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Brevet Cyclotourisme

Mouveaux 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 On guette en vain des signes printanniers

Temps froid mais enfin ensoleillé, un peu de chaleur dans un printemps glacé. Le temps des cerises paraît encore lointain mais il y a du mieux. Ce matin, le soleil venait nous chauffer le dos alors que nous roulions en direction des Monts des Flandres sous un ciel parfaitement dégagé, tout au moins en début de matinée.

Cette amélioration aura eu des effets sur la fréquentation. Alors que démarrais, je croisai des pelotons fournis arrivant à bonne allure.

Le circuit de 95 km emprunte des routes champêtres qui, traversant le Ferrain, nous amènent vers les Monts des Flandres puis, après un détour par les Weppes, nous ramènent vers la métropole Lilloise.

Le parcours ne présente pas de réelle difficulté, la seule ascension significative étant celle du Monteberg. Le vent, soutenu en seconde partie de matinée, viendra jouer les troubles fêtes, marquant son opposition quasi systématique à mi-route.

Il fallait également être attentif à la route, car les chaussées portaient en de nombreux endroits les stigmates des gels hivernaux. Les abords de Wulverghem auront été le lieu de crevaisons en série, faute pour certains d’avoir su éviter des trous. Je viendrai en aide à un cycliste distrait ou imprévoyant qui, non content d’oublier sa pompe, s’était muni d’une chambre à air de rechange dont la valve était trop courte. Avec deux beaux pincements latéraux, nous n’arrivâmes pas davantage à réparer la chambre crevée. Je l’abandonnai finalement à son triste sort, l’appel à une bonne âme susceptible de venir le chercher restant la seule solution.

La partie française est balisée d’un M bleu à partir du Centre Pierre de Coubertin. La partie belge, réglementation oblige, comportait une signalisation verticale. Il vous faudra donc faire votre propre route, si d’aventure vous entreprenez ce circuit.

Un indice, le parcours rejoint le territoire français à Bailleul par la rue de Neuve Eglise.

Les grandes indications sont les suivantes :

Mouveaux, Bondues, Linselles, Comines, Deulemont, Warneton, Ploegsteert, Neuve Eglise, Bailleul, Steenwerck, Erquinghem sur la Lys, Fleurbaix, Bois Grenier, Radinghem, Ennetières, Premesques, Pérenchies, Lompret, Verlinghem, Wambrechies, Linselles, Bondues, Mouvaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un accueil chaleureux.

Conciliabules avant le départ.

Malgré le soleil il fait encore frais et l’herbe des bas côtés atteste des gelées nocturnes

Paysage du Ferrain. Champs et ville s’entremêlent.

Un peu avant Wulverghem, la chaussée endommagée causera des crevaisons.

La route de Neuve Eglise, on retrouve la France et le marquage au sol.

Arrivées au ravitaillement.

Menthe ou pêche, le choix est appréciable.

Dernière montée avant Ennetières en Weppes.

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Brevet Cyclotourisme

Rallye des Lilas – Wambrechies 2013

 

 

 

 

 

 Un parcours champêtre aux marches de la Métropole Lilloise.

L’hiver faisait des heures sup pour ce Rallye des Lilas, vivement le temps du muguet et celui des cerises.

Me venait à l’esprit, franchie la porte de la maison, le reportage entendu quelques minutes plus tôt dans lequel le journaliste avec des accents quasi hugoliens décrivait l’enfer promis aux forçats de la formule 1 en Malaisie, avec une température dans l’habitacle de 50 °C. Il y avait bien 50°C d’écart ce matin et sans doute plus en termes de température ressentie entre la Malaisie et Wambrechies, point de départ cette randonnée dominicale. Un vent du nord-est assez soutenu amplifiait en effet le froid déjà assez vif.

Les organisateurs avaient opté pour une salle plus grande que celle utilisée les années précédentes. Sans connaître une complète désaffection, les chalands semblaient cependant moins nombreux qu’à l’habitude.

Décidément ce début de saison n’est pas très faste pour les organisateurs de brevets.

Parti sur le 90 km, ayant temporairement perdu la trace, je raterai la bifurcation et me retrouverai sur le circuit de 60 km. Ceci finalement se révélera un mal pour un bien, en tout cas pour mes pieds complètement gelés.

Pour peu qu’un rayon de soleil vienne vous réchauffer et égayer les paysages, je vous conseille cet itinéraire qui emprunte en grande partie de petites routes entre Ferrain et Weppes dans une ambiance rurale, à deux pas de la ville.

La balisage est constitué d’un L Vert au départ de la place De Gaulle à Wambrechies.

L’itinéraire étant le même je pense que l’an dernier, vous pouvez en retrouver une photo dans les archives de mars 2012.

Quelques rares photos :

 

 

 

 

 

 

 

 

 L’église de Warneton en arrière plan.

Pas de gros pelotons. Etaient-ils à Roubaix ou au chaud sous leur couette ?

Certains qui l’avaient quittée étaient néanmoins bien couverts… mais sans casque !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Il fallait de l’abnégation pour tenir le stand de ravitaillement.

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Brevet Cyclotourisme VTT

Chicon bike tour – Faumont 2013

Le Chicon bike tour 2013, j’y étais. J’en apporte la preuve grâce à l’obligeance d’un participant qui me voyant prendre ma plaque de cadre en photo, m’a proposé de me photographier

De mémoire d’organisateur on avait pas vu cela en trente ans de club. La neige abondante ce dimanche matin en a découragé plus d’un. Des 1800 participants attendus, seulement 275 avaient fait le déplacement. On comprend la déception des bénévoles qui avaient préparé cet événement par lequel ils comptaient également marquer l’anniversaire de leur club.

Départ à 7h30. Il neige. Si l’autoroute jusque Seclin est praticable, la route qui rejoint Faumont demande une attention certaine et je ne me risque pas au delà de 50 km/h, même hors agglomération.

Arrivé à 8h15, il est clair qu’il n’y aura pas foule. De fait la salle est quasi déserte. Deux bénévoles attendent à la table réservée au parcours route, je doute qu’il aient eu un client. Alors que l’an dernier la queue pour les inscriptions prenait toute la longueur de la salle, il suffit de se présenter à la table pour s’inscrire. Une enveloppe contenant, plaque de vélo, plan, et tickets restauration est distribuée à chaque participant. De quoi donner une petite idée du temps passé à la préparation de cet événement.

Départ à 8h35.

Tenue grand froid complète. Pour le haut, maillot à manches courtes, maillot à manches longues, blouson et coupe pluie. Tour de cou et bonnet pour faire bonne mesure. Pour le bas, collants plus cuissard. Gants de ski et de soie pour les mains. Rien de trop, même si les passages intenses m’auront fait transpirer.

Départ sous la neige dans une ambiance blanc laiteux. Seules quelques traces de roue strient les chemins et nous progressons sur une neige poudreuse.

Pas de circulation à cette heure matinale, pas de peloton bruyant. Seul le crissement des pneus et le bruit de l’impact des flocons sur mon coupe pluie troublent le silence. Sur les  routes, où la neige est plus tassée, un doux chuintement remplace l’habituel vrombissement des pneus crantés.

Grand moment de plénitude.Me revient en fond sonore intérieur le choral « Jesus, bleibet meine Freude » d’une cantate de Bach (BW 147). Jesus, je ne sais pas, mais que ma joie demeure.

L’on atteint Mons en Pévèle. L’épaisseur de neige est telle que les reliefs du chemin pavé qui passe en contrebas sont complètement gommés.

Plus tard le ravitaillement. La soupe chaude est la bienvenue. Un échange avec les organisateurs me dissuade de tenter le 40 km pour m’en tenir au 30 km.

De fait, arrivé à 11h15 les opérations de rangement sont déjà bien engagées. On sent bien que le cœur n’y est pas.

Bonne opération par contre pour les participants puisque nous aurons droit à deux kilos de chicons au lieu d’un.

Si l’on peut regretter pour les organisateurs cette désaffection, celle-ci aura permis une randonnée sur une neige pratiquement vierge dans une campagne quasiment déserte.

Souhaitons leur meilleure fortune l’an prochain.

  7h30, tout est calme, endormi

Courageux, un bénévole déguisé en chicon à l’accueil

Il fallait être encore plus givré que le temps pour tenter un parcours route ce dimanche

Commentaires autorisés sur le parcours

Pas de risque d’embouteillage au départ.

Mons en Pévèle sous la neige.

Au ravitaillement on trouve des glaçons dans les verres de menthe. Heureusement, il y a aussi de la soupe chaude.

Les Renards des sables sont venus en voisins.

Ingénieux dispositif de collecte des gobelets usagés.

Un calvaire déjà photographié à la belle saison.

Le ski présente l’avantage de ne pas exposer aux crevaisons (rassurez vous, je ne laisserai pas ce cycliste dans l’embarras et l’aiderai à réparer).

Le dernier passage sur chemin avant l’arrivée n’était pas le plus facile, compte tenu de l’épaisseur de la couche de neige.

Soupe au chicon à l’arrivée.

Les différentes boucles.

 

 

 

 

 

 

 

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Cyclotourisme

Circuit de la marque à l’arbre (2)

L’église de Forest sur Marque se profile après que l’on a contourné le lac du Héron.

6h30, comme d’habitude ou presque, alors que toute la semaine je peine à me lever tôt, ce dimanche me voit me réveiller spontanément dès potron-minet et sans perspective à court terme de retrouver le sommeil. Debout donc, un petit déjeuner matinal offrant de nombreuses opportunités pour le déroulement de cette matinée.

Il n’en va pas de même du temps. Tandis que je mange mes tartines, j’entends la pluie crépiter de façon continue et intense sur la verrière de la salle à manger.

Dois-je faire un trait sur la perspective d’une sortie et envisager une séance d’intérieur ? Il n’est que huit heures et il fait encore nuit. Je m’offre une pause musicale en attendant de réévaluer la situation.

Bien m’en prend, car vers neuf heures trente une éclaircie se dessine.

Le temps de me préparer et, à dix heures, j’enfourche mon VTT en direction de Villeneuve d’Ascq et du circuit de la Marque à l’arbre, avec dans l’idée de faire des photos de champs que je présume inondés.

Je ne serai pas déçu. Les pâtures aux abords de Forest sur Marque sont transformées en étangs. Ce qui ne doit pas faire le bonheur des agriculteurs offre au photographe des points de vue insolites. L’éclaircie est franche et le soleil rehausse les verts des cultures.

Vers Camphin en Pévèle, les nuages gris qui formaient l’horizon, il y a peu, gagnent du terrain. Au sortir de Camphin, le chemin qui file vers le Carrefour de l’arbre ruisselle, alimenté en continu par les champs qui le surplombent.

Le vent est soutenu et il faut pousser sur les pédales. Au Carrefour de l’arbre, une giboulée pour le moins vivifiante me prend de face. La pluie est à la limite de la grêle et picote franchement. Une courte éclaircie au niveau de la Chapelle de l’arbre me permettra une ou deux photos.

A Gruson, je délaisse le circuit le plus long pour rejoindre Sainghin en Mélantois. Cette partie sera très ludique, les chemins n’étant plus pavés et donc franchement boueux. Parvenu à Sainghin, j’ai les pieds complètement gelés et il continue de pleuvoir. J’abandonne les chemins pour rentrer par la route via les Quatre Cantons.

Du soleil, du vent, de la pluie, de la boue, des pieds gelés. Ah quelle belle sortie ce fut.

Vous pouvez retrouver le lien vers le topo dans un précédent article de juillet 2007 (Je sais que j’aurais pu le recopier, mais tous les moyens sont bons pour augmenter mes statistiques de fréquentation).

Les fortes pluies de ces dernières semaines transforment pâtures en étangs.

En quittant Baisieux vers Camphin en Pévèle.

Je m’essaie à des photos des gerbes d’eau produites par ma roue avant dans les flaques, mais je crains trop de finir moi même ou mon appareil dans l’eau et ne vais pas assez vite pour produire l’effet désiré. 

La Chapelle de l’arbre, elle aussi les pieds dans l’eau.

En arrivant à Gruson.

Et pour finir, une photo destinée à entretenir des préjugés tenaces et totalement injustifiés à l’encontre du Nord – Pas de Calais, cette riante région.