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Brevet Cyclotourisme

Les routes de Saint-Louis – Leers 2012

Cycleers, un club bien organisé et bien équipé

Une fête de quartier le samedi soir et ses rangements dominicaux subséquents, le premier tour des législatives, un temps qu’on annonçait pluvieux m’ont détourné de Lille – Val Joly, initialement inscrit à mon calendrier, pour un brevet plus local.

Tenté par la route des sorcières que j’avais appréciée l’an dernier c’est finalement sur celles de Saint-Louis au départ de Leers que j’ai dirigé mes roues.

J’ai cru un moment qu’il s’agissait d’un brevet à tonalité historique nous conduisant sur les traces du roi de France. N’ayant qu’une connaissance très approximative de la vie du bon monarque, je m’étais imaginé que peut-être était-il venu en nos contrées s’approvisionner en jus de houblon avant d’affronter l’aride Palestine.

Je découvrirai rapidement, après visite du site Internet du club, qu’en fait de Saint-Louis, il s’agit du cercle de ce nom, organisateur de la randonnée et plus particulièrement sa section cyclotouriste Cycleers.

La météorologie n’est pas une science exacte et ce dimanche nous ne pouvions que nous en réjouir, la pluie annoncée étant remplacée par un ciel azuréen à l’heure où je me mets en route. Il n’en faut pas davantage pour que j’éprouve une certaine jubilation à pédaler au soleil, au sec et sans vent. Pas d’autre idée en tête que de profiter de cette parenthèse inattendue.

Je trouve facilement le départ et fais un brin de causette avec Yves-Marie Verbecke avant de me lancer dans le quatre-vingt quinze kilomètres.

Le parcours présente comme seule difficulté le Mont de l’Enclus abordé approximativement à mi route. Préalablement, l’itinéraire légèrement vallonné et agrémenté de changements de direction qui invitent à des reprises en danseuse, procure de belles vues de la campagne environnante.

On suit également le canal de Bossuit et l’Escaut avant de rejoindre Escanaffles et attaquer le point culminant de cette sortie. Quelques côtes suivront, dont celle de Mourcourt, mais rien de très méchant.

L’itinéraire, balisé par les initiales CL peintes en blanc est le suivant :

Leers (salle municipale des fêtes, derrière l’église), Leers nord, Saint-Léger, Dottignies, Bellegem, Moulin, Canal de Bossuit, Bossuit, Escaut, Escanaffles, Mont de l’Enclus, Orroir, Amougies, Celles, Velaines, Melles, Mourcourt, La Goudinière, Vert Chemin, Producteur de pommes, Cavrinnes, Herinne, Warcoing, Saint-Léger, Leers nord, Leers.

Un brevet sympathique donc qui à défaut de découvertes historiques nous promène dans la campagne avec juste ce qu’il faut de dénivelé pour ne pas s’ennuyer.

A peine cinq ou six kilomètres parcourus et déjà un arrêt photo. Je ne résiste pas aux effets de lumières produits par les sillons, même si je sais que le résultat est souvent en deçà de la réalité.

Une pensée pour les cyclos du Paris Roubaix qui doivent entamer les premiers secteurs pavés. Heureusement que la météo n’est pas celle prévue. La pluie des jours précédents doit à elle seule rendre les routes suffisamment boueuses.

On croise de belles fermes.

Au ravitaillement une jeune bénévole dans ses œuvres.

Traditionnel sandwich – boisson.

Yves-Marie Verbeke en compagnie du président du club SMCA Wattrelos.

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La belle sauce, heu, les belles censes 2012

Les vaches manifestent une relative indifférence aux conditions climatiques.

J’avais fait confiance aux prévisions en ligne de Météo France qui annonçaient quelques averses samedi après-midi et un temps sec dimanche matin. Mauvaise pioche, Grouchy vint samedi et Blücher dimanche.

Comptant ferme sur des éclaircies, je choisis un habillement doublement modulable avec maillot et coupe-vent à manches amovibles. Je fais fi de la pluie qui m’accueille en sortant de chez moi, l’air embaume le lilas et le ciel au loin troque sa teinte anthracite contre un gris souris.

A Anstaing, sans être l’affluence des grands jours les cyclos arrivent de façon continue.

Toujours confiant dans une amélioration du temps, je m’inscris pour la plus longue distance, cent quinze kilomètres, qui amène jusque dans les Frasnes.

Au bout de quinze kilomètres ma détermination faiblit et j’entrevois la possibilité d’un itinéraire bis. Certes le vélo est un sport de plein et il faut s’apprêter à la pratique par tous les temps mais mes pieds trempés, faute de sur-chaussures, militent ardemment pour une sortie écourtée

A l’approche du Mont Saint Aubert, j’aspire à franchir ses flancs histoire de me réchauffer, las ce sera pour le retour.

Je délaisse le cinquante kilomètre écoutant mon courage plutôt que mes pieds et poursuis ma route arrosée.

A la bifurcation entre le soixante-quinze et le cent-quinze, je résiste sans trop de difficulté à l’invitation d’une légère embellie à poursuivre sur le parcours long.

Je ne sais si les ravitailleurs de cet itinéraire auront vu passer beaucoup de monde. Le soixante-quinze m’a paru lui-même peu fréquenté, n’ayant été dépassé que par un ou deux cyclistes et il y a fort à parier que le plus gros des trois cent-cinquante six participants a choisi le cinquante-kilomètres.

Le parcours du soixante-quinze kilomètres présente peu de difficultés, la principale étant le franchissement du col de Jubaru. Les censes sont au rendez-vous, même si l’on évite la ferme de Barbissart qui en est un des fleurons (cf. l’article sur le Mont Saint-Aubert d’août 2011)

L’itinéraire est le suivant :

Anstaing, Petit Paris, Carrefour Market Baisieux, Blandin, Route de Courtrai feux tricolores, Route de Renaix, Mourcourt, Thimougies, Quartes, Velaines, Route de Renaix, Col du Jubaru, Kain centre, Kain piste, Feux route nationale, Templeuve, Willems Place, Baisieux passage à niveau, Maréquaix, Chereng Eglise, Gruson, Anstaing.

Départ, salle polyvalente, rue Marie Curie

Le parcours est balisé au sol par un “A” bleu-vert surmonté d’une flèche qui ressemble à une fusée.

Ah, s’il faisait soleil…

Les gâteaux sont au sec et non pas secs.

Ah, s’il faisait soleil…

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La Thermale 2012 – Saint-Amand-Les-Eaux

8h30 plusieurs groupes sont prêts à démarrer.

En l’absence de brevet dans la métropole lilloise ce dimanche, c’est vers La Thermale, organisée par le Saint-Amand-les-eaux Cyclo, que s’est tourné mon regard. Départ 7h00 pour ne pas arriver trop tard. J’emprunte la D 955 qui présente l’avantage d’être directe et se révèlera en ce dimanche matin peu fréquentée. Le vent est plutôt favorable et c’est sans effort que je parviens vers 8h20 au point de départ, que j’aurais trouvé une fois n’est pas coutume, sans me fourvoyer.

Les cyclistes sont déjà nombreux et André Tignon dans ses œuvres.

Après un café, départ dans la forêt. L’air est doux et si les bourgeons ne sont pas encore visibles il flotte au moins dans mon imaginaire comme un air de printemps. Ce début de randonnée nous offrira des tonalités vertes et grises qui en milieu de matinée s’égaieront avec les premières éclaircies.

Parti pour le circuit de 75 km, je ferai en définitive celui de 55 km , n’ayant pas vu la bifurcation, ni celles d’ailleurs des deux autres circuits plus courts. Ce fut un mal pour un bien car un itinéraire plus long m’aurait contraint à un retour en train pour respecter l’horaire du repas dominical. Ce parcours abrégé me permit, après un détour par la Grand Place, de faire les quarante kilomètres du retour en moulinant gentiment tout en me ménageant des haltes photographiques au croisement de quelques belles fermes typiques, avec cour carrée et pigeonnier. La préoccupation de ne pas arriver trop tard et les conditions d’éclairage font que j’en ai négligé certaines mais avec l’idée d’une randonnée qui leur serait dédiée.

Pour en revenir à la randonnée du jour, elle se déroule dans un cadre très champêtre et permet de renouveler les paysages en s’écartant des circuits traditionnels au départ de Lille et environs. Le fléchage étant vertical, il vous faudra attendre l’an prochain pour le constater.

Fidèle au poste André Tignon photographie les groupes au départ.
La chapelle Notre-Dame de Malaise (Bruille-Saint-Amand) construite au treizième siècle et remaniée au dix-huitième siècle
Chapelle et son arbre
La douceur de l’air aura fait préférer l’extérieur au plus grand nombre pour le traditionnel sandwich boisson.
La tour abbatiale
Vue côté Grand Place
Une des nombreuses fermes avec pigeonnier. Le porche situé sous le pigeonnier a été muré.
Une autre qui borde également la D 955.
Pigeonnier et porche.
1852 est-il inscrit sur le fronton.

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Les Retrouvailles 2012

Si une hirondelle ne fait pas le printemps, les « Retrouvailles » organisées par le Nord Touriste Cyclo, annoncent, elles, immanquablement le retour des brevets « Route ». Certes février n’en est pas dépourvu mais mars les voit fleurir et ce brevet, auquel j’aime bien participer, porte les prémices d’une nouvelle saison.

Retrouvailles avec quelques têtes connues. André Tignon et Yves-Marie Verbeke en étaient.

Tandis que le premier photographiait les groupes sur le lieu de départ, le second avait pris de l’avance et s’était posté à quelques kilomètres de là. J’ai pu constater grâce à lui que mon nouveau blouson était du plus bel effet, ses parements rouges égayant une tenue hivernale précédemment totalement noire.

Retrouvailles avec mon vélo de route et une autre façon de rouler après une parenthèse véttetiste.

Retrouvailles avec l’ambiance bon enfant des brevets et les répliques taquines entendues au ravitaillement où à l’arrivée. S’agissant de l’arrivée, le local de Nord Touriste suffisait à peine à accueillir tous les arrivants et les places assises étaient chères au plus fort des retours. La chaleur du lieu embuant mon objectif je n’ai pu rendre compte de celle de l’ambiance.

Le parcours de 50 km exploite au mieux le potentiel rural des abords de la métropole cheminant principalement de l’autre côté de la frontière entre Canal de l’Espierre et Escault.

Si un ciel dégagé en tout début de matinée laissait espérer de belles éclaircies, il n’en fut pas ainsi et ce sont des paysages impressionnistes qui s’offraient à l’oeil du cyclotouriste sachant résister aux tentations cyclosportives. La distance modérée de ce brevet autorisait la flânerie et les arrêts photo, ce dont je ne me suis pas privé.

Un accueil bien organisé.
En attendant les autres équipiers, les conversations vont bon train.

Cyclistes

Ravitaillement devant la ferme de la Cotterie

 

Il y a longtemps que je n’avais pas fait de photos de vaches.

Photo Yves-Marie Verbeke