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Brevet Cyclotourisme

Monts et Moulins 2013

Les oriflammes du Velo Club de Roubaix, flottent fièrement aux ravitaillements.

L’itinéraire du 120 km de cette édition 2013 était proche de celui de 2011, pour ce dont je me souviens. Un circuit nous emmenant vers les Frasnes, avec suffisamment de dénivelé pour que je sente mes cuisses à l’arrivée.

Première bosse avec la montée du Mont l’Enclus par Orroir, assez vite suivi par un arrêt au stand. Chaleureusement accueillis par les membres du Vélo Club de Roubaix, ceux-ci nous informent que le prochain ravitaillement est dans 60 km et nous invitent à stocker quelques vivres de course.

Sitôt repartis se profile la deuxième difficulté avec une longue montée au départ de Ruissegnies. On enchaîne assez rapidement avec la côte pavée du Patteberg, puis une autre longue montée qui nous entraîne ensuite dans une descente en ligne droite assez grisante vers Kuijpe.

Petite partie de montagnes russes avec Saint-Sauveur qui nous donne de nouveau le souffle court, pour dévaler ensuite vers Frasnes les Buissenal et reprendre de l’altitude avant d’atterrir à Anvaing.

La suite est moins accidentée mais bosselée néanmoins . Ce n’est qu’une fois franchi le vertigineux col de la Jubaru que nous rejoignons la plaine et, peu après, le second ravitaillement.

Restent vingt kilomètres pour atteindre le stade vélodrome dont je me dispenserai cette année du tour final, n’étant pas vraiment disposé à m’aventurer sur ses virages relevés.

Un parcours animé donc avec de beaux paysages, peu mis en valeur sous un ciel gris. Si ma récolte d’images aura été des plus réduite, ce temps morose m’aura permis de rouler à bonne allure et de retrouver mes marques sur mon vélo de route, délaissé depuis mai au profit d’un cycle à guidon plat un peu plus lourd.

Parler des paysages sans parler des moulins annoncés serait commettre une omission coupable, car ils sont effectivement nombreux à jalonner le parcours. Je n’ai pas fait depuis de recherche iconographique précise dans mes archives mais il me semble que deux d’entre eux avaient perdus leurs ailes.

Le fléchage, bien visible tout au long du parcours, est constitué de deux M jaunes superposés, au départ du stade vélodrome. Las, vous ne pourrez bénéficier des généreux ravitaillements sauf à vous inscrire à la prochaine édition, ce que je vous conseille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Premier ravitaillement, les participants du 120 km ne s’attardent pas trop.

On trouve des Roubaisiens des deux côtés de la table.

Sous l’œil d’un de leurs collègues, haut perché.

Fin de la côte de Ruissegnies

Un saut spatio-temporel nous transporte directement au second ravitaillement.

Les petits hommes (et femmes) rouges sont toujours très actifs.

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Grinta – La Tournay 2013

Les brumes matinales accompagnent le départ.

Dans mon article de 2010 j’avais écrit « Un brevet à recommander donc mais pour cyclos entraînés ».

Trois ans plus tard et avec un parcours allongé de 25 kilomètres je confirme, mieux vaut avoir quelques kilomètres dans les jambes avant de se lancer dans l’aventure. Une côte ça va, seize bonjour les dégâts. Je ne suis toujours pas au niveau pour enchaîner les grands cols alpins.

Mais reprenons dans l’ordre.

Départ un peu avant 7h30, par un temps ensoleillé mais néanmoins frais. Les brumes matinales sont sources de tentation pour le cycliste photographe mais la priorité est pour l’heure de me réchauffer et je limiterai drastiquement mes arrêts d’autant plus que je me suis engagé sur le parcours de 175 kilomètres. Il vaut mieux ne pas trop flâner au démarrage.

La première côte nous attend au kilomètre 12, celle du Vert bois. Courte mais raide avec une pente moyenne à 10%, elle permet de se mettre dans l’ambiance. 14 kilomètres plus loin vient le Trou Robin. C’est un classique des brevets et la partie terminale, la plus pentue, n’est plus une surprise.

Un ravitaillement copieux et sympathique positionné à Frasnes les Buissenal permettait de reprendre des forces après cette mise en jambe et surtout en prévision de la suite.

A trois kilomètres de là, le Bourliquet continue la série. Je projette de mémoriser chaque côte pour en rendre compte mais, avant même la fin de la journée, tout finit par se dissoudre, ne demeurant plus, sauf pour quelques unes, que la mémoire du souffle court et des cuisses qui deviennent douloureuses.

Parmi les montées remarquables figurent le Saule pendu, non tant pour sa pente que pour son revêtement pavé. Côté pavé et pente, Les Hauts qui arrivent au kilomètre 128 n’est pas mal non plus. J’ai, je l’avoue, fait une halte, profitant d’une entrée de garage, le temps de respirer un grand coup.

Passé Les Hauts, les côtes suivantes sont très abordables. Je redoutais La Croisette prés de Saint-Sauveur, ayant en mémoire une côte dont le pavement et la déclivité n’ont rien à envier à ceux des Hauts (peut-être est-ce elle d’ailleurs), mais il n’en fut rien et je la passai sans peine.

La fin du parcours me parut un peu monotone. Le détour par Molenbaix pour rejoindre le Mont Saint-Aubert, n’est pas impérissable, tant pour le paysage, surtout venant des Frasnes, que pour la qualité des chaussées empruntées. Je pense que revenir à une distance de 150 km en raccourcissant ce dernier tronçon n’enlèverait rien à l’intensité du circuit.

Vous pouvez retrouver un tableau comprenant les longueurs, pentes moyennes et maximales de chaque côte en consultant les archives de mai 2010.

Pour corser le tout, j’ai raté le second ravitaillement à Flobecq. Il fallait à un moment prendre une perpendiculaire à droite pour revenir ensuite sur l’itinéraire par le même chemin. Emporté par mon élan, j’ai continué tout droit. Après 60 kilomètres sans nouveau ravitaillement, je commençais à trouver que la répartition n’était pas optimale et à douter de ma capacité à parcourir la distance prévue. La consultation de la feuille de route me fit comprendre mon erreur et je puisai dans mon stock de barres de céréales avant de poursuivre.

Ce n’est qu’un peu avant 17h00 que je rejoignis le parc des expositions où les rangements débutaient. Ayant dans les jambes les 28 km de l’aller, la certitude d’un vent contraire me fit opter pour un retour en train.

Ambiance vaporeuse durant les premiers kilomètres

Les choses sérieuses commencent, une montée courte mais intense.

Paysages des Frasnes

Premier ravitaillement.

Ce n’est pas encore l’affluence, mais cela ne saurait tarder, d’autant que deux passages sont prévus.

Tapis bleu. Difficile de rouler jusqu’au bout sans mettre pied à terre.

Vu du panneau, cela a l’air tranquille. Il est vrai que ce n’est pas la plus pentue.

Fin du Saule pendu ? Je ne sais plus.

Et celle-ci ?

L’éclairage donne à cette photo un côté factice, notamment le cycliste. Juré c’est du réel.

Sans transition avec la riante campagne qui précède, le stand réparation.

Dernière photo de cette sortie, la suite du parcours étant moins pittoresque.

 

 

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La belle sauce, heu, les belles censes 2012

Les vaches manifestent une relative indifférence aux conditions climatiques.

J’avais fait confiance aux prévisions en ligne de Météo France qui annonçaient quelques averses samedi après-midi et un temps sec dimanche matin. Mauvaise pioche, Grouchy vint samedi et Blücher dimanche.

Comptant ferme sur des éclaircies, je choisis un habillement doublement modulable avec maillot et coupe-vent à manches amovibles. Je fais fi de la pluie qui m’accueille en sortant de chez moi, l’air embaume le lilas et le ciel au loin troque sa teinte anthracite contre un gris souris.

A Anstaing, sans être l’affluence des grands jours les cyclos arrivent de façon continue.

Toujours confiant dans une amélioration du temps, je m’inscris pour la plus longue distance, cent quinze kilomètres, qui amène jusque dans les Frasnes.

Au bout de quinze kilomètres ma détermination faiblit et j’entrevois la possibilité d’un itinéraire bis. Certes le vélo est un sport de plein et il faut s’apprêter à la pratique par tous les temps mais mes pieds trempés, faute de sur-chaussures, militent ardemment pour une sortie écourtée

A l’approche du Mont Saint Aubert, j’aspire à franchir ses flancs histoire de me réchauffer, las ce sera pour le retour.

Je délaisse le cinquante kilomètre écoutant mon courage plutôt que mes pieds et poursuis ma route arrosée.

A la bifurcation entre le soixante-quinze et le cent-quinze, je résiste sans trop de difficulté à l’invitation d’une légère embellie à poursuivre sur le parcours long.

Je ne sais si les ravitailleurs de cet itinéraire auront vu passer beaucoup de monde. Le soixante-quinze m’a paru lui-même peu fréquenté, n’ayant été dépassé que par un ou deux cyclistes et il y a fort à parier que le plus gros des trois cent-cinquante six participants a choisi le cinquante-kilomètres.

Le parcours du soixante-quinze kilomètres présente peu de difficultés, la principale étant le franchissement du col de Jubaru. Les censes sont au rendez-vous, même si l’on évite la ferme de Barbissart qui en est un des fleurons (cf. l’article sur le Mont Saint-Aubert d’août 2011)

L’itinéraire est le suivant :

Anstaing, Petit Paris, Carrefour Market Baisieux, Blandin, Route de Courtrai feux tricolores, Route de Renaix, Mourcourt, Thimougies, Quartes, Velaines, Route de Renaix, Col du Jubaru, Kain centre, Kain piste, Feux route nationale, Templeuve, Willems Place, Baisieux passage à niveau, Maréquaix, Chereng Eglise, Gruson, Anstaing.

Départ, salle polyvalente, rue Marie Curie

Le parcours est balisé au sol par un “A” bleu-vert surmonté d’une flèche qui ressemble à une fusée.

Ah, s’il faisait soleil…

Les gâteaux sont au sec et non pas secs.

Ah, s’il faisait soleil…

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Monts et Moulins 2011

Malgré le grand beau temps annoncé, le ciel est nuageux en ce petit matin.

Mieux valait ne pas partir trop tôt pour cette édition de Monts et Moulins 2011 car, entre chien et loup, il était difficile de distinguer sur la chaussée le balisage de couleur rouge cramoisi et il était préférable de ralentir à l’approche des intersections. Pour ma part, je choisis pour ce début de brevet de suivre à distance un groupe de cyclos en guise d’éclaireurs.

Le jour aidant, les marques devinrent plus visibles, ce qui ne m’empêcha pas à Pont à Chin, sur le chemin du retour, de ne pas voir la bifurcation avant la voie de chemin de fer, perturbé sans doute par un groupe de cyclos qui me précédaient et ne faisaient pas eux le brevet. J’ai donc pris « nolens volens » un raccourci avec comme sanction de manquer le second ravitaillement.

Je crois comprendre l’intention louable des organisateurs qui était de bien différencier le circuit 2011 des précédentes éditions, balisées en jaune et en blanc, marques toujours visibles à de nombreux endroits. Mais un vert prairie eut sans doute mieux convenu.

Ceci étant, le parcours proposé par le Vélo Club de Roubaix Cyclotourismeest très plaisant et sportif (863 m de dénivelé positif). Vous pouvez en retrouver la trace GPS faite par G. Colin sur Open-runner.

 http://www.openrunner.com/index.php?id=1248819

Les difficultés se situent entre le 30ème et le 90éme kilomètre. On commence par le Mont de l’Enclus, avec deux belles montées en venant d’Orroir puis de Russignie. Vient ensuite la côte pavée du Pateberg, que j’ai franchie cette fois sans emprunter le bas côté. Saint-Sauveur permet également de faire travailler ses mollets, même si on échappe à la côte pavée. Frasnes les Buissenal offre un dernier dénivelé sérieux avant le col de Jubaru qui clôt la série des bosses.

Petit plaisir à l’arrivée, un tour de vélodrome. Mon envie de rouler « en haut » aura fait long feu. Manquant de confiance je me suis très vite contenté de rouler sur la partie plane.

Par temps clair, vous pouvez suivre le circuit à partir du stade vélodrome en suivant les marques constituées de deux M rouges surmontés d’une flèche.

Si les traces étaient peu visibles, difficile de rater le ravitaillement une fois sur le bon chemin

Les cyclos de Ronchin Fâches Thumesnil en finissent avec la côte du Pateberg

Les contreforts du Mont Saint Aubert

 

Le vélodrome tel que le voit le premier de Paris Roubaix, la foule en plus

J'aimerais bien savoir faire la même chose.