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Entre Somme et Normandie (2/5)

Le site du phare d’Antifer, mérite un petit crochet alors que Le Havre, n’est plus très loin.

Privé du brevet des Renards des sables pour cause d’astreinte, c’est l’occasion de reprendre la suite de la narration de mon périple entre Amiens et Rouen, entrepris fin août. Vous pouvez retrouver la première partie (Amiens-Dieppe) dans les archives d’octobre 2013.

Le départ de Dieppe met vite dans l’ambiance. Pas vraiment le temps de s’échauffer avant une montée vers le Golf et une pente qui par moments dépasse les 5%. Mais la récompense est vite obtenue avec, au début de la descente, un beau point de vue sur Pourville, malgré le temps maussade.

Je délaisse la valleuse de Vasterival, identifiée comme curiosité sur la carte et fais le détour pour voir le phare d’Ailly, autre curiosité. Déception, alors que je m’attendais à ce que le phare dominât la mer, je le découvre en retrait, au milieu d’un petit bois. Sans doute est-il possible de rejoindre le bord de la falaise par un sentier pédestre, mais dans l’incertitude, je décide d’en rester là et de poursuivre ma route comptant sur d’autres occasions pour profiter de panoramas marins.

Lorsque j’arrive, à Quiberville les derniers bateaux de pêche, aux allures de gros hors bords, sont ramenés sur des remorques. Des pécheurs remaillent leurs filets. Je prends le temps d’une ou deux photos avant de repartir pour une nouvelle montée. Ce tronçon côtier a en effet tout des montagnes russes. A suivre la côte, on croise inévitablement les multiples cours d’eau qui se jettent dans la mer et les vallées qu’ils ont creusés.

Parvenu à Blosseville, je délaisserai Saint Valery en Caux que je choisirai de contourner par Neville et Ingouville, itinéraire qui emprunte des routes moins fréquentées.

La partie du parcours qui conduit à Sasselot le Mauconduit, moins vallonnée que la portion précédente, nous fait rencontrer plusieurs manoirs.

Du phare et de la Chapelle Notre Dame qui le surplombe, on jouit d’une très belle vue sur le port de Fecamp et les environs. J’y ferais un pique-nique aéré avant de redescendre au niveau de la mer par une route très roulante.

Je renoncerai à une halte café, ne trouvant pas de troquet à mon goût, et poursuivrai ma route vers Etretat, prochaine halte remarquable. L’itinéraire pour sortir de Fecamp est très mal signalé, ce qui est d’autant plus regrettable qu’il faut remonter ce que l’on descendu avec des passages fortement pentus. Je ferai ainsi allers et retours dans une zone de bungalows cherchant vainement mon chemin jusqu’à ce qu’en désespoir de cause je me résolve à rejoindre la route principale qui me fera rapidement retrouver les balises de la véloroute.

Inutile de s’étendre sur la description d’Etretat. Le ciel très couvert jusque là s’est enfin éclairci et je savourerai en terrasse un café et mon dessert, avec vue sur l’aiguille creuse et les falaises. J’aurais volontiers prolongé cette halte mais il me reste une quarantaine de kilomètres jusqu’au Havre et, redoutant le vent et un relief bosselé, je préfère assurer.

La sortie d’Etrat donne un aperçu de ce que peut-être sa fréquentation au plus fort de la saison. La route est en effet bordée d’une succession ininterrompue d’espaces déserts qui en d’autres temps font office de parkings.

Bien que soucieux de ne pas trop flâner, je ferai néanmoins de détour par le phare d’Antifer que l’on rejoint en traversant de vastes pâtures qui donnent sur la mer.

Finalement, mes craintes ne seront pas fondées et malgré un vent plutôt soutenu, c’est sans difficulté que je rejoindrai Montivilliers, point d’étape.

Il sera plus compliqué de rejoindre le Havre, dans l’entrelacs de voies rapides interdites aux vélos. Grâce aux indications de cyclistes j’y parviendrai néanmoins, étant attentif à bien mémoriser l’itinéraire en prévision du retour nocturne. Ce fut effectivement prudent, tout comme le fait d’avoir emmené une lampe car une bonne partie du trajet ne bénéficiait pas de l’éclairage urbain et mon éclairage de signalisation se serait révélé nettement insuffisant.

Pourville - Véloroute de la côte d'albâtre

Peu après Dieppe, vue sur la plage de Pourville.

Phare d'Ailly - Véloroute de la côte d'albâtre

Le Phare d’Ailly, pour voir la mer il faut sans doute marcher.

Pêcheurs - Pourville - Véloroute de la côte d'albâtre Pêcheurs - Pourville - Véloroute de la côte d'albâtreRetour de pêche à Quiberville sur mer.

Véloroute de la côte d'albâtre

Véloroute de la côte d'albâtre

Véloroute de la côte d'albâtre Calvaire - Véloroute de la côte d'albâtre Maison à Colombage - Véloroute de la côte d'albâtreVéloroute de la côte d'albâtre

Vaches - Véloroute de la côte d'albâtreVaches - Véloroute de la côte d'albâtre

Calvaire - Véloroute de la côte d'albâtre

Calvaire - Véloroute de la côte d'albâtre

Pourville - Véloroute de la côte d'albâtre

Fécamp vue du phare.

Plage - Fécamp - Véloroute de la côte d'albâtre

Plage - Fécamp - Véloroute de la côte d'albâtre

Falaises - Fécamp - Véloroute de la côte d'albâtre

Phares - Fécamp - Véloroute de la côte d'albâtreEnseigne - Véloroute de la côte d'albâtre         Entrée dans Etretat. Une enseigne que je ne peux ignorer.Falaises d'Etretat - Véloroute de la côte d'albâtreTasse à café - Etretat - Véloroute de la côte d'albâtreJ’en profite pour compléter ma collection de photos de tasses à café.

Falaises d'Etretat - Véloroute de la côte d'albâtre

Phare d'Antifer - Véloroute de la côte d'albâtre Antifer - Véloroute de la côte d'albâtre Phare d'Antifer - Véloroute de la côte d'albâtreLe phare d’Antifer.

Cap d'Antifer - Véloroute de la côte d'albâtre

Calvaire - Véloroute de la côte d'albâtreCalvaire (détail)- Véloroute de la côte d'albâtre

Enseigne Saint Jouin Bruneval - Véloroute de la côte d'albâtre

Saint Jouin Bruneval du temps des PTT.

Immeuble (détail fronton) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtreLe Havre, je parcours le front de mer …

Immeuble (détail balcon) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre Immeuble (détail balcon) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre Immeuble (détail balcon) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre   Immeuble - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre Immeuble (détail balcon) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre… et découvre l’architecture d’Auguste Perret.

Immeuble - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

Immeuble (détail ) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

Immeuble - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

Immeuble (détail) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

Immeuble (détail entrée) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

        Immeuble (détail entrée) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre Immeuble - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtreA droite le clocher de l’église Saint-Joseph.

Immeuble (détail balcon) - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre Immeuble - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

Immeuble - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

Saut en trottinette - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtreDes acrobaties que je me plais à photographier, leur préférant toutefois une pratique plus paisible.

Saut en vélo - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

Saut en patins - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

 Saut en vélo - Le Havre - Véloroute de la côte d'albâtre

Carte route côte d'AlbâtreLe département de Seine Maritime diffuse un topo que vous pouvez commander sur le site www.seine-maritime-tourisme.com

Carte route côte d'AlbâtreDieppe – Saint Valéry en Caux

(NB : la Vélo route part du Tréport, l’étape Le Tréport Dieppe sera évoquée dans l’article 4/5).

Carte route côte d'AlbâtreSaint Valéry en Caux – Fécamp.Carte route côte d'AlbâtreFécamp – EtretatCarte route côte d'AlbâtreEtretat – Le Havre

A suivre : Le Havre – Rouen

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Entre Somme et Normandie (1/5)

Difficile de résister à une telle invitation. De fait, le faible dénivelé rend cette voie accessible à tous.

Ce périple entre Somme et Normandie s’est en fait déroulé en deux temps.

En mai dernier, cherchant à faire des kilomètres en prévision de Paris-Roubaix VTT, Lille Hardelot et Lille Bray-Dunes, j’avais souhaité faire une longue randonnée pas trop lointaine mais qui me change quand même des habituels circuits de la région. La Somme m’apparaissait un bon compromis et, cherchant des circuits balisés, j’avais été séduit par la route verte reliant Forges les Eaux à Dieppe ainsi que par la route de la Côte d’Albâtre allant du Tréport au Havre.

N’ayant pu libérer que deux jours, j’avais parcouru un bout des deux itinéraires, réalisant une boucle au départ d’Amiens via Le Treport, Dieppe et Neufchatel en Bray

Décidé à compléter cette découverte partielle et à rattraper mon abstinence forcée de ces derniers mois, je me suis offert début septembre un week-end de trois jours avec comme tracé : Amiens, Forges les Eaux, Dieppe, Le Havre, Rouen.

Faute d’avoir eu le temps de rendre compte de ma première randonnée se posait la délicate question de savoir dans quel ordre le faire. Fallait-il suivre l’ordre chronologique ou démarrer par le plus récent, dont le souvenir était encore bien présent ?

Suivant en cela les conseils de ma femme, j’ai finalement opté pour une approche dernier entré, premier sorti. Mais faute d’avoir écrit d’un jet le texte, je me retrouve néanmoins confronté aux défaillances de ma mémoire pour retrouver la localisation de certaines photos. L’heure de prise de vue permet parfois, à partir de ma vitesse estimée, de pallier ces trous mais pas toujours.

Cinq épisodes sont donc prévus, le premier relatant le trajet Amiens – Dieppe, via Forges les Eaux.

Départ d’Amiens après un voyage en train. Je ne saurais trop vous conseiller cette formule qui permet moyennant un court trajet, une heure de train au départ de Lille, de démarrer tout de suite dans un environnement nouveau et très vite champêtre.

Direction sud-ouest vers Salouel et la vallée de la Selle. La route suit plus ou moins le cours d’eau, qui prend parfois ses aises et s’étale dans un paysage de bocages et de bois . A partir de Conty on longe ensuite la rivière des Evoissons tout aussi dilettante.

Le souvenir se fait ensuite imprécis. Des paysages verdoyants de prairies et forêts, des églises en pierre. La pente qui s’accentue un peu pour accéder à un plateau que l’on traverse pour descendre ensuite vers Forges les Eaux.

C’est de là que part la voie verte. Direction le casino. Il faut tourner à gauche avant le pont de l’ex-chemin de fer et rejoindre l’ancienne gare thermale aujourd’hui transformée en gite.

Ensuite, il n’y a qu’à se laisser guider en suivant l’ancienne voie ferrée, plutôt rectiligne. La seule difficulté en termes d’orientation se trouve sans doute à Serqueux, première bourgade traversée après Forges les Eaux, où le cheminement n’est pas complètement évident.

Cette voie verte en site propre, qui est une des composantes du projet Paris-Londres à vélo, devrait être prolongée au sud vers Gournay en Bray.

Le revêtement est de bonne qualité, parfois asphalté parfois chemin. Le parcours est riche de vestiges de l’activité ferroviaire. Outre les panneaux de signalisation, gares et maisons de garde-barrière réhabilitées, on croise égalementles PN (passages à niveau) et les PK (points kilométriques) qui indiquent les distances depuis la gare Saint-Lazare.

La vue est largement ouverte sur les coteaux qui bordent la Béthune (si si, c’est marqué sur la carte IGN).

D’Arques la Bataille, extrémité de la voie, on rejoint Dieppe sans difficulté.

A Bacouelle sur Selle, il faut quitter la route pour croiser cette église.

Calvaire à la sortie de Conty

Je n’ai pas retrouvé le nom du village où se trouve cette église.

Guizancourt

Vers Mereaucourt

L’église Saint Vaast – Agniere

Départ de l’avenue Verte à Forges les Eaux.

De nombreux vestiges de l’activité ferroviaire demeurent.

Équipements de signalisation…

Maisons de garde-barrières

Gares

 Une maison accueillante et un tout petit peu fantasque

 Le château d’Arques la Bataille, siège d’une bataille qui vit la victoire d’Henri IV contre le Duc de Mayenne, extrémité de la voie verte.

L’église Notre-Dame de l’Assomption,

Dieppe : immeuble bourgeois du front de mer

La jetée grouille de pécheurs.

Le parcours sur Openrunner :

Vous pouvez télécharger le topo de l’Avenue Verte en suivant ce lien.

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Après la pluie

De beaux ciels et du vent pour cette balade frontalière.

Pas de départ de brevet à moins de 30 kilomètres de la maison, un temps pluvieux le matin, un couloir à peindre. Autant de bonnes raisons pour remettre à l’après-midi ma sortie dominicale. Un fugace réveil à une heure encore possible pour participer à un brevet confirma cette intention, la pluie se faisant entendre sur la terrasse.

Comme attendu, le temps s’améliora en début d’après-midi et me voilà parti sans projet précis. L’idée de photographier les fermes avec porche à pigeonnier repérées sur la route de Saint-Amand m’orientèrent vers Bachy et Mouchin. Finalement, un détour par Bourghelle m’entraîna plutôt vers la Belgique et je me retrouvai à Howardries.

Un panneau me fera découvrir la « Route paysagère » du Parc Naturel des plaines de l’Escaut qui fait une boucle de 120 kilomètres entre La Glanerie limite occidentale et Beloeil, limite orientale et suivant peu ou prou le cours de l’Escaut.

Faute de temps, j’en emprunterai le début entre Howardries et Péronnes puis la fin entre Antoing et Taintignies. Pour autant que j’ai pu en juger sur cette portion, c’est un circuit très agréable proposant paysages typiques, fermes remarquables, chapelles…

Des haltes sont fréquemment proposées dotées de panneaux informant sur le patrimoine local.

Si l’une ou l’autre partie sont parfois empruntées par les brevets au départ de l’est de la Métropole Lilloise le parcours complet a l’air séduisant et je me suis promis de le suivre complètement un prochain dimanche.

En attendant la relation de cette randonnée à venir, quelques photos de ma balade de ce dimanche.

J’ai pris de le temps de m’arrêter pour photographier cette ancienne entrée d’usine déjà repérée, rue des Fusillés à Villeneuve d’Ascq.

Je ne sais si c’est le fruit d’une attention particulière, les fleurs sont un des mes thèmes de cet été (un de plus), mais les roses trémières me semblent particulièrement prospères cette année.

A Bourghelles sur les traces de Paris Roubaix.

Le pavé du calvaire.

Le calvaire du Pavé.

Près d’Esplechin.

Je l’avoue, j’ai un peu accentué la saturation des couleurs.

Un autre calvaire à Runes.

 Ferme à Howardries, un des points de passage de la Route paysagère des plaines de l’Escaut.

Tracé de la route paysagère.

Un des panneaux d’information.

Sur la route paysagère.

Retour vers Lille près de Baisieux.

 

 

 

 

 

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Moulins et kiosques en Avesnois

Le kiosque de Cartignies abondamment fleuri.

Mon été cyclotouriste n’aura pas été celui que j’avais imaginé. La semaine de randonnée que j’avais envisagée il y a quelques mois s’est réduite à une journée, la veille de ma reprise, pour cause de poignet convalescent.

Ceci étant, ces vacances m’auront néanmoins permis d’apprécier (de ma voiture) le potentiel cyclo-touristique de la Croatie et de la Slovénie, à fréquenter cependant en demi-saison sauf à être un amateur de sudations fortes. Car à la chaleur estivale, il convient d’ajouter parfois un relief qui fait se succéder montées et descentes avec des pentes qui flirtent souvent avec les 10%. De plus, la circulation doit être moins intense sur certaines routes, telle celle qui longe l’Adriatique. Mais que ce soit en bord de mer ou dans l’intérieur des terres, les beaux paysages et le dépaysement sont garantis.

Pour en revenir à des contrées moins exotiques, ce fut en consultant les topos édités par le CDT Nord que je choisis ma destination, l’Avesnois.

L’éloignement de Lille fait que, sauf lors de randonnées au long cours de type Lille-Valjoly ou 200 km, je ne m’aventure guère dans le sud du département. Le 200 km organisé au printemps par le CC Orchies m’avait donné l’envie d’une randonnée sur le thème des kiosques (1). Pas moins de quatre itinéraires sont proposés par le CDT Nord sur celui des kiosques et moulins à eau en Avesnois et en Thiérache, avec bien sûr la possibilité, moyennant quelques parcours de transition, de les combiner.

C’est ce que je fis avec les deux circuits intitulés « Moulins et kiosques des deux Helpes » et « Moulins et kiosques en Fagne de Sorle ».

Un parcours totalement cycliste au départ de Lille ne m’apparaissant pas réalisable je décidai de combiner train plus vélo avec Aulnoye-Aymeries comme gare d’arrivée.

Il est facile de rejoindre Saint-Rémy en Chaussée par la D 951 sur laquelle on finit par croiser un des panneaux indicateurs du circuit. De là, on peut suivre le premier itinéraire jusque Droulers, puis rejoindre le second à Floursies où l’on reviendra pour achever la boucle et regagner Aulnoye-Aymeries.

La distance couverte est d’environ 100 km pour un dénivelé positif de près de 1000 m. Après un mois sans vélo, je sentais un peu mes cuisses dans les dernières côtes menant à Aulnoye Aymeries.

Les deux circuits sont très agréables privilégiant les routes champêtres et donnant bien sûr à voir kiosques et moulins à eau, quoique pour ces derniers il faille un peu relativiser. Nombre d’entre eux sont des propriétés privées et, pour certains, à l’abri de clôtures ou de frondaisons qui font qu’on les entraperçoit plutôt qu’on ne les voit.

Le balisage est bien conçu mais il faut garder l’oeil sur le topo car se glissent une ou deux incohérences (2) et parfois des panneaux ont manifestement été ôtés (avant Dourlers). La qualité des routes est inégale et certains chemins communaux sont plutôt accidentés, cela peut être parfois un peu rude avec des pneus de 23 C.

J’ai retracé de façon approximative dans Openrunner les deux parcours enchaînés.

http://www.openrunner.com/index.php?id=2792423

Entre Wattignies la Victoire et Sorle le château l’itinéraire est inexact car la voie verte qui conduit à Sorle et que l’on prend à mi chemin entre Wattignies et Dimechaux, ne figure pas sur les fonds de carte, que ce soit Google ou IGN.

Vous pouvez bien sûr télécharger les deux topos (n°19 et 21) sur le site du CDT.

Une photo valant parfois mieux qu’une longue description, voici donc ce périple en images.

Premier moulin à eau croisé, celui de Taisnières en Thiérache, au bout d’un chemin interdit à la circulation de 22h00 à 6h00. Noctambules s’abstenir.

Non loin de là, je rencontre cet édicule, premier d’une série dont je saurai, une fois rentré, qu’il s’agit d’une potale, merci Wikipédia. Ce terme qui nous vient de Belgique désigne une niche contenant une statuette protectrice. J’en ai photographié quelques unes.

Entre Taisnières en Thiérache et Cartignies.

 Un autre type d’édicule peu familier pour le citadin.

Le soleil s’affirme peu à peu.

Vestige d’une activité brassicole ou publicité ?

Le kiosque de Cartignies…

et son moulin à eau …

que les vaches de la pâture d’en face peuvent contempler à loisir.

Le kiosque de Dourlers

Celui de Wattignies la Victoire

Le kiosque de Sars Poterie n’est pas extraordinaire et je n’ai pas vu le moulin à eau, à défaut deux photos d’enseignes

A noter la mention « Voitures d’enfants » en bas à droite.

Le long de la voie verte un peu avant Sorle le Château.

La grand place de Sorle le Château, où je pique-niquerai

Un de mes thèmes de l’année, « les tasses à café », encore peu exploité dans ce blog. Si vous souhaitez déjeuner ou boire un coup, je vous conseille de vous arrêter « Chez Nenette » sur la grand-place, dont l’accueil est à la hauteur de sa décontraction. J’ai regretté de ne pas l’avoir photographiée avec une petite famille de cyclos allemands pour laquelle j’ai tenté de servir d’interprète.

A côté de « Chez Nenette », ces fenêtres aux impostes ouvragées

Dernier regard vers Sorle en allant vers Hestrud

Kiosque de Cousorle

Eglise de Cousorle

Derrière ces arbres se cache un moulin à eau, tant pis pour lui, il n’aura pas l’honneur de figurer sur ce blog. A la place une photo de mon vélo doté d’un nouvelle sacoche de guidon pour transporter mon nouveau reflex. J’ai apprécié le porte carte.

Le calvaire de Foursies fraichement repeint

L’église

La fontaine

Le kiosque de forme parallélépipédique

Le profil altimétrique du parcours

  1. J’ai réalisé d’ailleurs en écrivant cet article que j’avais cité un topo sur ce thème et communiqué le lien (voir En route vers l’Avesnois – Avril 2013). Les parcours ne sont pas très différents de ceux du CDT mais paraissent plus complets s’agissant des kiosques visités.
  2. J’en ai repéré deux : la première à la sortie de Taisnières en Tiérache où il faut suivre la direction Marbaix et non celle indiquée par le panneau ; dans Sars Poterie, sur la variante longue, suive la direction Beugnies comme indiqué sur le topo.

NB : A Sars Poterie, en venant de Wattignies la Victoire il faut continuer droit vers Sorle le château et ne pas prendre l’option variante longue qui vous ramène vers Floursies.