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Brevet Cyclotourisme

Randonnée Souvenir Jean-Claude VANDEWALLE 2011

 

Au départ d'Halluin, brume et lever de soleil

Oubliés les brevets pluvieux de juillet – août ? Pas sûr.  En tout cas ce dimanche offrait aux participants de la Randonnée Souvenir Jean-Claude VANDEWALLE organisée par le Cyclo Club d’Halluin des conditions estivales. Ceux-ci étaient au rendez-vous, au delà semble-t-il des prévisions des organisateurs.

Parcours original, pour moi tout au moins peu habitué à ce territoire, qui nous fait voyager entre Courtrai et le Mont de l’Enclus au gré de routes vallonnées. Moulins, chapelles ponctuent l’itinéraire, offrant au cycliste photographe de nombreuses tentations que la brume, qui ce dimanche matin, s’étirait sur les pâtures et autres zones humides multipliait.

Cyclos studieux s'inscrivant sans sourciller
Nimbé de brume broute le bœuf

Si les parties encaissées se révélaient humides et fraiches en ce début de matinée, un air tiède vous enveloppait au sortir des creux. Contraste tout aussi marqué que celui l’ombre et de la lumière.

Une des nombreuses chapelles rencontrées tout au long de ce brevet.

Légende pour cruciverbiste : A des ailes mais ne vole pas - Est gonflé de voler sans aile

Le premier ravitaillement du circuit de 90 km aura été un peu négligé. Pour ma part ayant 18 km de plus au compteur, ayant rejoint Halluin à vélo, j’y fais une halte.

Malgré la relative désaffection des cyclos, les bénévoles gardent le sourire

Le Mont de l'Enclus
Après Escanaffles on suit l'Escaut jusqu'à Bossuit

Une autre chapelle et son arbre
Le deuxième ravitaillement est lui plus fréquenté
Revers de la médaille, il ne reste plsu grand chose à se mettre sous la dent. Heureusement, je ne pars pas sans biscuit, en l'occurence des barres de céréales
Malgré les problèmes d'approvisionnement, les bénévoles gardent le sourire... et moi aussi.
Une chapelle que je pense avoir déjà photographiée... mais quand ?
Dépassé pour cause de crevaison de l'un des siens, le groupe des oranges me double lors d'une pause photo

Yves-Marie Verbecke pour une fois devant l'objectif.

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La route des monts 2011

Une assistance toujours nombreuse pour ce brevet.

J’avais espéré profiter de ce dernier brevet aoûtien pour parfaire mon bronzage avant de reprendre le travail, ce fut un échec complet. Ceux qui ce dimanche matin avaient tiré la carte Kway avaient fait bonne pioche.

Le ciel quoique chargé offrait pourtant des espaces dégagés qui laissait envisager un temps nuageux mais sec. Si les ondées apparues dans la première partie du parcours de 110 km ne prêtaient pas à conséquence il en fut tout autrement après le second ravitaillement. Peu après le second passage à Boeschepe, cela se transforma en un véritable déluge, incitant certains à s’arrêter pour profiter de l’abri précaire d’une avancée de toit. Ne prévoyant pas d’accalmie prochaine, je préférai continuer, accélérant la cadence afin d’essayer de me réchauffer, mon coupe vent débardeur ayant depuis longtemps cessé de m’apporter une quelconque protection.

A l’approche du Mont Noir, les montées se révélèrent particulièrement pénibles, mes cuisses étant au bord de la tétanisation (effet direct du froid ou indirect, l’hygrométrie ambiante invitant peu à l’hydratation régulière?). Quant aux descentes, ruisselantes d’eau et souvent boueuses, parcouru de frissons, j’en négociai plus d’une au frein.

Ce n’est qu’à une dizaine de kilomètres de l’arrivée, qu’une accalmie permit de retrouver des conditions plus supportables. C’est néanmoins transi de froid que j’arrivai à la base des Prés du Hem où je restai plus d’une heure pour tenter de me réchauffer avant de rentrer vers Lille.

Votre serviteur et le temps étant devenus secs, j’entamai mon retour. Alors que je quittai la base, survint une éclaircie. Un rayon de soleil me réchauffa le dos, fugace moment de bonheur.

Ces considérations personnelles et météorologiques étant achevées, quelques mots du brevet.

Comme les années précédentes, très bonne organisation, qu’il s’agisse de l’accueil, du balisage ou du ravitaillement. Elément également appréciable, à chaque édition à laquelle j’ai participé le parcours était différent. Celui-ci était très plaisant, offrant ce qu’il faut de côtes avec des pourcentages à deux chiffres, même si le Mont des Cats était évité.

A faire donc.

Seul regret, l’attrait inconditionnel des organisateurs pour l’anglicisation qui les conduit, outre le nom de la manifestation, à distribuer un « Road book » plutôt qu’un carnet de route.

Les trois circuits proposés.

Quelques photos :

Flexion
Extension
Un des deux géants de Boeschepe, toujours fidèle au rendez-vous.
Bien que le limonaire ne jouât pas faux... il plut.

Les bénévoles du deuxième ravitaillement sur le parcours de 110 km.
Près d'Hondschoote.
Une éclaircie sur le pont de Frelinghien offre un éclairage "intéressant" sur la campagne alentour.

 

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L'échappée Belle 2010

 

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La zone de départ est calme. Photo de groupe devant le Beffroi

Retour en arrière par rapport à l’ordonnancement chronologique de ce blog, pour évoquer le traditionnel Lille-Calais, dont je n’ai pu rendre compte en son temps pour cause de déplacement professionnel suivi de Paris Roubaix.

Petite année pour l’Echappée Belle en termes de fréquentation. Le samedi, les organisateurs annonçaient moitié moins de participants que l’an dernier, ce qui s’est vérifié à l’arrivée… où l’on avait droit à deux sandwichs. La faute à la fête des mères? Espérons le, en souhaitant que cette classique des brevets nordistes perdure.

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Le photographe que l’on voit de dos sur la photo précédente me propose de me prendre. Me voici donc en grande tenue d’apparat, encore immaculée ( mais n’anticipons pas) l’horloge du Beffroi marquant 7h45, heure officielle du départ.

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Dernière photo et dernier pipi pour le club cyclo de Marquise.

Grande année s’agissant des conditions météo puisque nous avons eu un vent de face pratiquement de Lille à Escalles. Si j’ai pu profiter épisodiquement de l’abri de quelque peloton, c’est en prise directe avec le vent que j’ai parcouru l’essentiel des 160 km. Une fois passé Escalles, nous pûmes alors filer vent dans le dos vers Calais et la descente du Cap Blanc Nez vers Sangatte à 65 km/h fut un régal.

Outre le vent, le début de matinée fut un peu humide. Un freinage intempestif dans un virage boueux et me voilà glissant les deux roues en l’air. Je me relève avec plus de peur que de mal. Ma poignée de frein droit est légèrement de travers mais je pourrai la repositionner sans problème. Les manchettes auront évité une abrasion trop forte du coude néanmoins un peu râpé. C’est à la halte de Merris que je constaterai que mon casque en a pris un coup, démonstration si certains en doutaient de son utilité.

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 Mon casque après la chute.

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Le moulin de Watten. Une belle descente s’amorce.

Le parcours légèrement renouvelé proposait outre le Cran d’Escalles quelques montées soutenues.

Dans l’ordre, la traversée de la forêt de Tournehem dont la difficulté est davantage la longueur que la pente. La route monte par paliers et l’on découvre donc au fur et à mesure que ce que l’on croyait être la fin ne l’est pas.

Ensuite vient, le Ventu d’Alembon avec une pente moyenne de 8,2 % et des passages à 9%. La route suit des lacets réguliers, ne pas partir trop vite.

Enfin, après la halte d’Hermelinghen la longue montée du Mât, 500 m à 10% selon les informations données par André Tignon.

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Dans la montée du mât, photographié par André Tignon.

Le Boulonnais à cette période de l’année est toujours aussi plaisant même si le temps maussade ne mettait pas vraiment en valeur les couleurs vives et variées de la végétation.

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Un brevet connu mais que je refais toujours avec plaisir.

Merci aux organisateurs en espérant que la relative désaffection de cette année n’entamera pas leur enthousiasme.

Voici les grandes lignes de l’itinéraire pour ceux qui auraient un regret de n’avoir pas participé :

Lille, Lomme, Sequedin, Englos, Ennetières, Radeingem, Sailly sur la Lys, Le Doulieu, Merris, Vieux-Berquin, Morbecque, Sercus, Lynde, Ebblinghem, Buysscheure, Watten, Ganspette, Eperlecques, Mentque Norbécourt, Quercamps, Journy, Hocquinghen, Licques, Alembon, Hermelinghen, Fiennes, Landrethun le Nord, Saint Inglevert, Escalles, Sangatte, Blériot Plage, Calais.

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Pourtant il y a un parking gardé à l’arrivée

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Les jeunes d’Hellemmes à l’honneur. Dernière photo avant d’aller prendre le train du retour.

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Les rives de l'Yser

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L’Yser un peu avant Esquelbecq

Sous ce nom, le Comité départemental du tourisme du Nord propose quatre itinéraires cyclotouristes qui, comme leur nom l’indique, offrent de suivre le cours de l’Yser de Saint-Omer à Oost-Cappel sur la frontière franco-belge.

Ces quatre circuits sont conçus de façon autonome mais l’on peut sans peine trouver des itinéraires de jonction qui permettent de les réunir en seul circuit. C’est particulièrement le cas des circuits 1 et 2 dont l’intersection se trouve à Herzeelle.

Ce jeudi, j’avais pour projet de suivre ces deux boucles à partir d’Herzeelle. Un départ tardif et un vent soutenu ne m’ont permis de suivre que le numéro 2.

Atteindre Herzeelle au départ de Lille n’est pas trop compliqué. On se dirige vers Nieuwkerke par un itinéraire déjà décrit (cf. « Flâneries » du 9 décembre 2008) qui permet de rejoindre la « West-Vlaamse Bergenroute » . De Nieuwkerke, on parvient en suivant cette route entre le Mont-Rouge et le Mont-Noir. On abandonne alors le circuit pour partir à gauche, direction le Mont-Noir que l’on traverse puis on dévale jusqu’à l’intersection avec la D 10. Là, à droite toute, direction Berthen, puis à gauche (900 m) pour emprunter le Chemin du Rossignol qui amène au Mont des Cats. On peut choisir de gravir le mont ou de le contourner pour parvenir ensuite à Godwaersvelde où l’on rejoint un autre circuit balisé, celui des Moulins de Flandres n°2. Il suffit ensuite de suivre le balisage pour arriver à Steenvoorde. De là, le plus simple est d’emprunter la route de Winezeele (RD 37) qui vous mène directement à Herzeele.

De la place d’Herzeelle deux circuits sont possibles, l’un de 36 km qui part à l’ouest vers la source de l’Yser (n°2) l’autre de 30 km (n°1) qui file à l’est direction la Belgique.

Le topo du circuit n°2 indique que l’itinéraire traverse les vallons et vallées de l’Yser. C’est sans doute un peu exagéré car j’aurais plutôt décrit le circuit comme franchement plat, le Mont Cassel faisant figure de géant à l’horizon. Ceci étant, ce n’est pas nécessairement plus facile les jours de grand vent car on est tout le temps à découvert.

Comme je l’indiquais plus haut, je n’ai pas suivi la boucle n°1 et suis rentré plus directement qu’à l’aller mais par des routes plus fréquentées. De retour chez moi, le compteur indiquait 170 km. On peut se rendre plus directement au coeur des circuits par la gare TER d’Esquelbecq (liaison Arras Dunkerque).

Il faisait un temps superbe et j’avais bien sûr emmené mon appareil photo.

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La poste de Godeswaersvelde qui garde les vestiges du temps des PTT.

 Elancé, le clocher de brique jaune de Steenvoorde se voit de loin.

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En suivant le départ du circuit des Moulins de Flandres n°1 on passe à proximité du Noordmeulen, il ne faudra pas oublier de tourner à gauche à l’intersection avec la route de Winezeele

Pique-nique sur la place d’Herzeele qui dispose de bancs tout à fait pratiques pour les cyclotouristes égarés.

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Le clocher de l’église d’Herzeele vu de la place

Et sa pimpante horloge

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Une vue du cimetière

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Un autre moulin aux environs d’Herzeelle mais lequel ???

L’Yser alors qu’il n’est qu’un fluet ruisseau à l’eau limpide. Mais pour le voir, il faut délaisser provisoirement le circuit et continuer tout droit à l’embranchement avec le chemin de la cloche

Chapelle le long de la voie romaine, un peu avant Esquelbecq

L’église Saint-Folquin d’Esquelbecq. C’est une Hallekerke (église halle composée de 3 nefs de même taille), ce qui est classique en Flandre intérieure et maritime.

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Son clocher carillon de 23 cloches qui égrènent tous les quarts d’heures des airs typiques de la région. On peut le visiter

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Un banc au milieu de nulle part

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