Mons en Pèvele et le vent étaient les deux points communs entre cette édition de Mons à vélo et la Transpévéloise de dimanche dernier. Le soleil, lui, avait tiré les rideaux. Avait-il rendez-vous avec la lune ?
La chronique du Philosophe du dimanche de ce jour sur France Inter traitait de la question, « Pourquoi lutter contre le dopage ? ».
Comme de bien entendu, les réponses de « bon sens » qui nous viennent à l’esprit ne le sont pas complètement pour le philosophe, habile à dénicher des contradictions dans ce qui fonde le sens commun.
Ainsi, les deux principaux motifs qui nous viennent à l’esprit à savoir lutter contre la tricherie et protéger la santé des sportifs, ne sont pas exempts de paradoxe.
Je vous renvoie au Podcast de l’émission pour en savoir plus. Pour faire court, le dopage serait intrinsèquement lié à la pratique sportive, car la compétition qui promeut la différenciation par la victoire est la seule motivation du sportif. Le dopage ne serait donc pas si éloigné de l’idéal de performance.
Quant à se préoccuper de la santé des sportifs, ce ne serait en fait, se référant à Michel Foucaud, que l’habillage d’une volonté de contrôler les sportifs au travers d’une norme de comportement. Ainsi, tel produit qui était autorisé devient un jour interdit.
Le sport glorifie la compétition et la victoire du plus fort en opposition avec les valeurs démocratiques de solidarité et d’égalité, la lutte antidopage est un moyen pour contrôler les champions.
Sans doute, mais c’est faire l’impasse sur une forme de pratique sportive où le dépassement de soi, prime sur le dépassement de l’autre. C’est aussi oublier que la marchandisation du sport exacerbe cette aspiration à la victoire à tout prix.
Pour en venir au brevet de ce jour, la menthe à l’eau était de rigueur au ravitaillement.
Circuit classique mais plaisant dans la Pévèle avec un enchaînement de petites routes, sinueuses parfois, qui occasionnent des ruptures de rythmes et créent ainsi de la diversité.
Le vent, toujours aussi froid me parut un peu moins soutenu que les dimanches précédents mais peut-être est-ce une question d’habitude.
Vous pouvez refaire ce circuit bien balisé en suivant les flèches vertes, soulignées d’un point (à ne pas confondre avec d’autres flèches vertes sans point, croisées sur le parcours) au départ du Parc du Baroeul à Mons… en Baroeul bien sûr.
L’accueil était plus coloré et chaleureux que le temps, maussade durant toute la matinée.

Madame Fallet et ses collègues au « stand café ».
Une gestion des inscriptions tout ce qu’il y a de plus sérieux.

Un sociétaire du Vélo club de Roubaix en cours d’inscription.
Ses copains l’attendent, ce qui donne l’occasion d’une photo.
Entre Gruson et Bouvines, une belle ligne droite pour attendre les premiers partants…
… et faire quelques photos de paysages.
Les voilà…






On ralentit à l’approche du ravitaillement.







Un travail collectif.
Du bon usage de l’extenseur.
Non, ce n’est pas le signaleur qui s’est coincé le dos en se penchant.
C’est l’annonce d’un secteur pavé au pied de Mons en Pévèle.
Une fausse manipulation m’empêchera de saisir le groupe auquel appartient ce participant.

Je serai par contre assez rapide photographier les cyclos de Leers alors que je m’apprêtais à repartir. Le vent froid n’incitait pas à attendre trop longtemps. Dommage, un peloton me doublera peu de temps après mon redémarrage.


























Des sociétaires du club de Fouilloy, venus à sept de la Somme.

























Jean Claude Fallet a de quoi se réjouir, la participation fut bonne alors qu’un autre brevet était organisé à Wambrechies.

Une fois n’est pas coutume, je suis arrivé suffisamment tôt pour assister à la remise des coupes.

Une dernière avant de partir.






















































































































































































