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Cyclotourisme Randonnées

Randonnée normande (3/5)

Vallée de la Souleuvre

La vallée de la Souleuvre vue de la passerelle qui fut autrefois un viaduc.

Si vous avez raté la précédente étape…

Un temps gris, de la pluie annoncée et un fort vent d’ouest me font changer mes plans et plutôt que de continuer vers Vierville sur mer, bifurquer vers Bayeux. Il faut dire également que mon projet initial qui était de rejoindre le mont Saint Michel me paraît hors de portée. J’ai mal évalué le kilométrage et sous estimé ma moyenne horaire.

Le cheminement en bord de mer et l’inévitable partage de la chaussée avec les piétons, les chemins de traverse m’ont ralenti ces deux premiers jours.

Je décide donc de rejoindre Vire pour y amorcer ma remontée vers Rouen. Je fais mes courses du jour à Bayeux et récupère à l’office du tourisme la brochure le Calvados à vélo que j’avais téléchargée et dont j’avais imprimé certaines pages mais pas celles reliant Bayeux à Vire.

L’ambiance change du tout au tout dès que l’on pénètre dans l’intérieur des terres. À la foule cosmopolite et à la circulation relativement dense succèdent des troupeaux de vaches et des routes quasi désertes.

À une dizaine de kilomètres de Bayeux, un caillou pointu a raison de mon pneu arrière sur une route pourtant goudronnée. Je m’aperçois que la bande de roulement est bien entaillée et je crains les crevaisons à répétition, d’autant que ma deuxième chambre à air de rechange montre une valve réfractaire. Je trouve un compromis entre pression et dilatation de l’entaille et repart en croisant les doigts sans pour autant aller au plus court.

Il faut dire que le parcours est plaisant et il vaut mieux avoir bon dérailleur et bons mollets pour s’y engager. Ce n’est pas encore la petite Suisse Normande mais montées et descentes s’enchaînent à un bon rythme.

Un court épisode pluvieux qui démarrera juste après ma crevaison ne durera pas mais le ciel demeure gris et bas, affadissant le paysage. J’atteins Villers Bocage sans autre mésaventure et y déjeune avec un appétit que n’aura pas entamé l’absence de vélociste. Il me faudra donc faire confiance à mon pneu et redoubler d’attention jusque Vire.

Le toboggan continue de plus belle et après une trentaine de kilomètres on arrive au viaduc de la Souleuvre. L’ancien viaduc construit par Eiffel pour y faire passer une voie ferrée n’est plus et a été remplacé par une passerelle qui permet au promeneur de profiter d’une vue surplombante sur la vallée et aux amateurs de sensations fortes de se livrer au saut à l’élastique ou de descendre une courte mais vertigineuse tyrolienne.

C’est un monde bien différent de celui du cyclotourisme où la descente précède une remontée sans effort. Descendu au fond de la vallée pour traverser le cours d’eau, le cycliste devra franchir l’autre versant par une montée longue mais régulière.

Le pied du viaduc n’a rien à envier au sommet en termes d’animation, avec l’arrivée d’une descente en luge sur rail.

Par un miracle acoustique, les cris et la musique rythmée, qui doivent dans l’esprit des gestionnaires des attractions accompagner les poussées d’adrénaline, cessent très rapidement et la remontée se fait en sous bois dans le bruissement des feuilles.

Une fois atteint La Graverie, plus de difficultés jusque Vire que l’on rejoint par une voie verte digne de ce nom, ancienne voie ferrée qui conduisait au Viaduc d’Eiffel.

Je deviens un peu plus rassuré à l’approche de la ville et le suis complètement quand, de façon inattendue, je trouve à l’entrée de Vire un vélociste.

J’achète un pneu neuf, la chambre à air qui va avec, et l’esprit tranquille recherche un camping. Le seul à proximité est le municipal. Par précaution, je demande à l’hôtesse de l’office du tourisme si elle pense qu’il y aura de la place, elle me répond par l’affirmative sans hésiter. Je comprendrai pourquoi en y arrivant.

Sur la grosse vingtaine d’emplacements que compte le camping, deux seulement sont occupés. L’accueil n’est ouvert que deux heures le matin et deux heures le soir. Dans l’intervalle, les campeurs sont invités à s’installer, ce que je fais. C’est dans doute le camping le moins cher que j’aie fréquenté ces derniers temps. La nuit m’aura coûtée, 3,61 € avec douche chaude gratuite. Certes les installations sont pour le moins rustiques et franchement insuffisantes si tous les emplacements étaient remplis, mais comme ce n’est pas le cas, c’est royal.

La matinée ayant été franchement maussade, cette étape est relativement pauvre en illustrations. Ce sera l’occasion d’une petite publicité.

Château La Fosse Buhot

Château de La Fosse Buhot;

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Cathédrale de Bayeux - Calvados

Cathédrale de Bayeux

Cathédrale de Bayeux

Le portail du doyen.

Vers Saint Vaast sur Seulles
Vers Saint Vaast sur Seulles
Mairie de Saint Vaast sur Seulles - Calvados

La mairie de Saint Vaast sur Seulles, modeste mais qui a de l’allure.

Abri pique nique à Saint Vaast sur Seulles - Calvados

Un abri pour randonneurs.

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Route et troupeau de vaches
Vaches

Photo de famille.

Monument aux morts Saint Ouen des Besaces - Calvados

Un des nombreux poilus réalistes fraichement ripolinés pour cause de centenaire.

Mairie de Saint MArtin des Besaces - Calvados

Mairie fleurie de Saint Martin des Besaces.

Route en forêt
Vallée de la Souleuvre

Vallée de la Souleuvre.

Viaduc de la Souleuvre

Saut à l’élastique, tyroliennes et autres animations troublent quelque peu le calme de l’endroit et la contemplation de la nature.

Viaduc de la Souleuvre
Voie verte de La Graverie à Vire

La voie verte entre La Graverie et Vire suit l’ancien tracé de la voie de chemin de fer.

Voie verte de La Graverie à Vire
Accueil- sanitaires camping de Vire

L’unique bâtiment du camping de Vire, un bureau d’accueil flanqué de sanitaires.

Affiche Camping de Vire
itineraire Port en Bessin - Vire

L’itinéraire que vous pouvez retrouver sur Openrunner est en deux morceaux, le logiciel ne parvenant pas à traverser la Souleuvre à l’endroit du viaduc.

http://www.openrunner.com/index.php?id=3933547

http://www.openrunner.com/index.php?id=3999806

Profil dénivele Port en Bessin Vire
Waka Waka

Le petit nombre de photos de cette étape me permet de faire un peu de publicité pour un chargeur solaire le Waka-Waka. 

Equipé d’un port USB, il peut aussi être chargé à partir d’un ordinateur ou sur secteur avec une prise USB. En option, un sac étanche bien pratique pour un rechargement et une utilisation par tout temps, ainsi que des câbles de raccord Iphone et Ipad qu’il permet d’alimenter. Deux leds puissantes en font également une lampe dont le design lui permet de  s’adapter à pratiquement toutes les configurations.

Pour tout savoir sur Waka-Waka et le projet qu’il sous-tend

https://i-solaire.fr/wakawaka

Eclairage par Waka Waka

Ici dans l’utilisation lampe suspendue. Faites pas attention au désordre.

L’étape suivante…

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Brevet Cyclotourisme

Retrouvailles 2014

Paysage - Retrouvailles 2014

Un air de printemps pour ces retrouvailles 2014

Arrivé à 8h00, peu de vélos contre les murs du local. André Tignon et Hubert Delesalle sont déjà en poste, appareil photo en bandoulière, mais le chaland reste rare.

Inscrit et café bu, je m’apprête à partir alors que le flux des cyclos s’intensifie. Je m’apprête dis-je, car je découvre sans tarder que j’ai crevé. Je découvrirai également rapidement que ma pompe a mal vieilli et que je dépenserais beaucoup d’énergie et de temps à gonfler ma chambre à air par ce seul moyen. Je sollicite donc les organisateurs et suis le président jusqu’à sa voiture dont le coffre recèle une pompe à pied.

De retour au local, je retrouve enfin le joyeux brouhaha des Retrouvailles. Couleurs bigarrées des tenues, interpellations sonores donnent à ce rassemblement des allures de fête ou de marché. On y apprend qu’untel a changé de vélo ou que tel autre, chargé d’une inscription collective, a oublié le nom du collègue qui ne voit plus très bien.

Poursuivant mon observation sociologique je crois noter une participation féminine plus forte que dans la plupart des brevets. On y croise également davantage de cyclos dont j’aimerais bien avoir le même allant à leur âge.

Au fur et à mesure les groupes se forment, qui pour la photo souvenir, qui pour un départ simultané.

Je laisse cette foule multicolore et bruyante pour retrouver le calme de la campagne et de bourgs encore endormis que tente d’éveiller la cloche de l’église de Néchin sonnant à la volée.

Le ciel est encore encombré de nuages mais la chaleur solaire devient par instants sensible. Les éclaircies prendront rapidement le pas et rendront supportable le vent par moment soutenu. Parti avec gants d’hiver doublés de gants de soie, je finirai la randonnée avec ces derniers seulement.

Le parcours roulant, la distance modeste, permettaient de s’affranchir l’esprit de contraintes horaires nées des contingences familiales. La température, douce pour la saison, invitait également à la flânerie et il faisait bon se laisser glisser sans chercher la performance, décontracté du pneu.

Départ - Retrouvailles 20148h00, la bénévole en poste à l’accueil a encore le loisir de plier les bulletins de participation et de les poser de champ sur la table en une composition artistique et pour une préhension facile.Départ - Retrouvailles 2014André Tignon a enfin pu entrer en action, il me rendra la politesse photographique un peu plus tard.

Départ - Retrouvailles 2014Concentré pour la photo.Départ - Retrouvailles 2014 Départ - Retrouvailles 2014Attente, départ imminent, arrivées…Départ - Retrouvailles 2014 Paysage - Retrouvailles 2014Il faudra un soleil plus généreux pour assécher les champs encore détrempés.Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Paysage - Retrouvailles 2014

Ravitailement - Retrouvailles 2014 Ravitailement - Retrouvailles 2014Ravitaillement à la ferme de la Motterie, lieu d’escale fréquemment retenu.Ravitailement - Retrouvailles 2014 Ravitailement - Retrouvailles 2014v Ravitailement - Retrouvailles 2014 Web IMGP2945 Cycliste - Retrouvailles 2014Cycliste - Retrouvailles 2014

C’est pour d’autres le moment de repartir, en se réjouissant du beau temps.

Paysage - Retrouvailles 2014Allées et venues ne semblent pas perturber les impassibles bovidés enfin sortis de l’étable. Paysage - Retrouvailles 2014Tout juste daignent-ils accorder un regard en coin au photographe qui s’approche. Web IMGP2958André Tignon repart aussi mais pas pour longtemps, comme le montre la suite.

Cycliste - Retrouvailles 2014Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014Cycliste - Retrouvailles 2014La même avec du recul.

Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 v Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014Cycliste - Retrouvailles 2014L’humeur était plutôt à la discussion pour ces deux cyclos de Leers.Paysage - Retrouvailles 2014 Paysage - Retrouvailles 2014Web IMGP2990 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Cycliste - Retrouvailles 2014 Arrivée - Retrouvailles 2014Pas de barrière pour déposer les vélos, qu’à ceux-là ne tiennent… tout seuls.Arrivée - Retrouvailles 2014

Parcours - Retrouvailles 2014Les parcours.

Autoportrait - Retrouvailles 2014Et comme cela tend à devenir habituel, l’autoportrait du jour à l’insu de mon plein gré.

 

 

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Cyclotourisme Randonnées

Entre Somme et Normandie (2/5)

Le site du phare d’Antifer, mérite un petit crochet alors que Le Havre, n’est plus très loin.

Privé du brevet des Renards des sables pour cause d’astreinte, c’est l’occasion de reprendre la suite de la narration de mon périple entre Amiens et Rouen, entrepris fin août. Vous pouvez retrouver la première partie (Amiens-Dieppe) dans les archives d’octobre 2013.

Le départ de Dieppe met vite dans l’ambiance. Pas vraiment le temps de s’échauffer avant une montée vers le Golf et une pente qui par moments dépasse les 5%. Mais la récompense est vite obtenue avec, au début de la descente, un beau point de vue sur Pourville, malgré le temps maussade.

Je délaisse la valleuse de Vasterival, identifiée comme curiosité sur la carte et fais le détour pour voir le phare d’Ailly, autre curiosité. Déception, alors que je m’attendais à ce que le phare dominât la mer, je le découvre en retrait, au milieu d’un petit bois. Sans doute est-il possible de rejoindre le bord de la falaise par un sentier pédestre, mais dans l’incertitude, je décide d’en rester là et de poursuivre ma route comptant sur d’autres occasions pour profiter de panoramas marins.

Lorsque j’arrive, à Quiberville les derniers bateaux de pêche, aux allures de gros hors bords, sont ramenés sur des remorques. Des pécheurs remaillent leurs filets. Je prends le temps d’une ou deux photos avant de repartir pour une nouvelle montée. Ce tronçon côtier a en effet tout des montagnes russes. A suivre la côte, on croise inévitablement les multiples cours d’eau qui se jettent dans la mer et les vallées qu’ils ont creusés.

Parvenu à Blosseville, je délaisserai Saint Valery en Caux que je choisirai de contourner par Neville et Ingouville, itinéraire qui emprunte des routes moins fréquentées.

La partie du parcours qui conduit à Sasselot le Mauconduit, moins vallonnée que la portion précédente, nous fait rencontrer plusieurs manoirs.

Du phare et de la Chapelle Notre Dame qui le surplombe, on jouit d’une très belle vue sur le port de Fecamp et les environs. J’y ferais un pique-nique aéré avant de redescendre au niveau de la mer par une route très roulante.

Je renoncerai à une halte café, ne trouvant pas de troquet à mon goût, et poursuivrai ma route vers Etretat, prochaine halte remarquable. L’itinéraire pour sortir de Fecamp est très mal signalé, ce qui est d’autant plus regrettable qu’il faut remonter ce que l’on descendu avec des passages fortement pentus. Je ferai ainsi allers et retours dans une zone de bungalows cherchant vainement mon chemin jusqu’à ce qu’en désespoir de cause je me résolve à rejoindre la route principale qui me fera rapidement retrouver les balises de la véloroute.

Inutile de s’étendre sur la description d’Etretat. Le ciel très couvert jusque là s’est enfin éclairci et je savourerai en terrasse un café et mon dessert, avec vue sur l’aiguille creuse et les falaises. J’aurais volontiers prolongé cette halte mais il me reste une quarantaine de kilomètres jusqu’au Havre et, redoutant le vent et un relief bosselé, je préfère assurer.

La sortie d’Etrat donne un aperçu de ce que peut-être sa fréquentation au plus fort de la saison. La route est en effet bordée d’une succession ininterrompue d’espaces déserts qui en d’autres temps font office de parkings.

Bien que soucieux de ne pas trop flâner, je ferai néanmoins de détour par le phare d’Antifer que l’on rejoint en traversant de vastes pâtures qui donnent sur la mer.

Finalement, mes craintes ne seront pas fondées et malgré un vent plutôt soutenu, c’est sans difficulté que je rejoindrai Montivilliers, point d’étape.

Il sera plus compliqué de rejoindre le Havre, dans l’entrelacs de voies rapides interdites aux vélos. Grâce aux indications de cyclistes j’y parviendrai néanmoins, étant attentif à bien mémoriser l’itinéraire en prévision du retour nocturne. Ce fut effectivement prudent, tout comme le fait d’avoir emmené une lampe car une bonne partie du trajet ne bénéficiait pas de l’éclairage urbain et mon éclairage de signalisation se serait révélé nettement insuffisant.

Pourville - Véloroute de la côte d'albâtre

Peu après Dieppe, vue sur la plage de Pourville.

Phare d'Ailly - Véloroute de la côte d'albâtre

Le Phare d’Ailly, pour voir la mer il faut sans doute marcher.

Pêcheurs - Pourville - Véloroute de la côte d'albâtre Pêcheurs - Pourville - Véloroute de la côte d'albâtreRetour de pêche à Quiberville sur mer.

Véloroute de la côte d'albâtre

Véloroute de la côte d'albâtre

Véloroute de la côte d'albâtre Calvaire - Véloroute de la côte d'albâtre Maison à Colombage - Véloroute de la côte d'albâtreVéloroute de la côte d'albâtre

Vaches - Véloroute de la côte d'albâtreVaches - Véloroute de la côte d'albâtre

Calvaire - Véloroute de la côte d'albâtre

Calvaire - Véloroute de la côte d'albâtre

Pourville - Véloroute de la côte d'albâtre

Fécamp vue du phare.

Plage - Fécamp - Véloroute de la côte d'albâtre

Plage - Fécamp - Véloroute de la côte d'albâtre

Falaises - Fécamp - Véloroute de la côte d'albâtre

Phares - Fécamp - Véloroute de la côte d'albâtreEnseigne - Véloroute de la côte d'albâtre         Entrée dans Etretat. Une enseigne que je ne peux ignorer.Falaises d'Etretat - Véloroute de la côte d'albâtreTasse à café - Etretat - Véloroute de la côte d'albâtreJ’en profite pour compléter ma collection de photos de tasses à café.

Falaises d'Etretat - Véloroute de la côte d'albâtre

Phare d'Antifer - Véloroute de la côte d'albâtre Antifer - Véloroute de la côte d'albâtre Phare d'Antifer - Véloroute de la côte d'albâtreLe phare d’Antifer.

Cap d'Antifer - Véloroute de la côte d'albâtre

Calvaire - Véloroute de la côte d'albâtreCalvaire (détail)- Véloroute de la côte d'albâtre

Enseigne Saint Jouin Bruneval - Véloroute de la côte d'albâtre

Saint Jouin Bruneval du temps des PTT.

Immeuble (détail fronton) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtreLe Havre, je parcours le front de mer …

Immeuble (détail balcon) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre Immeuble (détail balcon) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre Immeuble (détail balcon) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre   Immeuble - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre Immeuble (détail balcon) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre… et découvre l’architecture d’Auguste Perret.

Immeuble - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

Immeuble (détail ) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

Immeuble - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

Immeuble (détail) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

Immeuble (détail entrée) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

        Immeuble (détail entrée) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre Immeuble - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtreA droite le clocher de l’église Saint-Joseph.

Immeuble (détail balcon) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre Immeuble - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

Immeuble - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

Saut en trottinette - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtreDes acrobaties que je me plais à photographier, leur préférant toutefois une pratique plus paisible.

Saut en vélo - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

Saut en patins - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

 Saut en vélo - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

Carte route côte d'AlbâtreLe département de Seine Maritime diffuse un topo que vous pouvez commander sur le site www.seine-maritime-tourisme.com

Carte route côte d'AlbâtreDieppe – Saint Valéry en Caux

(NB : la Vélo route part du Tréport, l’étape Le Tréport Dieppe sera évoquée dans l’article 4/5).

Carte route côte d'AlbâtreSaint Valéry en Caux – Fécamp.Carte route côte d'AlbâtreFécamp – EtretatCarte route côte d'AlbâtreEtretat – Le Havre

A suivre : Le Havre – Rouen

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Cyclotourisme Randonnées

Moulins et kiosques en Avesnois

Le kiosque de Cartignies abondamment fleuri.

Mon été cyclotouriste n’aura pas été celui que j’avais imaginé. La semaine de randonnée que j’avais envisagée il y a quelques mois s’est réduite à une journée, la veille de ma reprise, pour cause de poignet convalescent.

Ceci étant, ces vacances m’auront néanmoins permis d’apprécier (de ma voiture) le potentiel cyclo-touristique de la Croatie et de la Slovénie, à fréquenter cependant en demi-saison sauf à être un amateur de sudations fortes. Car à la chaleur estivale, il convient d’ajouter parfois un relief qui fait se succéder montées et descentes avec des pentes qui flirtent souvent avec les 10%. De plus, la circulation doit être moins intense sur certaines routes, telle celle qui longe l’Adriatique. Mais que ce soit en bord de mer ou dans l’intérieur des terres, les beaux paysages et le dépaysement sont garantis.

Pour en revenir à des contrées moins exotiques, ce fut en consultant les topos édités par le CDT Nord que je choisis ma destination, l’Avesnois.

L’éloignement de Lille fait que, sauf lors de randonnées au long cours de type Lille-Valjoly ou 200 km, je ne m’aventure guère dans le sud du département. Le 200 km organisé au printemps par le CC Orchies m’avait donné l’envie d’une randonnée sur le thème des kiosques (1). Pas moins de quatre itinéraires sont proposés par le CDT Nord sur celui des kiosques et moulins à eau en Avesnois et en Thiérache, avec bien sûr la possibilité, moyennant quelques parcours de transition, de les combiner.

C’est ce que je fis avec les deux circuits intitulés « Moulins et kiosques des deux Helpes » et « Moulins et kiosques en Fagne de Sorle ».

Un parcours totalement cycliste au départ de Lille ne m’apparaissant pas réalisable je décidai de combiner train plus vélo avec Aulnoye-Aymeries comme gare d’arrivée.

Il est facile de rejoindre Saint-Rémy en Chaussée par la D 951 sur laquelle on finit par croiser un des panneaux indicateurs du circuit. De là, on peut suivre le premier itinéraire jusque Droulers, puis rejoindre le second à Floursies où l’on reviendra pour achever la boucle et regagner Aulnoye-Aymeries.

La distance couverte est d’environ 100 km pour un dénivelé positif de près de 1000 m. Après un mois sans vélo, je sentais un peu mes cuisses dans les dernières côtes menant à Aulnoye Aymeries.

Les deux circuits sont très agréables privilégiant les routes champêtres et donnant bien sûr à voir kiosques et moulins à eau, quoique pour ces derniers il faille un peu relativiser. Nombre d’entre eux sont des propriétés privées et, pour certains, à l’abri de clôtures ou de frondaisons qui font qu’on les entraperçoit plutôt qu’on ne les voit.

Le balisage est bien conçu mais il faut garder l’oeil sur le topo car se glissent une ou deux incohérences (2) et parfois des panneaux ont manifestement été ôtés (avant Dourlers). La qualité des routes est inégale et certains chemins communaux sont plutôt accidentés, cela peut être parfois un peu rude avec des pneus de 23 C.

J’ai retracé de façon approximative dans Openrunner les deux parcours enchaînés.

http://www.openrunner.com/index.php?id=2792423

Entre Wattignies la Victoire et Sorle le château l’itinéraire est inexact car la voie verte qui conduit à Sorle et que l’on prend à mi chemin entre Wattignies et Dimechaux, ne figure pas sur les fonds de carte, que ce soit Google ou IGN.

Vous pouvez bien sûr télécharger les deux topos (n°19 et 21) sur le site du CDT.

Une photo valant parfois mieux qu’une longue description, voici donc ce périple en images.

Premier moulin à eau croisé, celui de Taisnières en Thiérache, au bout d’un chemin interdit à la circulation de 22h00 à 6h00. Noctambules s’abstenir.

Non loin de là, je rencontre cet édicule, premier d’une série dont je saurai, une fois rentré, qu’il s’agit d’une potale, merci Wikipédia. Ce terme qui nous vient de Belgique désigne une niche contenant une statuette protectrice. J’en ai photographié quelques unes.

Entre Taisnières en Thiérache et Cartignies.

 Un autre type d’édicule peu familier pour le citadin.

Le soleil s’affirme peu à peu.

Vestige d’une activité brassicole ou publicité ?

Le kiosque de Cartignies…

et son moulin à eau …

que les vaches de la pâture d’en face peuvent contempler à loisir.

Le kiosque de Dourlers

Celui de Wattignies la Victoire

Le kiosque de Sars Poterie n’est pas extraordinaire et je n’ai pas vu le moulin à eau, à défaut deux photos d’enseignes

A noter la mention « Voitures d’enfants » en bas à droite.

Le long de la voie verte un peu avant Sorle le Château.

La grand place de Sorle le Château, où je pique-niquerai

Un de mes thèmes de l’année, « les tasses à café », encore peu exploité dans ce blog. Si vous souhaitez déjeuner ou boire un coup, je vous conseille de vous arrêter « Chez Nenette » sur la grand-place, dont l’accueil est à la hauteur de sa décontraction. J’ai regretté de ne pas l’avoir photographiée avec une petite famille de cyclos allemands pour laquelle j’ai tenté de servir d’interprète.

A côté de « Chez Nenette », ces fenêtres aux impostes ouvragées

Dernier regard vers Sorle en allant vers Hestrud

Kiosque de Cousorle

Eglise de Cousorle

Derrière ces arbres se cache un moulin à eau, tant pis pour lui, il n’aura pas l’honneur de figurer sur ce blog. A la place une photo de mon vélo doté d’un nouvelle sacoche de guidon pour transporter mon nouveau reflex. J’ai apprécié le porte carte.

Le calvaire de Foursies fraichement repeint

L’église

La fontaine

Le kiosque de forme parallélépipédique

Le profil altimétrique du parcours

  1. J’ai réalisé d’ailleurs en écrivant cet article que j’avais cité un topo sur ce thème et communiqué le lien (voir En route vers l’Avesnois – Avril 2013). Les parcours ne sont pas très différents de ceux du CDT mais paraissent plus complets s’agissant des kiosques visités.
  2. J’en ai repéré deux : la première à la sortie de Taisnières en Tiérache où il faut suivre la direction Marbaix et non celle indiquée par le panneau ; dans Sars Poterie, sur la variante longue, suive la direction Beugnies comme indiqué sur le topo.

NB : A Sars Poterie, en venant de Wattignies la Victoire il faut continuer droit vers Sorle le château et ne pas prendre l’option variante longue qui vous ramène vers Floursies.