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Brevet Cyclotourisme

Rallye des Lilas – Wambrechies 2012

Route dans le FerrainIl fait encore frais, certaines pâtures étaient couvertes de givre au départ

C’est une randonnée péri-urbaine que proposait l’Entente Cycliste Wambrechies Marquette pour cette édition 2012 du Rallye des Lilas.

Après une boucle dans le Ferrain, le parcours emprunte la vallée de la Lys pour rejoindre les Weppes et revenir vers Lille.

Je saurai, d’un des organisateurs, que c’est suite à des démêlés avec la justice d’Outre Quiévrain, pour n’avoir pas déclaré le passage d’un précédent brevet dans toutes les communes traversées, que le club a renoncé à franchir la frontière pour aller taquiner les monts des Flandres, comme dans l’édition de 2010 à laquelle j’avais participé.

C’est un peu dommage mais il n’y pas qu’en littérature que la contrainte est créatrice et le circuit de 90 km exploite toutes les opportunités campagnardes de la métropole.

Un beau parcours donc à deux pas de chez soi, pour ceux qui habitent Lille où ses environs.

La balisage est constitué d’un L Vert au départ de la Fondation Ledoux, place De Gaulle à Wambrechies. J’ai pris une photo de l’itinéraire que, si j’ai le temps, je tracerai sur Openrunner (je dis ça mais je trouve tout juste celui de mettre en ligne mes chroniques cyclistes)

Vous trouverez néanmoins sur Open Runner le parcours du 60 km.

http://www.openrunner.com/index.php?id=1549851

Quelques photos :

Auprès de mon arbre, je vivais heureux…

Pour les lilas c’est encore un peu tôt, les forsythias par contre sont en pleine floraison. Une photo en jaune et bleu qui aurait parfaitement convenu à l’autre brevet qui partait de Wavrin ce même jour et que nous eûmes l’occasion de croiser.

Je poursuis ma collection de calvaires.

Le parcours donc.

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La balade d'Antoine – Orchies 2012

La photo de la photo des 70 participants

Heure d’été oblige, il fait encore nuit quand j’enfourche mon vélo, direction Orchies pour mon premier BRM de 200 km. Pour reprendre un propos entendu d’un des participants, « faut quand même pas oublier qu’on est qu’en Mars ». La température de ce dimanche matin est là pour nous le rappeler, malgré celle au delà des normales saisonnières qui avait cours la veille.

Le café chaud offert avant le départ sera le bienvenu.

A 8h00, un premier groupe démarre. Je n’ai pas très envie de rouler la distance en peloton aussi, une fois quitté la ville, je le suis de loin et après m’être assuré que le balisage ne pose pas de problème particulier, je le perdrai définitivement de vue. Ceci n’est d’ailleurs pas très difficile car le brouillard est très présent m’incitant par endroits à allumer mes lumières.

Le parcours dont vous pouvez retrouver la trace sur Openrunner http://www.openrunner.com/index.php?id=1520125 file vers l’Artois en contournant Arras par le nord, fait une rapide incursion dans le département de la Somme, puis remonte vers le départ en passant cette fois au sud d’Arras.

Avec un dénivelé de 750 m positif, le tracé ne présente pas de difficulté particulière.

J’aurais de la peine à décrire les paysages des 80 premiers kilomètres tant la visibilité fut mauvaise. Je garde le souvenir de fermes cossues, de murs en torchis et colombages mais peu des paysages alentours. L’abbaye du Mont Saint-Eloi, Notre de Dame de Lorette, que l’on voit d’habitude à des kilomètres à la ronde seront ce matin là invisibles.

Ce n’est qu’un peu avant midi et le deuxième contrôle que les éclaircies prendront définitivement le dessus autorisant le retrait d’une ou deux épaisseurs et un pique nique au soleil. Le vent qui sera très présent et contraire pendant toute la seconde moitié de cette randonnée maintiendra un air frais qui nous rappelle que… nous ne sommes qu’en mars.

C’est le vent également qui m’incitera à trouver l’abri d’un peloton après le troisième contrôle. Je le suivrai pendant une quarantaine de kilomètres, un arrêt pipi scellant notre séparation. La reprise seul contre le vent sera un peu difficile et fatale au deux barres de céréales qui me restaient, retrouvant des forces à l’approche de l’arrivée.

Le retour vers Lille se fera en train, davantage pour satisfaire mon postérieur qui n’a pas encore eu le loisir, au sortir de l’hiver, de s’endurcir le cuir que mes mollets.

En conclusion, belle balade que je conseille. Petit détail qui a son importance, le parcours se fait en autonomie, donc pas de ravitaillement aux contrôles en dehors du traditionnel boisson-sandwich de l’arrivée. Heureusement, j’avais été prévoyant et avais emporté des tartines.

Quelques photos souvenirs. Malgré un après-midi ensoleillé, la distance, le vent et une atmosphère voilée auront tempéré mes ardeurs illustratrices.

Le cimetière de la Targette. La brume ajoute à l’impression de multitude née de la juxtaposition des croix.

Deux cyclistes dans le brouillard.

Lechieux

Deuxième contrôle, les cyclos d’Orchies profitent du soleil enfin apparu.

Mais la halte est de courte durée et il faut repartir…

…direction Bus les Artois

Christian Theron un des organisateurs en éclaireur

Quelques uns des clavaires croisés.

Dernier contrôle, encore (plus que ?) 60 kilomètres.

Une dernière photo avant d’emboiter la roue d’un peloton.

Vu de la gare. Que serait Orchies sans Leroux ?

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La Thermale 2012 – Saint-Amand-Les-Eaux

8h30 plusieurs groupes sont prêts à démarrer.

En l’absence de brevet dans la métropole lilloise ce dimanche, c’est vers La Thermale, organisée par le Saint-Amand-les-eaux Cyclo, que s’est tourné mon regard. Départ 7h00 pour ne pas arriver trop tard. J’emprunte la D 955 qui présente l’avantage d’être directe et se révèlera en ce dimanche matin peu fréquentée. Le vent est plutôt favorable et c’est sans effort que je parviens vers 8h20 au point de départ, que j’aurais trouvé une fois n’est pas coutume, sans me fourvoyer.

Les cyclistes sont déjà nombreux et André Tignon dans ses œuvres.

Après un café, départ dans la forêt. L’air est doux et si les bourgeons ne sont pas encore visibles il flotte au moins dans mon imaginaire comme un air de printemps. Ce début de randonnée nous offrira des tonalités vertes et grises qui en milieu de matinée s’égaieront avec les premières éclaircies.

Parti pour le circuit de 75 km, je ferai en définitive celui de 55 km , n’ayant pas vu la bifurcation, ni celles d’ailleurs des deux autres circuits plus courts. Ce fut un mal pour un bien car un itinéraire plus long m’aurait contraint à un retour en train pour respecter l’horaire du repas dominical. Ce parcours abrégé me permit, après un détour par la Grand Place, de faire les quarante kilomètres du retour en moulinant gentiment tout en me ménageant des haltes photographiques au croisement de quelques belles fermes typiques, avec cour carrée et pigeonnier. La préoccupation de ne pas arriver trop tard et les conditions d’éclairage font que j’en ai négligé certaines mais avec l’idée d’une randonnée qui leur serait dédiée.

Pour en revenir à la randonnée du jour, elle se déroule dans un cadre très champêtre et permet de renouveler les paysages en s’écartant des circuits traditionnels au départ de Lille et environs. Le fléchage étant vertical, il vous faudra attendre l’an prochain pour le constater.

Fidèle au poste André Tignon photographie les groupes au départ.
La chapelle Notre-Dame de Malaise (Bruille-Saint-Amand) construite au treizième siècle et remaniée au dix-huitième siècle
Chapelle et son arbre
La douceur de l’air aura fait préférer l’extérieur au plus grand nombre pour le traditionnel sandwich boisson.
La tour abbatiale
Vue côté Grand Place
Une des nombreuses fermes avec pigeonnier. Le porche situé sous le pigeonnier a été muré.
Une autre qui borde également la D 955.
Pigeonnier et porche.
1852 est-il inscrit sur le fronton.

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Brevet Cyclotourisme VTT

La Ronde verte de la Pévèle 2012

Mons en Pévèle, le circuit et le temps nous donneront l'occasion de le voir selon tous les azimuts tantôt ensoleillé, tantôt nimbé de brume.

Le Cyclo Club de Bersée et Les Milles Pattes Berséens avaient prévu des parcours pour tous les goûts puisque la Ronde verte de la Pévèle proposait pas moins de trois parcours VTT, deux parcours route et trois parcours marche.

Moins de monde que prévu mais pas de quoi rougir non plus. Il faut dire qu’il fallait être accro pour prendre son vélo ce matin.

Le thermomètre de la voiture annonçait moins 11°C quand je m’arrêtai à Pont Marcq. Pourquoi Pont à Marcq alors que le départ était à Bersée? Je vous renvoie à un précédent article portant sur le Chicon Bike Tour. Pour faire court, le premier TER au départ de Lille arrivant trop tard à Seclin pour que je puisse envisager un train + vélo, je me suis résolu à prendre la voiture. J’aurais pu bien sûr m’arrêter à Seclin et poursuivre à vélo mais j’avoue que la température et le soleil par encore levé auront eu raison de mon désir d’agir en faveur de l’environnement et c’est de Pont à Marcq que je décidai de rejoindre Bersée.

Fort de mon expérience de la semaine passée j’avais revu ma tenue. Pour le haut deux maillots à manches longues plus un blouson et, suivant les conseils entendus à la radio, un coupe vent. Deux sous-casques pour la tête et un cache col. Pour le bas, j’avais enfilé un vieux cuissard avec un renfort pas très épais sur mes collants. Deux paires de chaussettes et une paire de gants de ski doublés de gants de soie complétaient l’équipement.

Malgré cela et le soleil levant, j’arrivai à Bersée mains et pieds gelés et le café de bienvenue le fut réellement.

Cependant, une fois dans le vif du sujet cette tenue me donna toute satisfaction et c’est dans de bonnes conditions que je pus apprécier le circuit de quarante kilomètres. C’est un parcours varié qui passe et repasse par Mons en Pévèle. Routes pavées et chemins agricoles étaient très roulables ce matin, le sol étant dur sans être glissant. Le contraste était saisissant avec les chemins détrempés d’il y a un mois.

Le temps ensoleillé le matin se couvrit peu à peu, contribuant à réchauffer l’atmosphère. Il faisait seulement -2°C quand je regagnai la voiture.

Une messe brève de Bach entendue à la radio sur le chemin du retour ajouta à mon bonheur.