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Brevet Cyclotourisme

La balade d'Antoine – Orchies 2012

La photo de la photo des 70 participants

Heure d’été oblige, il fait encore nuit quand j’enfourche mon vélo, direction Orchies pour mon premier BRM de 200 km. Pour reprendre un propos entendu d’un des participants, « faut quand même pas oublier qu’on est qu’en Mars ». La température de ce dimanche matin est là pour nous le rappeler, malgré celle au delà des normales saisonnières qui avait cours la veille.

Le café chaud offert avant le départ sera le bienvenu.

A 8h00, un premier groupe démarre. Je n’ai pas très envie de rouler la distance en peloton aussi, une fois quitté la ville, je le suis de loin et après m’être assuré que le balisage ne pose pas de problème particulier, je le perdrai définitivement de vue. Ceci n’est d’ailleurs pas très difficile car le brouillard est très présent m’incitant par endroits à allumer mes lumières.

Le parcours dont vous pouvez retrouver la trace sur Openrunner http://www.openrunner.com/index.php?id=1520125 file vers l’Artois en contournant Arras par le nord, fait une rapide incursion dans le département de la Somme, puis remonte vers le départ en passant cette fois au sud d’Arras.

Avec un dénivelé de 750 m positif, le tracé ne présente pas de difficulté particulière.

J’aurais de la peine à décrire les paysages des 80 premiers kilomètres tant la visibilité fut mauvaise. Je garde le souvenir de fermes cossues, de murs en torchis et colombages mais peu des paysages alentours. L’abbaye du Mont Saint-Eloi, Notre de Dame de Lorette, que l’on voit d’habitude à des kilomètres à la ronde seront ce matin là invisibles.

Ce n’est qu’un peu avant midi et le deuxième contrôle que les éclaircies prendront définitivement le dessus autorisant le retrait d’une ou deux épaisseurs et un pique nique au soleil. Le vent qui sera très présent et contraire pendant toute la seconde moitié de cette randonnée maintiendra un air frais qui nous rappelle que… nous ne sommes qu’en mars.

C’est le vent également qui m’incitera à trouver l’abri d’un peloton après le troisième contrôle. Je le suivrai pendant une quarantaine de kilomètres, un arrêt pipi scellant notre séparation. La reprise seul contre le vent sera un peu difficile et fatale au deux barres de céréales qui me restaient, retrouvant des forces à l’approche de l’arrivée.

Le retour vers Lille se fera en train, davantage pour satisfaire mon postérieur qui n’a pas encore eu le loisir, au sortir de l’hiver, de s’endurcir le cuir que mes mollets.

En conclusion, belle balade que je conseille. Petit détail qui a son importance, le parcours se fait en autonomie, donc pas de ravitaillement aux contrôles en dehors du traditionnel boisson-sandwich de l’arrivée. Heureusement, j’avais été prévoyant et avais emporté des tartines.

Quelques photos souvenirs. Malgré un après-midi ensoleillé, la distance, le vent et une atmosphère voilée auront tempéré mes ardeurs illustratrices.

Le cimetière de la Targette. La brume ajoute à l’impression de multitude née de la juxtaposition des croix.

Deux cyclistes dans le brouillard.

Lechieux

Deuxième contrôle, les cyclos d’Orchies profitent du soleil enfin apparu.

Mais la halte est de courte durée et il faut repartir…

…direction Bus les Artois

Christian Theron un des organisateurs en éclaireur

Quelques uns des clavaires croisés.

Dernier contrôle, encore (plus que ?) 60 kilomètres.

Une dernière photo avant d’emboiter la roue d’un peloton.

Vu de la gare. Que serait Orchies sans Leroux ?

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Cyclotourisme VTT

Le circuit des Reuzen

Le Mont Cassel, point de départ du circuit.

En l’absence de brevet ce dimanche, j’ai été farfouiller dans les fiches éditées par le Comité Départmental du Nord pour tenter de trouver randonnée à ma pédale.

Sans doute dans une phase régressive et désireux sinon de me vautrer au moins de rouler dans boue, j’optai pour un randonnée VTT au départ de Cassel, le circuit des Reuzen, évocation des géants de cette ville Reuze Papa et Reuze Maman. Bien que dans les Monts des Flandres, cette balade était donnée comme ne présentant pas de difficultés techniques, ce que je confirme.

Le passage le plus délicat est la descente de Cassel le long d’un chemin creux, mais qui demeure abordable, même pour moi qui suis un piètre descendeur. La montée vers Cassel, à partir de Bavinchove s’effectue en grande partie sur route ou chemin viabilisé.

Si la part de route est, je trouve, significative, le parcours emprunte néanmoins des chemins agricoles qui, ce dimanche, étaient bien détrempés par endroits. J’ai du mettre pied à terre, ma roue avant étant complètement emprisonnée dans une gangue de boue à hauteur des freins. J’ai donc pu apprécier une fois encore mon pneu arrière spécial boue.

Le balisage est inégal et les indications et la carte du topo (disponible en téléchargement sur le site du CDT) manquent parfois de précision. Mieux vaut compléter avec une carte au 1/25000 ème, l’IGN 2303 Est en l’occurrence. Pour ne pas avoir voulu la lire trop souvent, ce que le vent, violent vers la fin de la matinée, rendait acrobatique, je me suis fourvoyé à un ou deux endroits et n’ai pas suivi complètement l’itinéraire.

Sinon, ce circuit est très agréable, complètement champêtre avec de beaux points de vue sur la plaine et sur le Mont Cassel.

Pour rejoindre le parcours, le train est vraiment pratique. La gare de Cassel, située en fait à Bavinchove, se trouve sur le circuit. Cela présente l’inconvénient de débuter par la montée vers Cassel sans échauffement mais en choisissant un développement adapté cela ne devrait pas poser de problème majeur.

En plus les samedi, dimanche et jours fériés vous pouvez, moyennant l’achat d’une carte Grand TER d’une valeur de sept euros, valable un an, faire l’aller retour dans la journée à moitié prix et faire bénéficier les personnes (quatre au maximum) qui vous accompagnent de tarifs encore plus compétitifs. La carte est amortie dès le premier trajet, même seul.

Après cet intermède publicitaire, passons au reportage photo.

 

Tout commence dans le train où mon vélo et moi, confortablement installés dans le wagon spécial cycles, regardons passer les vaches.

 

 

 

 

Je suis le seul voyageur à descendre à Cassel. Charles Bronson ne m’attend pas sur le quai d’en face avec son harmonica.

La montée vers Cassel dans la grisaille.

Dans le lointain, se devine la fine trace blanche d’une des nombreuses voies romaines qui conduisent à Cassel.

La porte d’Aire, qui ponctue une rude montée, mais que l’on rejoint assez haut avec cet itinéraire. On peut faire un petit crochet en empruntant un sentier qui longe les remparts pour ensuite repartir à gauche et rejoindre la Grand Place.

 

 

 

La porte d’Aire, vue cette fois de la Grand Place.

 

 

 

Le musée de Flandre

Le chemin creux qui descend de Cassel, seule « difficulté » du parcours.

Une chapelle qui borde le chemin creux.

Si l’on en doutait, voici de quoi confirmer au cycliste égaré qu’il est en Flandre.

L’église de Zemezeelle

Les chemins sont détrempés mais ce passage est encore très correct.

 

 

 

 

 

 

 

 

Saut dans le temps, la poste d’Hazebrouck affiche toujours Télégraphes, Poste Téléphone. Le tiercé dans le désordre.

Retour en train, le vélo et moi bien crottés.

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Cyclotourisme

Balade à Ypres

Plaisirs d'hiver.

Balade vers Ypres ce dimanche après-midi, en empruntant à partir de Comines (Belgique) la voie verte qui longe le projet de canal.

Si passé les remparts les rues baignaient dans la quiétude dominicale des villes de province, il en allait tout autrement sur la place du Marché ou régnait une joyeuse animation. Une patinoire en plein air, aux pieds de la Halle aux draps, offrait une version contemporaine des « Plaisirs d’hiver » de Brueghel.

Désireux de ne pas rouler hors agglomération une fois la nuit tombée, ma halte fut de courte durée. Ne buvant pas d’alcool et ayant bien déjeuné, je n’eus pas trop de mal à résister aux odeurs de vin chaud et de gaufre que répandait le marché de Noël.

Quelques photos faites en chemin.

Un couple de vaches d'abord lointaines
Qui se rapprochent
Un brin poseuses. Bref des animaux bien sympathiques dont je ne montre pas tous les clichés et que je quitte à regret faute d'avoir plus de temps à leur consacrer.

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Cyclotourisme

Une balade vivifiante

J’avais attendu l’après-midi et de possibles éclaircies. Celles-ci ne furent pas au rendez-vous. J’eus droit par contre à un grain qui me fit rentrer transi.

Seuls souvenirs, le calvaire du cimetière de Willems, dont la carnation du Christ sur fond de ciel gris était je trouve du plus bel effet, et le moulin à eau de Froyennes.