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Brevet Cyclotourisme

Circuit de l’épiphanie 2013 – Flines les raches

La neige vint mais avec parcimonie.

J’espérais pour ce dimanche, des paysages enneigés. Las, il ne restait rien des précipitations de la veille et la couverture nuageuse enveloppait la campagne d’une dominante grise.

Cette morosité météorologique n’entamait manifestement pas le moral des participants, randonneurs et cyclistes, venus nombreux pour ce circuit de l’Epiphanie proposé par l’AL Cyclo. L’ambiance était joyeuse autour des tables d’accueil où étaient servis café, chocolat et galette des rois.

Départ avec un équipement grand froid presque complet, un vent frais accroissant l’impression de fraicheur. Je ne regrette pas le coupe vent pris par précaution et les gants de ski.

Quatre distances de 15 à 55 kilomètres étaient proposées et je n’étais pas certain de suivre la plus longue. Arrivé à l’embranchement entre le 35 et le 55, j’optai finalement pour le second. Je ne le regrettai pas car la partie la plus amusante, de mon point de vue, se trouvait sur cette portion du circuit, avec la traversée du terril de Rieulay que je négociai avec prudence, surtout dans les descentes.

Le reste du circuit est plutôt plat et les organisateurs en avaient modifié le tracé afin d’éviter des passages trop boueux. De ce fait, les portions sur route étaient plus longues que ce que l’on aurait pu attendre d’un circuit VTT. Néanmoins, les passages en chemin offraient à certains endroits de belles ornières, notamment dans la partie terminale qui faisait enchaîner, sans tronçon roulant intermédiaire, une succession de passages riches en gadoue.

Un circuit plaisant qui donne un avant goût de celui préparé par les Renards des Sables pour leur randonnée du 17 février prochain.

Café, chocolat chaud et galettes des rois accueillent randonneurs pédestres et cyclistes.

Les premiers sandwichs sont déjà prêts

Il faut dire qu’une équipe de bénévoles enjouées mais efficaces est déjà à pied d’œuvre.

Après quelques chemins agricoles boueux ou pavés, on se prépare à suivre un chemin de halage

Vu du terril de Rieulay

Passage technique sur le chemin du retour. La photo prise de loin ne rend pas bien compte de la pente et du dénivelé.

Comme d’autres et ma chute encore à l’esprit je le franchirai prudemment à pied.

Mais même ainsi ce n’était pas facile.

Ravitaillement bienvenu alors que démarre une averse de neige.

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Mine de rien

Mine de rien, nous avons une belle région. Elle se révélait telle en ce dimanche enfin estival où le soleil primeur brillait dans un air transparent, laissant le regard s’envoler vers l’horizon.

Rendez-vous était pris pour une balade pédestre près de Oignies, à deux pas d’une plate-forme multimodale et au pied d’un terril. De quoi rendre circonspect l’amateur de randonnées champêtres mais qu’un rapide coup d’œil sur la carte au 25 millième rassurait néanmoins.

Surprenant endroit que cette fosse 9/9 bis qui mêle étroitement activité humaine et nature dans une confrontation inachevée.

Cheminant sur une route bordée d’arbres, c’est tout d’un coup, au détour d’un virage à angle droit, que l’on découvre le carreau et ses deux imposants chevalements. Les bâtiments, dans un très bon état de conservation, procurent l’illusion d’un site en activité que renforce la proximité immédiate de la cité Declercq, du nom du propriétaire de la mine.

On peut librement déambuler à l’extérieur du site, des carreaux cassés ça et là laissant entrevoir l’intérieur et notamment les cages d’ascenseur.

Le site fait l’objet d’un vaste de projet de valorisation qui associe patrimoine, culture, activités tertiaires, environnement… Je vous renvoie pour plus d’informations au dossier de presse élaboré par le Conseil général du Pas de Calais.

http://www.pas-de-calais.com/pdf-telechargement/espace-presse/2012/DP_metaphone.pdf

Côté nature, les deux terrils proches proposent différents circuits dans des ambiances variées. Champs cultivés, zones humides et bien sûr remblais se côtoient, tantôt ouverts sur des espaces d’activités économiques, tantôt enserrés dans une zone végétalisée qui ne laisse rien deviner du caractère industrieux des environs.

L’ascension des deux terrils offre un panorama circulaire qui donne à apercevoir les constructions les plus hautes de la Métropole Lilloise, les Monts des Flandres, les collines de l’Artois… et bien sûr la multitude de terrils dont certains tellement boisés, que seule la connaissance de l’histoire locale permet à l’observateur étranger d’en deviner l’origine.

C’est semble-t-il d’ailleurs source de débats que de savoir s’il convient de laisser la nature réinvestir ces lieux où s’il faut les conserver comme vestiges de l’activité qui les fit naître.

Pour en revenir à des considérations plus proches des sujets traités habituellement sur ce blog, un des intérêts de cette balade est qu’elle est accessible en vélo. Située à deux pas de la Deûle, les chemins de halage offrent un itinéraire tout tracé pour s’y rendre à partir de Lille.

On peut retrouver la Deûle à Houplin-Ancoisne à hauteur du jardin Mosaic (voir l’article consacré à ce jardin en mai 2008 qui décrit un itinéraire à partir du Bois de Boulogne). De là, il n’y a plus qu’à suivre le canal.

Personnellement, après avoir suivi la rive gauche jusqu’au Bac de Wavrin j’ai emprunté ensuite la droite. Cette rive est en très grande partie carrossable, avec de longues portions très roulantes. Parti en VTT, je n’ai pas été gêné par le tronçon herbeux après Wavrin et j’ai pu, au retour, traverser le bois de l’Offlarde entre Ostricourt et Thumeries. Mais le trajet sur les berges de la Deûle peut tout à fait se pratiquer en VTC ou vélo de ville, d’autant qu’en passant d’une rive à l’autre on doit pouvoir éviter certains tronçons terreux.

Une partie des itinéraires dans les terrils est aussi accessible aux vélos.

Une destination à conseiller donc, qu’il s’agisse d’une simple balade pédestre ou du combiné vélo-marche.

 

Sur les bords de la Deûle après l’écluse de Don.

Les chevalements tels qu’on les découvre à la sortie d’un virage.

Les cages d’ascenseurs vues grâce à un carreau cassé.

Une intégration réussie, je trouve.

Les balades autour de la fosse. On distingue bien sur le plan l’endroit où quitter le chemin de halage, après le pont de l’autoroute et le petit plan d’eau, et comment parvenir jusqu’au site.

Pour une fois grâce à Pierre-Marie je peux affirmer qu’il s’agit de blé . »Puissant, a-t-il précisé ».

Un cheminement paisible et ombragé

Un premier terril permet de prendre de la hauteur.

Vue cette fois du second terril.

Et pourtant la plate-forme multimodale, l’autoroute, ne sont pas loin.

Zone humide.

Contrôle d’accès pour vélo.

La gare d’Ostricourt, sur la route du retour.

Le monument aux morts d’Ostricourt.

A Thumeries, mais Pierre-Marie n’est plus pour me dire si c’est du blé.

Thumeries, toujours.

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Houplines, Vallée de la Lys

C’est un trou de verdure où chante une rivière

La préparation d’un événement familial qui déroulait ce week-end m’a empêché de rendre compte de Lille-Hardelot, ce sera fait cette semaine j’espère. Pas de vélo donc ce week-end alors que le temps était idéal.

Tout au plus ai-je joué les livreurs, mes sacoches pleines jusqu’à la gorge de baguettes, brioches et autres pains. J’ai également pu m’éclipser dimanche soir et profiter de cette villégiature à Houplines pour rouler quelques kilomètres dans la campagne et sur les bords de la Lys. La lumière était particulièrement agréable en cette fin de journée et j’ai sans doute autant fait de kilomètres que de photos.

En voici quelques unes.

Pour débuter, le cimetière britannique de la ferme Buterne, légèrement en retrait de la D 945, bordé par la Becque de la Prévoté.

Ensuite le barrage et l’écluse peu avant le pont Bayard, dont le bleu et le blanc ne dépareraient pas dans certaines iles grecques.

Enfin pour conclure, quelques enseignes vestiges probables d’estaminets.

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Vallée de la Lys

Mardi de relâche pour ce premier mai, je n’avais pas envie de me lever tôt pour rejoindre Raismes ou Boeschepe, lieux de brevets. D’autant que la pluie nocturne n’était pas loin et les éclaircies timides.

Sans itinéraire précis en tête je décidai de suivre les bords de l’eau en direction de la Vallée de la Lys. J’ai déjà vanté les charmes de cet itinéraire qui suit les chemins de halage le long de la Deûle, depuis le Bois de Boulogne, pour rejoindre Deleumont à la confluence avec la Lys, laissant alors le choix d’en descendre le cours vers l’est et la Belgique ou au contraire de le remonter vers Armentières et Aire sur la Lys.

C’est l’option ouest qui prévalut avec l’idée de poursuivre au delà de la base des prés du Hem, terme d’une précédente équipée. J’avais repéré depuis le train, la Brasserie Motte Cordonnier, bâtisse massive, représentative de l’architecture industrielle du 19ème siècle que je souhaitais prendre en photo.

Arrivé à la base des Prés du Hem, je continuai à suivre la rive gauche pour finalement la quitter, le chemin de halage s’interrompant. J’empruntai alors la route au plus près de la rivière.

C’est par hasard que je découvrirai la brasserie. M’étant arrêté pour observer le cimetière militaire situé rue Roger Salengro, j’apercevrai en me retournant le bâtiment que j’avais longé sans m’en rendre compte. Demi-tour pour tenter de rejoindre l’autre rive. La première tentative me conduira sur le bout de l’île que constitue la base des Prés du Hem.

Il faut en fait suivre la rue d’Armentières en direction de Nieppe centre et prendre à gauche la rue de la Lys, deuxième feu après le pont. Le chemin des prés, qui part sur la gauche à la hauteur d’une chapelle, mène au chemin de halage conduisant vers Aire sur la Lys.

De là, la brasserie et l’imposante malterie peuvent être observées dans toute leur majesté. La suite du parcours offre des paysages champêtres régulièrement ponctués par la présence de petites usines, témoins de l’histoire industrielle de cette vallée.

Je m’arrêterai à Sailly sur la Lys pour rejoindre Lille par les Weppes suivant en partie l’itinéraire de retour du Géant Lambert 2012.

Il est ainsi possible de réaliser une boucle de 60 km à partir de Lille dont j’ai enregistré le tracé, approximatif sur certains tronçons de chemin non reconnus par le logiciel, sur Openrunner. Ceci explique d’ailleurs le partage en deux parties du circuit.

http://www.openrunner.com/index.php?id=1624245

http://www.openrunner.com/index.php?id=1624243

Le retour sera un peu pénible en partie en raison du vent mais surtout de ma chaîne que j’avais manifestement omis de graisser après le dernier nettoyage de mon VTT. Après une première moitié de balade en terrain humide, elle couinait épouvantablement, chaque coup de pédale m’adressant un audible reproche pour ma négligence.

Halte photo à Wambrechies, la distillerie Claeyssens en arrière plan.

Tout ce qui est jaune et rouge n’est pas Lens. Ici, il s’agit du pont de Deulemont.

La brasserie Motte Cordonnier, côté rue.

L’emblème de la marque (à l’époque de sa création on ne devait parler de logo) repris dans la ferronnerie des fenêtres.

Perspective du bout le l’ile. le chemin de halage se situe sur la rive droite.

Pâtures et usine. Un paysage typique de la vallée de la Lys.

La brasserie et la malterie côté rivière.

Pas de 1er mai chômé pour le club d’aviron dont je croiserai de nombreuses embarcations.

Le clocher de l’église d’Erquinghem-Lys.

Dans les Weppes.