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La balade de Léo 2013

Innovation 2013, j’ai confectionné une petite carte donnant les coordonnées de ce blog que j’ai déposée sur les tables. Encouragé par quelques commentaires, je me suis dit que tant qu’à alimenter cette chronique, autant que cela soit au profit du plus grand nombre. J’ai désormais désormais l’œil fixé sur les statistiques.

En compulsant mes archives, je réalise relisant l’article écrit en 2011 que l’alternative était à peu près la même Raches ou Hellemmes, Tourcoing organisant cette année son brevet dimanche prochain. Cette année encore, j’aurai fait le choix de la proximité mais pour une raison différente. C’était en effet, faute d’avoir pu participer au brevet roubaisien de dimanche dernier étant d’astreinte, mes retrouvailles avec le vélo de route depuis ma chute de septembre dernier.

Certes j’ai participé à plusieurs sorties VTT mais le kilométrage n’est pas le même et ajouter au brevet la distance Mons-Raches aller retour ne m’apparaissait pas raisonnable. Mon postérieur me donnera d’ailleurs raison.

Nous croiserons à plusieurs reprises le brevet de Raches qui sera venu chercher un peu de dénivelé du côté de Mons en Pévèle. Vous pouvez y trouver les balises un R vert.

Départ vers 8h00 pour un parcours sans réelle surprise. Je sais que la critique est facile, mais s’il est un reproche que l’on peut faire à certains clubs est qu’ils proposent toujours le même circuit. Pour l’avoir fait une fois sur des distances courtes, je me rends bien compte du travail que peut représenter le repérage et le balisage d’un circuit. Mais j’ai observé que le seul fait de changer le sens d’un parcours saison suffisait à en modifier la perception.

Ceci étant, merci au Club Léo Lagrange d’avoir organisé cette sortie.

Les prévisions de Météofrance annonçant un temps avec éclaircie auront été optimistes. Si vers onze heures un timide soleil vint me chauffer le dos pendant quelques kilomètres, le ciel fut gris et frais. Ce n’est qu’à une quinzaine de kilomètres de l’arrivée que j’enlevai tour de cou et bonnet.

Le parcours est balisé par un L rose fluo et part de la place où se trouve la station de Métro Hellemmes.

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La trace GPS du 85 kms par Gérard Colin, en cliquant sur le lien ci-dessous (C’est la version 2011 qui me paraît correspondre au parcours 2013)

http://www.everytrail.com/fullscreen.php?trip_id=989577&code=77c478cf991cbec3abcf202362bc462c

Quelques photos de cette matinée peu propice aux photos paysagères.

Dans la montée vers Mons en Pévèle, juste avant le ravitaillement.

Qui n’a pas vraiment à voir avec ce qui précède.

Poursuivant ma collection de photos de calvaires, celui de Mons en Pévèle est particulièrement réaliste.

Un porche souvent croisé et jamais jusqu’alors photographié.

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Rando des renards des sables 2013

Voilà un renard dont je ne sais s’il est des sables mais qui m’a l’air d’être un drôle de paroissien.

Assurément la Rando des Renards des sables est à inscrire d’office, si ce n’est déjà fait, dans votre calendrier des brevets VTT.

J’avais apprécié cette randonnée pratiquée en version off l’an dernier, faute d’avoir pu être présent le matin (Cf. Archives février 2012). Cette édition 2013 m’a également bien plu, d’autant que le tracé était en partie différent (très bien balisé).

Trois terrils étaient au programme cette année.

Le premier, celui de Raches, offre un circuit qui tournicote entre les bouleaux. Parcours plutôt technique (pour moi) avec un chemin étroit, petites bosses, changements abrupts de direction. Les organisateurs ont exploité toutes les possibilités du lieu.

Le second est d’un genre différent avec descentes et montées larges mais bien pentues. Plus d’un, dont je suis en auront terminé quelques unes à pied, mais toujours dans la bonne humeur.

Enfin le troisième, celui de Lallaing, nous fait cheminer plutôt en hauteur, avec de beaux points de vue sur les plans d’eau qui s’y sont formés. Un sol plutôt collant obligeait à pousser sur les pédales.

Chemins de halage constituaient de plaisants tronçons de liaison.

Un parcours qui finalement sollicite par mal les jambes. Je n’étais pas mécontent d’en terminer avec le dernier tronçon constitué d’un chemin bien boueux.

 

Forte affluence pour les inscriptions VTT

Un plan plus large permet de découvrir André Tignon en embuscade.

Préparation des sandwichs.

Un trio de choc pour les cafés et boissons au retour.

Pas trop de difficultés pour trouver la bonne direction.

Première halte photographique.

Le terril de Raches. Un sentier qui tournicote entre les bouleaux.

Le premier terril est passé.

Tronçon de liaison, le brouillard est tenace.

Peu après la séparation avec le 35 km.

Premier ravitaillement.

Peu après le ravitaillement, nous entamons le second terril et ses côtes assassines.

Descente demi-tour et remontée, juste pour le plaisir

Version cyclocross.

Soupe à l’oignon au second ravitaillement où convergent tous les circuits.

Non ce n’est ni une saucisse géante, ni un serpent,  juste un collier de figues sèches.

Un des nombreux plans d’eau du terril de Lallaing.

Dernière descente, les organisateurs invitaient à la faire à pied, j’ai suivi moi aussi leur conseil.

D’autres la descendront plus élégamment.

Le brouillard se lève doucement.

Me voici dans mes œuvres, photographié par G. Colin

Sur le terril de Raches

Les différents parcours.

Voir aussi les reportages d’André Tignon : http://tignon.andre.free.fr/report.php?id=1505

Gérard Colin : http://gcolin.jalbum.net/Cyclos/2013/Fevrier/17.02Vtt_Flines/index.html

Photos des Renards des sables : http://www.lesrenardsdessables.fr/photos_f2013.html

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Forêt de Saint Amand les Eaux

Forêt, terril et eau, un résumé des paysages rencontrés

Si je doutais de l’existence de l’inconscient les préparatifs de ma randonnée de ce dernier dimanche étaient là pour me convaincre du contraire. Je ne préciserai pas les raisons qui auraient pu me conduire à rater mon train, toujours est-il qu’une succession d’évènements ont failli faire en sorte que cela se produisît.

Hésitant entre un parcours route ou VTT, je recherchai en vain les topos du Conseil général. Ayant trouvé au hasard de mes recherches une carte détaillée de parcours dans la forêt de Saint Amand, j’optai finalement pour cette destination, déjà envisagée la veille.

Commença alors la quête de mon appareil photo qui m’occupa également un certain temps. Puis poursuivant la confection de mon sac, impossible de trouver la carte examinée quelques minutes auparavant. Examen attentif des environs, du rayonnage de la bibliothèque où je l’avais trouvée. Chou blanc. Finalement je m’apercevrai qu’elle était déjà rangée dans mon sac où je l’avais placée dans une pochette avec une carte IGN.

Me voilà presque prêt, il ne me reste plus qu’ à enfiler mes chaussures… qui ne sont bien sûr pas là où je les croyais. Nouvelles errances dans la cave pour les repérer, sans succès. Heureusement, mon ancienne pratique de la course sur route conjuguée à une manie de tout garder « au cas où » font que la cave regorge de vieilles paires de chaussures de sport. En désespoir de cause, je saisis la première qui se présenta et filai vers la gare. Il n’y avait pas foule au guichet et je pus aisément renouveler ma carte Grand TER et prendre mon billet.

Le soleil bien que timide était présent et, sitôt quitté la ville, faisait chatoyer les premiers chatons, prémices de printemps.

Parvenu à Saint Amand c’est sans difficulté que je rejoignis un des itinéraires qui traversent la forêt, à hauteur du complexe sportif Notre-Dame d’Amour.

De là, de multiples possibilités de parcours sont offertes suivant des itinéraires balisés (1) ou, au contraire, laissant libre cours à l’improvisation.

Longues lignes droites terreuses ou pavées, chemins plus tortueux et accidentés, il est facile de passer de l’un à l’autre et de composer des boucles. Le balisage est inégal et si l’on veut suivre un itinéraire précis, une carte détaillée est utile.

Les terrils qui bordent la forêt et pour certains accessibles à vélo, offrent d’autres sensations et d’autres ambiances. Vue à 360° assurée au sommet.

Au départ de la Maison de la Forêt à Raismes, un circuit pédestre permet de découvrir le terril Sabatier et son environnement.

Une destination familiale, la distance n’est que de trois kilomètres entre la gare et la forêt (prendre la D 169B en direction de Valenciennes). Il existe un itinéraire spécial vélo que j’ai emprunté au retour mais que je n’avais pas identifié à l’aller et qui conduit de la forêt à la gare. Je n’ai pas réussi pour l’instant à en retrouver un tracé précis.

(1) Vous pouvez trouver un des itinéraires dans les fiches A VTT dans le Nord (Fiche n°12 : Circuit de l’étoile de Cernay et des bruyères)

L’œil toujours attiré par les vestiges d’enseignes peintes

Plusieurs circuits sont proposés dont la qualité du balisage est inégale.

La nature des terrains rencontrés est variée, chemin forestier…

Drève pavée

Remblai.

Les paysages et les ambiances le sont également.

La carte utilisée

Les numéros de parcelles qui y figurent permettent de se repérer

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Chicon bike tour – Faumont 2013

Le Chicon bike tour 2013, j’y étais. J’en apporte la preuve grâce à l’obligeance d’un participant qui me voyant prendre ma plaque de cadre en photo, m’a proposé de me photographier

De mémoire d’organisateur on avait pas vu cela en trente ans de club. La neige abondante ce dimanche matin en a découragé plus d’un. Des 1800 participants attendus, seulement 275 avaient fait le déplacement. On comprend la déception des bénévoles qui avaient préparé cet événement par lequel ils comptaient également marquer l’anniversaire de leur club.

Départ à 7h30. Il neige. Si l’autoroute jusque Seclin est praticable, la route qui rejoint Faumont demande une attention certaine et je ne me risque pas au delà de 50 km/h, même hors agglomération.

Arrivé à 8h15, il est clair qu’il n’y aura pas foule. De fait la salle est quasi déserte. Deux bénévoles attendent à la table réservée au parcours route, je doute qu’il aient eu un client. Alors que l’an dernier la queue pour les inscriptions prenait toute la longueur de la salle, il suffit de se présenter à la table pour s’inscrire. Une enveloppe contenant, plaque de vélo, plan, et tickets restauration est distribuée à chaque participant. De quoi donner une petite idée du temps passé à la préparation de cet événement.

Départ à 8h35.

Tenue grand froid complète. Pour le haut, maillot à manches courtes, maillot à manches longues, blouson et coupe pluie. Tour de cou et bonnet pour faire bonne mesure. Pour le bas, collants plus cuissard. Gants de ski et de soie pour les mains. Rien de trop, même si les passages intenses m’auront fait transpirer.

Départ sous la neige dans une ambiance blanc laiteux. Seules quelques traces de roue strient les chemins et nous progressons sur une neige poudreuse.

Pas de circulation à cette heure matinale, pas de peloton bruyant. Seul le crissement des pneus et le bruit de l’impact des flocons sur mon coupe pluie troublent le silence. Sur les  routes, où la neige est plus tassée, un doux chuintement remplace l’habituel vrombissement des pneus crantés.

Grand moment de plénitude.Me revient en fond sonore intérieur le choral « Jesus, bleibet meine Freude » d’une cantate de Bach (BW 147). Jesus, je ne sais pas, mais que ma joie demeure.

L’on atteint Mons en Pévèle. L’épaisseur de neige est telle que les reliefs du chemin pavé qui passe en contrebas sont complètement gommés.

Plus tard le ravitaillement. La soupe chaude est la bienvenue. Un échange avec les organisateurs me dissuade de tenter le 40 km pour m’en tenir au 30 km.

De fait, arrivé à 11h15 les opérations de rangement sont déjà bien engagées. On sent bien que le cœur n’y est pas.

Bonne opération par contre pour les participants puisque nous aurons droit à deux kilos de chicons au lieu d’un.

Si l’on peut regretter pour les organisateurs cette désaffection, celle-ci aura permis une randonnée sur une neige pratiquement vierge dans une campagne quasiment déserte.

Souhaitons leur meilleure fortune l’an prochain.

  7h30, tout est calme, endormi

Courageux, un bénévole déguisé en chicon à l’accueil

Il fallait être encore plus givré que le temps pour tenter un parcours route ce dimanche

Commentaires autorisés sur le parcours

Pas de risque d’embouteillage au départ.

Mons en Pévèle sous la neige.

Au ravitaillement on trouve des glaçons dans les verres de menthe. Heureusement, il y a aussi de la soupe chaude.

Les Renards des sables sont venus en voisins.

Ingénieux dispositif de collecte des gobelets usagés.

Un calvaire déjà photographié à la belle saison.

Le ski présente l’avantage de ne pas exposer aux crevaisons (rassurez vous, je ne laisserai pas ce cycliste dans l’embarras et l’aiderai à réparer).

Le dernier passage sur chemin avant l’arrivée n’était pas le plus facile, compte tenu de l’épaisseur de la couche de neige.

Soupe au chicon à l’arrivée.

Les différentes boucles.