Les vaches profitent elles aussi du beau temps et semblent peu attentives au flux des cyclistes.
Suite et fin de cette randonnée.
J’aurais pu rester encore quelque temps au soleil à attendre les participants mais il me fallait quand même songer à rentrer. 
Bouvines, l’arrivée n’est plus loin. 
Assistance mécanique assurée par les CC Anstaing. Le luxe.
De beaux panoramas attendaient ceux qui parièrent sur les éclaircies et s’engagèrent sur le 90 kilomètres.
Très beau circuit que le 90 kilomètres proposé par l’Elan Ploegsteert. En l’absence de feuille de route je décrirai le parcours sommairement. Départ vers l’Est en contournant Messines vers Zillebeke puis Zonnebeke, par de petites routes vallonnées. Cap à l’Ouest ensuite en contournant Ypres vers le Mont rouge puis le Mont noir et retour en empruntant partiellement la route de Bailleul à Nieuwkerque.
Le tracé était plaisant avec de nombreux changements de direction, mais le balisage était de qualité. Les organisateurs se sont bien amusés, et nous aussi, autour du Mont noir que nous quittâmes pour mieux y revenir.
La pluie lors du premier tiers du parcours ne permit pas de profiter du paysage. Au ravitaillement, le ciel était encore encombré de lourds nuages et j’envisageais sérieusement de me limiter au soixante. Le vent fit néanmoins son ouvrage et à la bifurcation, la probabilité d’une éclaircie était suffisamment forte pour je m’engage sur le quatre-vingt dix. Si le vent nous permit d’être au sec, il fallut l’affronter de face en direction du Mont noir. Constant, il nous poussa plutôt une fois repartis vers l’Est.
Côté photos, le pire côtoie, sinon le meilleur, le bon. La faible luminosité en début de matinée et un manque d’attention aux vitesses d’exposition fit que ma première série de photos a filé à la corbeille. La suite sera un peu moins médiocre (merci Photoshop) et il faudra attendre que le soleil d’affirme pour obtenir des clichés plus présentables.
Informés sans doute des prévisions météorologiques les géants avaient jugé prudents de rester dans la salle. 
Une nonne pas très catholique. 
A 7h35, l’horloge de l’appareil photo faisant foi, la fabrication des sandwichs est déjà bien engagée. 
Le départ offre de beaux ciels tourmentés. 
Si vers l’Est des portions de ciel bleu subsistent, à l’Ouest des nuages gris anthracites laissent présager que bientôt il n’y aura pas que le ciel à être tourmenté. 
Une des rares photos à peu près exploitable de ma première série. 
Le ciel est encore bien chargé. 
Quelques photos rescapées du désastre. 
On arrive au ravitaillement. 
Séance photo pour l’équipe de Nieppe. 
Je renoncerai à plusieurs prises de vues de petits veaux. 
Second ravitaillement au Mont noir. 
Cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu de « veau de la fin ».
La route du houblon n’avait pas usurpé son nom. Nous croiserons de nombreux champs… sous le soleil, ce qui ne gâchait rien.
Un regard trop rapide sur le parcours affiché de ce que croyais être le 90 km et dont je viens de me rendre compte qu’il s’agissait de celui du 60 km, m’avait fait dire au vu de son orientation que c’était plus ou moins le même que celui de la semaine dernière.
Si la seconde moitié présentera effectivement des points communs, à commencer par la localisation du ravitaillement, cette route du houblon fut finalement très différente du brevet Commandant Samyn bien que se déroulant sur le même territoire.
Alors que nous avions évité les monts des Flandres, la route du houblon les attaque gaillardement enchaînant Mont Kemmel, Mont Rouge, Mont noir.
Certains étaient prêts à en découdre avec le Mont des Cats, mais passé Boeschepe, nous retournerons dans la plaine pour rejoindre Ypres en contournant Poperingue.
Le retour et son tracé sinueux fera alterner vent de face et de dos, les passages vent arrière étant un vrai régal où je pus flirter avec le 40 km/h, ce qui pour moi représente, sur terrain plat, à peu près le franchissement du mur du son (mais je ne crie pas boum quand je dépasse cette vitesse).
Petite frayeur, en rapport avec la vitesse, un peu avant d’arriver. Une cycliste qui roulait en couple et que je m’apprêtais à dépasser fit demi-tour sans regarder et comble de l’imprudence s’arrêta au milieu de celui-ci et subséquemment de la route, pour parler à son compagnon. Un freinage appuyé et un changement de direction me permirent d’éviter l’insouciante mais je frémis à la pensée de ce qui aurait pu arriver cinq secondes plus tard.
Pour en revenir au circuit, les champs de Houblon furent bien sûr au rendez vous.
Un beau brevet associant un parcours varié et de beaux paysages à noter dans vos tablettes.
Vous pouvez retrouver le parcours sur OpenRunner. (Cette année le parcours se fit dans le sens contraire de celui indiqué).
Petite suggestion, à l’intention des organisateurs : mieux annoncer les changements de direction à angle droit. Je ne fus pas le seul à rater des intersections, les panneaux étant par ailleurs de petite taille. A ce défaut prêt, le balisage était satisfaisant.
L’ancienne piscine de Comines. Je m’y suis baigné par erreur il y a 20 ans. J’avais, je ne sais trop pourquoi, confondu, Comines et Mouscron dont on m’avait vanté l’équipement. Ceux qui connaissent la piscine des Dauphins et ont connu le bassin ovale des bains de Comines avec ses marches apprécieront. Nous avions néanmoins mes fils et moi passé un bon moment.
Informations de dernière minute.
Qui ne m’empêcheront pas cependant de me fourvoyer doublement à Warneton, une première fois en filant tout droit et la seconde en tournant trop tôt à gauche empruntant le ravel plutôt que la route une dizaine de mètres plus loin.
Montage de géant. 
Le monteur apprécierait-il les rondeurs de la belle?
La belle supporte tout avec le sourire.
Tout aussi bien de sa personne et souriant aussi, arrive Vincent avec qui je partagerai une erreur d’aiguillage.
Quand un cominois rencontre un cominois, il se racontent… des histoires de vélo.
Bel homme également et souriant, arrive Gérard, suivi de Christine que l’on devine au fond. Inutile d’être à deux à faire des photos du départ. Je démarre.
Petit déjeuner au soleil. 
On devine l’église de Messines.
Puis le Mont Kemmel.
Au fond l’église de Loker. Si, si ouvrez bien les yeux.
Le Mont Rouge et sa pente à 12%. 
Deux roubaisiens que je dépasserai… mais ils récupéraient d’une sortie de la veille dans les environs de Namur avec 2 500 mètres de dénivelé.
Je réussirai à éviter le contre jour. 
Le circuit a changé d’orientation et l’éclairage est idéal. La halte photo s’impose. 
Quelques photos de paysages entre deux passages. 
En voilà d’autres qui arrivent.
Ravitaillement. Invitation à repartir. 
L’intéressé n’a pas l’air trop pressé.
Il récupère… et il le prouve.
Avant de partir, je fais la même photo que celle qui faisait la une du reportage de la semaine dernière. Ce n’est pas vraiment la même ambiance.
LA SUITE DEMAIN (sans doute).
Cadre monumental pour la collation d’après sortie.
Suite de la Randonnée du Printemps – Si vous avez manqué le début, cliquez ici
Heureusement, il n’a pas plu. La salle aurait été un peu petite pour une assemblée aussi fournie.
On se prépare à rentrer. Ceux de Rosult n’ont pas trop de chemin à faire.
Le benjamin du brevet avec 60 km au compteur fait l’objet de toutes les attentions.
Une église portant la devise de la République sur son fronton n’est pas chose courante.
Quelques photos de vaches sur la route du retour.
Renouant avec une pratique que l’absence de modèle avait interrompue, voici de nouveau le veau de la fin.
Courons du Nord 