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Randonnée Souvenir Jean-Claude Vandewalle – Halluin 2013

Le brouillard sera tenace lors de cette randonnée.

Les flèches jaunes choisies par les organisateurs pour baliser ce parcours de la Randonnée souvenir Jean-Claude Vandewalle étaient parfaitement adaptées à la nébulosité de ce dimanche matin.

Parti avec gilet jaune et lumières allumées avant que le jour ne se lève, je garderai l’ensemble jusqu’à une heure avancée de la matinée et l’amorce d’une éclaircie, une dizaine de kilomètres avant l’arrivée.

En dehors de considérations relatives à la visibilité, il fallait demeurer attentif car le club voisin de Mouscron organisait son brevet ce même jour, balisé lui aussi par des flèches jaunes. Adeptes du CCH ou du CCM se croisèrent donc à de multiples reprises, exerçant leur vigilance pour ne pas se tromper d’aiguillage.

Bien que je ne l’aie pas pratiqué sous son meilleur jour, le circuit proposé est agréable, sans véritable difficulté, et empruntant pour une grande part des routes de campagne peu fréquentées. Relisant l’article rédigé en 2011, j’ai pu constater que le circuit était relativement différent. A écouter les échanges au ravitaillement il apparaît que l’édition 2013 était la même qu’en 2012, mais en sens inverse.

Comme le dit la chanson « C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup ». Pour l’avoir expérimenté plusieurs fois, le parcours d’un même circuit dans un sens ou dans le sens inverse modifie sensiblement la perception que l’on en a. Je ne saurais trop encourager les organisateurs, dont on comprend qu’il soit difficile pour eux de se renouveler chaque année, de procéder à minima à changement giratoire.

Vous trouverez en fin d’article la trace du 60 km établie par Gérard Colin.

Quant aux photos, la moisson fut pauvre, aucun rayon de soleil ne venant iriser ce que j’espérais n’être qu’une brumaille.

Un ravitaillement bienvenu vers le soixantième kilomètre. Le manque de bénévoles aura conduit les organisateurs à ne prévoir qu’un seul ravitaillement pour le 90 km. Mais nous étions prévenus.

Vous pouvez retrouver le tracé du circuit de 60 km sur le site de Gérard Colin.

http://gcolin.jalbum.net/Cyclos/2013/Octobre/06.10Brevet_Halluin/slides/gpshalluin.html

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La route des monts 2013

Cette édition était un peu terne en raison du temps et l’invitation manquait cette année je trouve de fantaisie. Une photo du bidon offert pour la circonstance et un petit coup de Photoshop pallieront, je l’espère, ce manque.

Les coupe-pluie jaunes abondaient et les freins crissaient en ce petit matin blême et humide, jour de Route des monts.

La pluie annoncée était au rendez-vous avec l’intensité prévue. Elle ne nous quittera pratiquement pas de toute la randonnée et, pour ma part, je terminerai les dix derniers kilomètres sous un déluge

Dommage, car les champs dorés fraichement fauchés auraient pris un autre relief avec une plus grande luminosité. Inutile de vous dire que l’appareil photo est resté plus souvent qu’à l’habitude dans sa sacoche. Ce fut néanmoins l’occasion de tester l’étanchéité de cette dernière et de profiter de la « tropicalisation » (1) de mon nouveau boîtier et de son objectif.

La fréquentation n’était bien sûr pas au rendez-vous. Les habituelles effervescence du départ et la joyeuse animation de l’arrivée étaient quelque peu estompées. Engagé sur le 115 kilomètre, je n’ai pas croisé grand monde.

Le parcours pourtant était à la hauteur de ceux des années antérieures, une fois encore différent. Je ne sais si c’est l’âge, mais je l’ai trouvé plus « sélectif » que l’an passé.

L’enfilade Mont Rouge – Mont noir pour se mettre en jambe, puis après une longue portion sans difficulté majeure, Cassel par la route de Dunkerque. Moi qui essaye d’éviter les portions pavées en ce moment, je fus servis. Mais le poignet a tenu. A voir un groupe de cycliste roulant à petite vitesse les mains sur les freins, il valait sans doute mieux monter que descendre. J’ai cru un temps d’ailleurs devoir en faire de même en quittant Cassel par la route de Lille. Fort heureusement, l’itinéraire bifurquait assez vite sur Oxelaere empruntant une route goudronnée.

A lire le topo, il n’était pas question du Mont des Cats entre Godeswaevelde et Boeschepe. C’était manifestement une omission. Ayant visualisé le parcours en diagonale, je croyais, une fois rendu à Bosechepe, ne plus rencontrer de difficultés. Il n’en fut rien, avec une nouvelle ascension du Mont Rouge (autre omission de la feuille de route), suivie peu après d’une petite côte casse-pattes à hauteur du Scherpenberg. Evitant le Mont Kemmel, je pensais cette fois en avoir fini, c’était oublier le Monteberg.

C’était bien, enfin, la dernière côte significative et seule la pluie vint contrarier le retour vers Armentières.

Si vous n’avez pas encore participé à ce brevet, je vous invite à le faire. A son actif, un parcours nouveau chaque année, même si le territoire varie peu, un balisage sans faille et une très bonne organisation.

Quelques rares photos.

  Les stands étaient cette année à l’intérieur ; plan B en raison de la météo ou évolution durable ?

  Préparatifs sous la pluie, j’aurais du passer en mode manuel pour obtenir les gouttes sur la vitre en premier plan.

Seules les tenues sont colorées.

Avantage de la participation modeste, pas d’encombrement au ravitaillement.

Le moral reste bon pour ces quatre participants.

On trouve encore ces plaques de signalétique routière. J’en croiserai d’autres le lendemain lors du brevet de Deulemont (article à venir).

Une relative accalmie me permet de photographier cette chapelle.

Bien que trempé jusqu’aux os (j’avais écrit jusqu’aux eaux) je n’en suis pas pour autant affligé et me passerai de l’intercession de Sainte Marie.

Les grandes lignes du parcours.

(1) Terme exotique issu de l’inventivité d’une direction marketing pour signifier que l’appareil peut supporter un peu d’humidité, sans pour autant être étanche. Mais bon, avec un appareil tropicalisé vous n’êtes pas en train de prendre des photos sous la pluie en Flandres mais au coeur de la mousson en des contrées lointaines.

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Après la pluie

De beaux ciels et du vent pour cette balade frontalière.

Pas de départ de brevet à moins de 30 kilomètres de la maison, un temps pluvieux le matin, un couloir à peindre. Autant de bonnes raisons pour remettre à l’après-midi ma sortie dominicale. Un fugace réveil à une heure encore possible pour participer à un brevet confirma cette intention, la pluie se faisant entendre sur la terrasse.

Comme attendu, le temps s’améliora en début d’après-midi et me voilà parti sans projet précis. L’idée de photographier les fermes avec porche à pigeonnier repérées sur la route de Saint-Amand m’orientèrent vers Bachy et Mouchin. Finalement, un détour par Bourghelle m’entraîna plutôt vers la Belgique et je me retrouvai à Howardries.

Un panneau me fera découvrir la « Route paysagère » du Parc Naturel des plaines de l’Escaut qui fait une boucle de 120 kilomètres entre La Glanerie limite occidentale et Beloeil, limite orientale et suivant peu ou prou le cours de l’Escaut.

Faute de temps, j’en emprunterai le début entre Howardries et Péronnes puis la fin entre Antoing et Taintignies. Pour autant que j’ai pu en juger sur cette portion, c’est un circuit très agréable proposant paysages typiques, fermes remarquables, chapelles…

Des haltes sont fréquemment proposées dotées de panneaux informant sur le patrimoine local.

Si l’une ou l’autre partie sont parfois empruntées par les brevets au départ de l’est de la Métropole Lilloise le parcours complet a l’air séduisant et je me suis promis de le suivre complètement un prochain dimanche.

En attendant la relation de cette randonnée à venir, quelques photos de ma balade de ce dimanche.

J’ai pris de le temps de m’arrêter pour photographier cette ancienne entrée d’usine déjà repérée, rue des Fusillés à Villeneuve d’Ascq.

Je ne sais si c’est le fruit d’une attention particulière, les fleurs sont un des mes thèmes de cet été (un de plus), mais les roses trémières me semblent particulièrement prospères cette année.

A Bourghelles sur les traces de Paris Roubaix.

Le pavé du calvaire.

Le calvaire du Pavé.

Près d’Esplechin.

Je l’avoue, j’ai un peu accentué la saturation des couleurs.

Un autre calvaire à Runes.

 Ferme à Howardries, un des points de passage de la Route paysagère des plaines de l’Escaut.

Tracé de la route paysagère.

Un des panneaux d’information.

Sur la route paysagère.

Retour vers Lille près de Baisieux.

 

 

 

 

 

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Rallye de la Ducasse – Bois Grenier 2013

A 8h30, les groupes se forment.

Ce dimanche marquait la reprise, durable je l’espère, de mon activité cyclotouriste. Quelques séances d’entrainement en intérieur m’avaient permis de constater, la semaine précédente, que la situation côté poignet évoluait favorablement. Un rapide contrôle samedi in concreto m’avait convaincu que d’urbi je pouvais envisager de rouler orbi.

Le Rallye de la Ducasse arrivait à point nommé pour permettre ces retrouvailles. Départ à 7h30, non sans quelque appréhension que les choses ne se déroulent pas comme prévu. J’optai pour mon vélo de ville/randonnée à guidon plat et équipé de pneus de 28C afin de limiter un appui trop marqué sur le guidon et de gommer un peu plus les trépidations résultant des irrégularités de la chaussée.

L’aller vers Bois Grenier se déroula sans difficulté et je m’inscrivis pour le 65 km. J’étais d’autant plus chagrin de ne pouvoir envisager, par prudence, la boucle de 95 km passant par Cassel, que j’avais regretté, lors de ma dernière participation en 2011, qu’un circuit dans la Pévèle eût été préféré.

A ce propos mon inconscient vint à la rescousse pour me contraindre à de bonnes résolutions. Calculant mentalement mon horaire prévisible de retour, j’évaluai mon temps de parcours à 2h30 et donc une arrivé à 13h00… ce qui aurait été vrai pour un départ à 10h30 et non à 8h30 comme ce fut le cas. J’avais passé depuis beau temps la bifurcation entre le 65 km d’une part et le 75-95 km d’autre part quand je réalisai mon erreur. Sans doute, sinon, aurais-je pu me laisser tenter par le 75.

Finalement avec le trajet aller-retour vers Bois Grenier, la distance parcourue fut de 105 kilomètres, ce qui pour une reprise était fort honorable, pour le poignet en tout cas.

Le parcours, champêtre, est très roulant et présente comme seule déclivité significative, la montée vers Strazeele, mais rien de bien méchant.

L’accueil de ce brevet fut chaleureux et plutôt rythmé à l’arrivée.

Le parcours du 60 km est le suivant :

Bois-Grenier, Fleurbaix, Sailly sur la Lys, Estaires l’Epinette, le Doulieu, Vieux-Berquin (Bleutour), Sec Bois, Strazeele, Merris, Outtersteene, le Doulieu, Sailly sur la Lys, Fleurbaix (Pétillon), la Croix Maréchal, Bois Grenier.

Vous pouvez trouver un tracé du 95 km sur Openrunner,

http://www.openrunner.com/index.php?id=2698892

et celui du 75 km sur le site de Gérard Colin

https://connect.garmin.com/activity/342237883

Le parcours est fléché par les initiales BG peintes en blanc.

Quelques photos de cette randonnée.

Il n’y a pas que sur la route des vacances que l’on assiste à des chassés-croisés.

Le Diablotin, s’il est placé trop près du départ pour tenter les cyclistes, ne l’est pas pour le photographe dont l’œil est attiré par le logo de la marque Motte-Cordonnier (Cf. l’article Vallée de la Lys – archives de mai 2012)

Tout rapprochement avec la photo qui précède est sans fondement, mais peut-être auraient-ils apprécié que le Diablotin fût au ravitaillement de Strazeele.

Ce qui aurait été injuste pour les bénévoles dilueurs de sirop.

Un arrêt photographique pour prendre ce calvaire, me donnera l’occasion de prendre au passage quelques participants.

Ambiance Rock’n Roll à l’arrivée. Ils sont seulement trois, mais ça déménage.

A l’intérieur ou dehors, il y en a pour tous les goûts.