Pour ce premier dimanche de vacances, je n’étais pas décidé à me lever aux aurores, d’autant qu’aucun brevet n’était organisé à proximité. Ce n’est qu’à neuf trente que je quittai la maison, avec un vent frais et soutenu. Je ne regrettai pas ce départ tardif car, très vite, de belles éclaircies trouèrent un ciel jusqu’alors anthracite.
Désireux d’essayer les nouveaux réglages de mon dérailleur avant je recherchais un peu de relief et histoire de changer de mont je me dirigeai vers le Mont Saint Aubert. Les marques d’un brevet de Lys les Lannoy, croisées peu après Willems, m’y conduisirent sans que j’eusse à trop réfléchir à mon itinéraire. Le dérailleur fonctionna avec satisfaction et ce fut sans difficulté que je gravis la pente.
Une fois au sommet, un petit tour du jardin des poètes, histoire de profiter du paysage côté Lille et côté Tournai et je repartis en suivant cette fois les traces du brevet d’Anstaing. A Pont à Chin, je décidai d’une courte variante, vu l’heure déjà avancée, le long du canal. Quelques photos plus tard je reprenais la route du retour, en appuyant cette fois sur les pédales soucieux de respecter l’horaire annoncé, sans pour autant résister à un arrêt photos.
Voici quelques images pour vous donner envie (n’est-ce pas Jean-Bernard) de venir y traîner vos roues.
Les nuages et le vent jouent à l’éclairagiste. Ombre et lumière se poursuivent en des itinéraires sinueux et fantasques.
La métropole Lilloise vue du Mont Saint Aubert. On identifie sans peine le relais de télévision de Villeneuve d’Ascq, les Tours de l’Europe à Mons, Lille Europe, la Cité admnistrative. Le Beffroi se devine à l’extrême gauche .



La ferme de Barbissart. Je l’ai déjà photographiée, mais aujourd’hui elle était particulièrement bien éclairée.
Le chemin de halage très carrossable permet de suivre sans difficulté l’Escaut