ?
Dépassé pour cause de crevaison de l'un des siens, le groupe des oranges me double lors d'une pause photo

Yves-Marie Verbecke pour une fois devant l'objectif.

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Cyclotourisme

Mont Saint Aubert

Pour ce premier dimanche de vacances, je n’étais pas décidé à me lever aux aurores, d’autant qu’aucun brevet n’était organisé à proximité. Ce n’est qu’à neuf trente que je quittai la maison, avec un vent frais et soutenu. Je ne regrettai pas ce départ tardif car, très vite, de belles éclaircies trouèrent un ciel jusqu’alors anthracite.

Désireux d’essayer les nouveaux réglages de mon dérailleur avant je recherchais un peu de relief et histoire de changer de mont je me dirigeai vers le Mont Saint Aubert. Les marques d’un brevet de Lys les Lannoy, croisées peu après Willems, m’y conduisirent sans que j’eusse à trop réfléchir à mon itinéraire. Le dérailleur fonctionna avec satisfaction et ce fut sans difficulté que je gravis la pente.

Une fois au sommet, un petit tour du jardin des poètes, histoire de profiter du paysage côté Lille et côté Tournai et je repartis en suivant cette fois les traces du brevet d’Anstaing. A Pont à Chin, je décidai d’une courte variante, vu l’heure déjà avancée, le long du canal. Quelques photos plus tard je reprenais la route du retour, en appuyant cette fois sur les pédales soucieux de respecter l’horaire annoncé, sans pour autant résister à un arrêt photos.

Voici quelques images pour vous donner envie (n’est-ce pas Jean-Bernard) de venir y traîner vos roues.

Les nuages et le vent jouent à l’éclairagiste. Ombre et lumière se poursuivent en des itinéraires sinueux et fantasques.

La métropole Lilloise vue du Mont Saint Aubert. On identifie sans peine le relais de télévision de Villeneuve d’Ascq, les Tours de l’Europe à Mons, Lille Europe, la Cité admnistrative. Le Beffroi se devine à l’extrême gauche .

La Grand Place de Tournai est reconnaissable malgré la brume.
Une belle vue et de la bière. Que demander de plus ?
En descendant du Mont Saint Aubert

La ferme de Barbissart. Je l’ai déjà photographiée, mais aujourd’hui elle était particulièrement bien éclairée.

Le chemin de halage très carrossable permet de suivre sans difficulté l’Escaut