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Brevet Cyclotourisme

La Roncquoise 2012

Ceci est une photo d’archives, prise lors d’un brevet empruntant ce même tronçon.Le temps ce dimanche était franchement plus maussade.

Après une semaine Algéroise sous un ciel bleu et une température qui flirtait par moment avec les trente degrés, partir pour la Roncquoise en ce matin gris et humide relevait pour le moins d’un effet de contraste.

Constraste d’autant plus grand que durant ce séjour d’une semaine, j’ai pu compter sur les doigts d’une main les cyclistes rencontrés. La topographie et la circulation expliquent sans doute cette désaffection. Sauf à suivre le front de mer, circuler dans Alger suppose de s’attaquer à des côtes souvent supérieures à 5% avec des passages conséquents entre 10 et 15%. L’Algérois qui pratique régulièrement doit pouvoir sans difficulté se lancer dans les cyclos montagnardes. L’autre facteur limitant est la circulation automobile, tant en raison de sa densité que de la grande liberté prise avec le code de la route. Mieux vaut être casqué et avoir de bons réflexes.

Mais tout ceci est loin en ce dimanche matin et je roule tranquillement avec en tête une mélodie dont je réalise qu’il s’agit d’un chanson de Nougaro, « La pluie fait des claquettes ». L’inconscient existe, je l’ai rencontré.

Malgré le temps, les clubs sont au rendez-vous. J’opte pour le 105 km qui est en fait, selon les informations données au premier ravitaillement, un 120 km raccourci en raison de la météo humide. Nous aurions ainsi échappé aux côtes pavées du Kwaremon et du Patteberg. Celles du Mont de l’Enclus et de Ruissegnies, me suffiront pour cette reprise.

Pas de problème jusque Celles. Je manque sans doute une bifurcation et alors que je pense à faire demi-tour, faute de croiser de nouvelles flèches, je sens comme une mollesse du pneu arrière qui se confirme rapidement, j’ai crevé. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, il se met à pleuvoir.

Seul élément positif, je teste ma nouvelle pompe Zefal Air Profil XL qui me permet d’atteindre sans effort une pression satisfaisante.

Alors que je cherche ma route, je suis rejoint par un compagnon d’infortune. Je tente de retrouver le parcours à l’aide de la photo du circuit prise au départ mais je renonce alors que la pluie s’intensifie. Nous repartons de concert par un itinéraire bis, échangeant sur les prochains brevets.

Je renonce à rejoindre Roncq et rentre par une route plus directe.

Voici la carte des différents parcours (en attendant mieux, je suis en panne de micro).

 

 

 

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La crevaison, une affaire de pression ?

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La ronde des nieulles 2011

La reine des nieulles et ses dauphines. Je me suis permis un détourage et un fond alternatif au caliquot fisant la promotion d'une enseigne de la grande distribution. J'espère que cela ne me vaudra pas un procès

La Reine des nieulles. Ce pourrait être le titre d’un roman policier, la réécriture de la « Reine des Pommes » de Chester Himes version terroir chti. L’inspecteur Ed Cercueil remplacé par l’inspecteur Mort Subite. Une bière pour une autre.

Harlem version vallée de la Lys. Une guerre des gangs. Gaufres fourrées d’Houplines contre nieulles d’Armentières. Des triporteurs à double fond passant la frontière de nuit…

La reine des Nieulles, c’est pour la voir que j’ai déserté le brevet Monts et Châteaux au départ de Leers que je n’avais plus fait depuis 2007 alors que ma dernière participation à la Ronde des nieulles remonte à 2009.

Et je l’ai vue, entourée des ses deux dauphines. Mais comme je n’étais ni le plus jeune, ni le plus vieux, ni le président du club le mieux représenté, que je n’ai rien gagné à la tombola, je n’ai pas pu monter sur l’estrade et lui faire la bise.

Tant pis, j’ai sa photo et puis je reviendrai sans doute car le brevet organisé par le VCA était, cette année encore, très bien organisé et proposait un parcours tonique.

Devant tenir un stand du jeu « Allez y à vélo » à 14h00, il me fallait rentrer tôt et j’optai pour le 75 km, délaissant à regret le 100. Bien m’en a pris car une crevaison intervenue peu après le départ m’aurait mis complètement hors délai.

Si l’itinéraire évite le Mont des Cats, visité lui par le parcours le plus long, il nous fait passer par les Monts Kemmel, Rouge, Noir, et le Monteberg.

Vous trouverez plus bas une photo de l’itinéraire car en belge territoire on ne sait pas peindre des flèches sur le macadam. Côté français, des A roses vous guideront.

Champ de choux

Un détail qui a son importance

Le détail de cette photo mérite une explication. Ayant crevé, je regonflais avec peine mon pneu quand ce cyclo est passé me demandant si tout allait bien. Après un temps d’hésitation, je lui exprimais ma difficulté. Aussitôt, il s’arrêta et me proposa sa pompe qui était celle qui figure sur la photo, m’indiquant que faisant fi de l’esthétique, il avait renoncé aux pompes courtes pour revenir à ce format plus efficace. De fait, en quelques coups j’avais atteint les 7 à 8 bar syndicaux. Je l’ai doublé ensuite sans le reconnaître. C’est en agrandissant la photo que je l’ai reconnu grâce à sa pompe. Encore merci.

On s’écarte du Mont Noir pour mieux y revenir

Le ravitaillement n’est plus très loin.
Pendant que certains discutent maillots...
... d'autres s'activent.

Sur le chemin du retour.
Les parcours proposés

 

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Cyclotourisme Histoires courtes

Je hais les saoulards

 

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La vue de placides bovidés apaise l’ire du cyclo

Ce matin, départ pour le brevet de Templeuve entre chien et loup. Il faut, pour traverser l’autoroute, emprunter un petit tunnel mal éclairé. Un raclement discret mais régulier m’indique que mon pneu arrière a ramassé quelque chose en passant. Arrêt à la sortie, rien de visible si ce n’est mon pneu qui se dégonfle. Après démontage, l’examen met en évidence un morceau de verre brun profondément enfoncé qui, une fois retiré, laisse apparaître une sérieuse entaille.

Pas question dans ces conditions de continuer et de risquer des crevaisons à répétition. Je retourne à la maison et, le temps de remonter un pneu usagé, il est trop tard pour rejoindre Templeuve Je pars vers les Monts des Flandres rageant contre ces fêtards au comportement peu civique.

J’avais, dans un premier temps, condamné les coupables à ingérer les morceaux de verre ainsi répandus et à périr dans d’horribles souffrances. Quelques tours de roue plus loin, cette sentence même virtuelle m’est apparue disproportionnée. Il suffira qu’ils marchent pieds nus sur les reliefs de leurs libations.

Ainsi en ai-je décidé ce dimanche six septembre de l’an de grâce deux mille neuf. Qu’il soit fait selon mon bon plaisir.

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L’arbre de justice