Le site du phare d’Antifer, mérite un petit crochet alors que Le Havre, n’est plus très loin.
Privé du brevet des Renards des sables pour cause d’astreinte, c’est l’occasion de reprendre la suite de la narration de mon périple entre Amiens et Rouen, entrepris fin août. Vous pouvez retrouver la première partie (Amiens-Dieppe) dans les archives d’octobre 2013.
Le départ de Dieppe met vite dans l’ambiance. Pas vraiment le temps de s’échauffer avant une montée vers le Golf et une pente qui par moments dépasse les 5%. Mais la récompense est vite obtenue avec, au début de la descente, un beau point de vue sur Pourville, malgré le temps maussade.
Je délaisse la valleuse de Vasterival, identifiée comme curiosité sur la carte et fais le détour pour voir le phare d’Ailly, autre curiosité. Déception, alors que je m’attendais à ce que le phare dominât la mer, je le découvre en retrait, au milieu d’un petit bois. Sans doute est-il possible de rejoindre le bord de la falaise par un sentier pédestre, mais dans l’incertitude, je décide d’en rester là et de poursuivre ma route comptant sur d’autres occasions pour profiter de panoramas marins.
Lorsque j’arrive, à Quiberville les derniers bateaux de pêche, aux allures de gros hors bords, sont ramenés sur des remorques. Des pécheurs remaillent leurs filets. Je prends le temps d’une ou deux photos avant de repartir pour une nouvelle montée. Ce tronçon côtier a en effet tout des montagnes russes. A suivre la côte, on croise inévitablement les multiples cours d’eau qui se jettent dans la mer et les vallées qu’ils ont creusés.
Parvenu à Blosseville, je délaisserai Saint Valery en Caux que je choisirai de contourner par Neville et Ingouville, itinéraire qui emprunte des routes moins fréquentées.
La partie du parcours qui conduit à Sasselot le Mauconduit, moins vallonnée que la portion précédente, nous fait rencontrer plusieurs manoirs.
Du phare et de la Chapelle Notre Dame qui le surplombe, on jouit d’une très belle vue sur le port de Fecamp et les environs. J’y ferais un pique-nique aéré avant de redescendre au niveau de la mer par une route très roulante.
Je renoncerai à une halte café, ne trouvant pas de troquet à mon goût, et poursuivrai ma route vers Etretat, prochaine halte remarquable. L’itinéraire pour sortir de Fecamp est très mal signalé, ce qui est d’autant plus regrettable qu’il faut remonter ce que l’on descendu avec des passages fortement pentus. Je ferai ainsi allers et retours dans une zone de bungalows cherchant vainement mon chemin jusqu’à ce qu’en désespoir de cause je me résolve à rejoindre la route principale qui me fera rapidement retrouver les balises de la véloroute.
Inutile de s’étendre sur la description d’Etretat. Le ciel très couvert jusque là s’est enfin éclairci et je savourerai en terrasse un café et mon dessert, avec vue sur l’aiguille creuse et les falaises. J’aurais volontiers prolongé cette halte mais il me reste une quarantaine de kilomètres jusqu’au Havre et, redoutant le vent et un relief bosselé, je préfère assurer.
La sortie d’Etrat donne un aperçu de ce que peut-être sa fréquentation au plus fort de la saison. La route est en effet bordée d’une succession ininterrompue d’espaces déserts qui en d’autres temps font office de parkings.
Bien que soucieux de ne pas trop flâner, je ferai néanmoins de détour par le phare d’Antifer que l’on rejoint en traversant de vastes pâtures qui donnent sur la mer.
Finalement, mes craintes ne seront pas fondées et malgré un vent plutôt soutenu, c’est sans difficulté que je rejoindrai Montivilliers, point d’étape.
Il sera plus compliqué de rejoindre le Havre, dans l’entrelacs de voies rapides interdites aux vélos. Grâce aux indications de cyclistes j’y parviendrai néanmoins, étant attentif à bien mémoriser l’itinéraire en prévision du retour nocturne. Ce fut effectivement prudent, tout comme le fait d’avoir emmené une lampe car une bonne partie du trajet ne bénéficiait pas de l’éclairage urbain et mon éclairage de signalisation se serait révélé nettement insuffisant.
Peu après Dieppe, vue sur la plage de Pourville.
Le Phare d’Ailly, pour voir la mer il faut sans doute marcher.
Retour de pêche à Quiberville sur mer.
Fécamp vue du phare.
Entrée dans Etretat. Une enseigne que je ne peux ignorer.
J’en profite pour compléter ma collection de photos de tasses à café.
Saint Jouin Bruneval du temps des PTT.
Le Havre, je parcours le front de mer …
… et découvre l’architecture d’Auguste Perret.
A droite le clocher de l’église Saint-Joseph.
Des acrobaties que je me plais à photographier, leur préférant toutefois une pratique plus paisible.
Le département de Seine Maritime diffuse un topo que vous pouvez commander sur le site www.seine-maritime-tourisme.com
(NB : la Vélo route part du Tréport, l’étape Le Tréport Dieppe sera évoquée dans l’article 4/5).
Saint Valéry en Caux – Fécamp.
Fécamp – Etretat
Etretat – Le Havre
A suivre : Le Havre – Rouen
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