La route du houblon n’avait pas usurpé son nom. Nous croiserons de nombreux champs… sous le soleil, ce qui ne gâchait rien.
Un regard trop rapide sur le parcours affiché de ce que croyais être le 90 km et dont je viens de me rendre compte qu’il s’agissait de celui du 60 km, m’avait fait dire au vu de son orientation que c’était plus ou moins le même que celui de la semaine dernière.
Si la seconde moitié présentera effectivement des points communs, à commencer par la localisation du ravitaillement, cette route du houblon fut finalement très différente du brevet Commandant Samyn bien que se déroulant sur le même territoire.
Alors que nous avions évité les monts des Flandres, la route du houblon les attaque gaillardement enchaînant Mont Kemmel, Mont Rouge, Mont noir.
Certains étaient prêts à en découdre avec le Mont des Cats, mais passé Boeschepe, nous retournerons dans la plaine pour rejoindre Ypres en contournant Poperingue.
Le retour et son tracé sinueux fera alterner vent de face et de dos, les passages vent arrière étant un vrai régal où je pus flirter avec le 40 km/h, ce qui pour moi représente, sur terrain plat, à peu près le franchissement du mur du son (mais je ne crie pas boum quand je dépasse cette vitesse).
Petite frayeur, en rapport avec la vitesse, un peu avant d’arriver. Une cycliste qui roulait en couple et que je m’apprêtais à dépasser fit demi-tour sans regarder et comble de l’imprudence s’arrêta au milieu de celui-ci et subséquemment de la route, pour parler à son compagnon. Un freinage appuyé et un changement de direction me permirent d’éviter l’insouciante mais je frémis à la pensée de ce qui aurait pu arriver cinq secondes plus tard.
Pour en revenir au circuit, les champs de Houblon furent bien sûr au rendez vous.
Un beau brevet associant un parcours varié et de beaux paysages à noter dans vos tablettes.
Vous pouvez retrouver le parcours sur OpenRunner. (Cette année le parcours se fit dans le sens contraire de celui indiqué).
Petite suggestion, à l’intention des organisateurs : mieux annoncer les changements de direction à angle droit. Je ne fus pas le seul à rater des intersections, les panneaux étant par ailleurs de petite taille. A ce défaut prêt, le balisage était satisfaisant.
L’ancienne piscine de Comines. Je m’y suis baigné par erreur il y a 20 ans. J’avais, je ne sais trop pourquoi, confondu, Comines et Mouscron dont on m’avait vanté l’équipement. Ceux qui connaissent la piscine des Dauphins et ont connu le bassin ovale des bains de Comines avec ses marches apprécieront. Nous avions néanmoins mes fils et moi passé un bon moment.Informations de dernière minute.
Qui ne m’empêcheront pas cependant de me fourvoyer doublement à Warneton, une première fois en filant tout droit et la seconde en tournant trop tôt à gauche empruntant le ravel plutôt que la route une dizaine de mètres plus loin.
Montage de géant.
Le monteur apprécierait-il les rondeurs de la belle?
La belle supporte tout avec le sourire.
Tout aussi bien de sa personne et souriant aussi, arrive Vincent avec qui je partagerai une erreur d’aiguillage.
Quand un cominois rencontre un cominois, il se racontent… des histoires de vélo.
Bel homme également et souriant, arrive Gérard, suivi de Christine que l’on devine au fond. Inutile d’être à deux à faire des photos du départ. Je démarre.
Petit déjeuner au soleil.
On devine l’église de Messines.
Puis le Mont Kemmel.
Au fond l’église de Loker. Si, si ouvrez bien les yeux.
Le Mont Rouge et sa pente à 12%.
Deux roubaisiens que je dépasserai… mais ils récupéraient d’une sortie de la veille dans les environs de Namur avec 2 500 mètres de dénivelé.
Je réussirai à éviter le contre jour.
Le circuit a changé d’orientation et l’éclairage est idéal. La halte photo s’impose.
Quelques photos de paysages entre deux passages.
En voilà d’autres qui arrivent.
Ravitaillement. Invitation à repartir.
L’intéressé n’a pas l’air trop pressé.
Il récupère… et il le prouve.
Avant de partir, je fais la même photo que celle qui faisait la une du reportage de la semaine dernière. Ce n’est pas vraiment la même ambiance.
LA SUITE DEMAIN (sans doute).
2 réponses sur « La route du houblon – Comines 2016 (1/2) »
toujours bcp de photo sur les grands parcours les autres ;c de la m!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Bonjour,
Je ne suis pas photographe professionnel et suis avant tout cyclotouriste. Je prends les photos sur les parcours que je pratique et ménage des arrêts pour prendre les autres participants en fonction de la fréquentation au moment où je prends le départ, de mes arrêts pour photographier des paysages ou faire pipi ou encore de l’éclairage. Inutile ce dimanche par exemple de prendre des photos près du départ car elles auraient toutes été à contre-jour compte tenu de l’orientation du circuit.
Tout ceci fait que je prends parfois des photos près du départ et, pour peu que le début soit commun, je photographie les participants de toutes les distances, idem près de l’arrivée (mais en général les cyclistes qui pratiquent les parcours courts, partent plus tard et arrivent plus tôt).
Pas de discrimination donc ou de mépris pour les cyclos qui empruntent les circuits les plus courts. Simplement des rencontres qui ne se font pas.
Ceci étant, il n’y a pas de monopole et rien ne vous empêche de prendre un appareil photo pour couvrir les parcours délaissés.
Je suis sûr qu’Yves-Marie Verbeke de Cyclos59 et Gérard Colin seront, comme moi-même, prêts à vous conseiller pour vous lancer si le cœur vous en dit.
Cordialement
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