La zone de départ est calme. Photo de groupe devant le Beffroi
Retour en arrière par rapport à l’ordonnancement chronologique de ce blog, pour évoquer le traditionnel Lille-Calais, dont je n’ai pu rendre compte en son temps pour cause de déplacement professionnel suivi de Paris Roubaix.
Petite année pour l’Echappée Belle en termes de fréquentation. Le samedi, les organisateurs annonçaient moitié moins de participants que l’an dernier, ce qui s’est vérifié à l’arrivée… où l’on avait droit à deux sandwichs. La faute à la fête des mères? Espérons le, en souhaitant que cette classique des brevets nordistes perdure.
Le photographe que l’on voit de dos sur la photo précédente me propose de me prendre. Me voici donc en grande tenue d’apparat, encore immaculée ( mais n’anticipons pas) l’horloge du Beffroi marquant 7h45, heure officielle du départ.
Dernière photo et dernier pipi pour le club cyclo de Marquise.
Grande année s’agissant des conditions météo puisque nous avons eu un vent de face pratiquement de Lille à Escalles. Si j’ai pu profiter épisodiquement de l’abri de quelque peloton, c’est en prise directe avec le vent que j’ai parcouru l’essentiel des 160 km. Une fois passé Escalles, nous pûmes alors filer vent dans le dos vers Calais et la descente du Cap Blanc Nez vers Sangatte à 65 km/h fut un régal.
Outre le vent, le début de matinée fut un peu humide. Un freinage intempestif dans un virage boueux et me voilà glissant les deux roues en l’air. Je me relève avec plus de peur que de mal. Ma poignée de frein droit est légèrement de travers mais je pourrai la repositionner sans problème. Les manchettes auront évité une abrasion trop forte du coude néanmoins un peu râpé. C’est à la halte de Merris que je constaterai que mon casque en a pris un coup, démonstration si certains en doutaient de son utilité.
Mon casque après la chute.
Le moulin de Watten. Une belle descente s’amorce.
Le parcours légèrement renouvelé proposait outre le Cran d’Escalles quelques montées soutenues.
Dans l’ordre, la traversée de la forêt de Tournehem dont la difficulté est davantage la longueur que la pente. La route monte par paliers et l’on découvre donc au fur et à mesure que ce que l’on croyait être la fin ne l’est pas.
Ensuite vient, le Ventu d’Alembon avec une pente moyenne de 8,2 % et des passages à 9%. La route suit des lacets réguliers, ne pas partir trop vite.
Enfin, après la halte d’Hermelinghen la longue montée du Mât, 500 m à 10% selon les informations données par André Tignon.
Dans la montée du mât, photographié par André Tignon.
Le Boulonnais à cette période de l’année est toujours aussi plaisant même si le temps maussade ne mettait pas vraiment en valeur les couleurs vives et variées de la végétation.
Un brevet connu mais que je refais toujours avec plaisir.
Merci aux organisateurs en espérant que la relative désaffection de cette année n’entamera pas leur enthousiasme.
Voici les grandes lignes de l’itinéraire pour ceux qui auraient un regret de n’avoir pas participé :
Lille, Lomme, Sequedin, Englos, Ennetières, Radeingem, Sailly sur la Lys, Le Doulieu, Merris, Vieux-Berquin, Morbecque, Sercus, Lynde, Ebblinghem, Buysscheure, Watten, Ganspette, Eperlecques, Mentque Norbécourt, Quercamps, Journy, Hocquinghen, Licques, Alembon, Hermelinghen, Fiennes, Landrethun le Nord, Saint Inglevert, Escalles, Sangatte, Blériot Plage, Calais.
Pourtant il y a un parking gardé à l’arrivée
Les jeunes d’Hellemmes à l’honneur. Dernière photo avant d’aller prendre le train du retour.