Un temps maussade accompagne la matinée de cette deuxième étape.
Poursuite de cette randonnée avec la deuxième étape Blangy sur Ternoise – Montreuil. Cette étape ne suit pas complètement l’itinéraire, ajoutant une variante dans la variante à partir de Montcavrel.
Quelques gouttes de pluie ont baptisé ma tente durant la nuit mais rien de bien méchant. L’humidité ambiante au réveil est davantage due à l’abondante rosée qu’à ces précipitations éparses. La nuit a été fraîche et j’ai du en cours de nuit remettre des chaussettes et un maillot à manches longues. Sans doute le duvet emprunté à un de mes fils a-t-il beaucoup vécu, mais peut-être aurais-je du prendre le mien qui, moins compact, est prévu pour des températures plus basses.
Le plafond est franchement bas, le démarrage un peu abrupt. A peine un kilomètre est-il parcouru que l’on entame une montée d’une distance équivalente avec une pente moyenne de 5% et un passage à 7%. Cette mise en jambe passée le dénivelé devient moins marqué et j’atteins Fauquembergues sans difficultés mais toujours dans la grisaille.
J’admire au passage le clocher avec flèche de charpente tordue de l’église de Verchin. Je ne retiendrai pas la légende d’inspiration franchement machiste qui explique cette torsion ni l’hypothèse d’un bois insuffisamment sec. Le nombre de ces clochers en France et en Europe et leurs caractéristiques communes démontrent une intention et une grande maîtrise technique.
A Fauquembergues, je fais une courte halte destinée, entre autres, à satisfaire ce que la rusticité des toilettes du camping m’avait incité à différer et en profite pour prélever sur le stock local de papier toilette de quoi faire face à d’éventuels imprévus. J’en profite également pour faire mes courses du jour, aiguillé à deux reprises vers un supermarché alors que je cherchais à recourir à des commerces plus traditionnels.
J’entame alors la variante proposée en direction de Nielles les Bléquin. Le temps est toujours gris et la fraicheur marquée sur les bords du modeste cours d’eau qui traverse le village et auprès duquel je me suis arrêté pour pique niquer.
Une courte côte à plus de 5% est là pour me réchauffer en quittant la vallée en direction de Coulomby. Le soleil prendra ensuite le relais et le ciel sera plus dégagé pour bénéficier à Harlettes du panorama de la Pyramide, lieu indiqué sur le topo comme point culminant de la région. Une belle descente ramène ensuite à Coulomby.
Lottinghem nous offre également une partie de montagnes russes. La remontée après une première partie entre 5% et 7% se fait moins raide passé un grand virage. Pour autant je me contenterai d’oeillades latérales pour me souvenir du paysage, étant peu enclin à mettre pied à terre.
A Montcavrel, je quitterai l’itinéraire pour le prolonger par une variante personnelle et rejoindrai Montreuil en suivant la plaisante vallée de la Course.
Il fait alors grand beau et installé sur un emplacement un peu en hauteur du camping implanté dans la basse ville, je profiterai d’une vue sympathique sur les toits tout en faisant sécher le mien.
Une visite dans la haute ville s’impose que je ferai à pied, suivant en partie les remparts.
Fantomatiques éoliennes.
Caché derrière les arbres le clocher tors de l’église de Verchin a des airs de lutin facétieux.Le moulin à eau de Renty.Monument aux morts de Saint Martin d’Hardinghem.Siège de l’Union Sportive de Nielles lès Blequin.Le Bléquin, affluent de l’Aa. Aaaah !En allant vers Coulomby.Chapelle Saint Liévin à Harlettes.Dans la montée après Lottinghem, un replat avant la partie terminale autorise un arrêt photo de cet ancien café au milieu de nulle part.La Mairie Ecole de Preures, côté mairie…
… côté école
…le tout n’ayant pas changé, si ce n’est justement les faïences qui n’apparaissent pas sur cette carte postale ancienne.
Un des nombreux magasins de cycles désormais fermés.La capacité de l’écurie donne une idée de l’importance de ce relais. Il ne s’agit pas d’une erreur de classement dans mes photos, nous sommes toujours à Montreuil et non dans les Alpes.Eglise abbatiale Saint Saulve.Vue des remparts.Vue sur les toits de la basse ville.
Etape vallonnée entre Vire et Lisieux dans une campagne verdoyante.
Ce dimanche d’astreinte me privant de sortie cycliste, j’en profite pour poursuivre la narration de ma randonnée estivale en Normandie. Les épisodes précédents :
A Vire, je vire. Je reconnais que c’est facile mais cela ne manque pas d’à propos puisque j’entame mon retour vers Rouen.
Je ne dispose plus de topo et dois faire mon propre itinéraire. N’ayant pas envisagé cette étape, pour avoir modifié mes plans en cours de route, je n’ai pas non plus repéré de site ou de pays par lequel passer. Je choisis de tirer une ligne droite entre les deux villes, tortillonnant ensuite autour de l’axe ainsi tracé pour trouver les petites routes ou, en fonction des indications topographiques de la carte IGN, des itinéraires présumés pittoresques. Comme la ligne droite n’est pas forcément la plus plate, cette étape aura eu son lot de montées et descentes.
Difficile d’éviter durant les premiers kilomètres une départementale fréquentée qui mène à Con sur Noireau que je quitte à Viessoix. J’ai repéré une route qui conduit à Pontecoulant. Parti sous un ciel gris, le voile nuageux s’est vite déchiré et le soleil est bien présent. Pas de problème pour monter en température. Après une dizaine de kilomètres, je change de maillot et porte celui lavé la veille qui est encore bien humide, séchage garanti et fraîcheur bienfaitrice. De Pontecoulant je rejoins Clecy proclamée capitale de la Suisse Normande. Sympathique village où je m’attarde pour faire mes courses du jour, laissant tout mon attirail sans surveillance. C’est quand même agréable de ne pas devoir mettre l’antivol et porter avec soi tous ses objets de valeur.
Le dénivelé dont je m’étais promis de rendre compte fidèlement s’estompe rapidement de ma mémoire mais la côte qui va de Clecy à Saint Omer me reste bien présente à l’esprit. C’est une longue montée en deux paliers, le premier nettement plus pentu avec une inclinaison donnée sur Openrunner entre 10 et 15%. Les cinquante derniers mètres auront raison de mes cuisses et de mon cœur, je les finirai à pied.
Saint Clair la Guérardière marque le point culminant de cette ascension et de cette étape. Suit une longue descente qui me conduit par de petites départementales vers Potigny, ancienne cité minière où je pique niquerai.
Je garde souvenir d’un quidam jardinier qui salue mon passage d’un sonore et chaleureux « Ca c’est des vacances, et pendant ce temps là tu pollues pas ! ».
Je suis ensuite le cours du Loizon pour gagner Mézidon-Canon. De là, j’opte pour la simplicité en empruntant la D 47 alors que, de part et d’autre, des routes sans doute moins fréquentées s’offrent à moi mais requérant une attention plus grande à la carte et aux changements de direction. Après avoir rejoint la D 511, la circulation devient plus intense et je la quitte à Saint Julien les Faucon en m’offrant une dernière côte un peu musclée qui mène à Lessart et le Chêne. Une belle descente conclura la journée.
Le camping de Lisieux, moins bucolique mais plus confortable que celui de Vire, ne connaît pas non plus une forte affluence et j’aurai de quoi tergiverser avant de trouver ce qui m’apparaît comme le meilleur emplacement.
Mairie de Clécy, capitale de la suisse normande
Eglise Saint Pierre XVème Siècle
Potigny, cité minière. La château d’eau était destiné à alimenter en eau les habitations des cités minières peu avant la première guerre mondiale. L’éolienne servait à alimenter la pompe. Celle qui figure aujourd’hui est factice.
Eglise de Maizieres
Les pales d’une éolienne font figure d’oiseau géant.
La mairie de Lessard et Le Chêne, au bout d’une côte assez rude.
J’avais envisagé partir vers la côte pour deux jours de cyclo-camping. La découverte fortuite de l’opération « Un weekend à la mer » organisée cette fin de semaine m’en dissuada. Bien m’en prit, car attendant mon train en direction de l’Avesnois, alternative finalement retenue, je vis deux TER complets de petites familles en tenue de plage se déverser dans celui à destination de Boulogne. Ce n’était manifestement pas un jour à mettre un vélo dans le train pour cette destination.
Berlaimont sera pour moi le départ de cette randonnée plutôt improvisée.
Je n’avais pas d’idée précise, souhaitant seulement éviter de refaire les circuits « Kiosques et moulins » déjà pratiqués l’an dernier. C’est donc en regardant la carte que je traçai mon itinéraire en fonction des paysages supposés, au vu des indications topographiques et des curiosités ou sites remarquables. Parmi ces derniers, Guise et son Familistère que je n’avais jamais visité figurait en bonne place.
Une lecture attentive de la carte m’apprit que cette ville était arrosée par l’Oise. Me revint alors à l’esprit que Stevenson avait descendu ce fleuve en canot et avait fait la relation de ce voyage. La tentation était grande d’essayer de suivre ses traces. Je me replongeai sans attendre dans « Croisière à l’intérieur des terres » et retrouvai la mention d’un tronçon partant de Landrecies et suivant la Sambre canalisée.
De Landrecies, Stevenson ne donne pas d’ailleurs une image très avenante : « Ce n’est pas un endroit qu’on eût choisi pour s’y reposer une journée car il consiste presque entièrement en fortifications. A l’intérieur des remparts, quelques pâtés de maisons, une longue rangée de casernes et une église font figure de ville en s’efforçant de faire bon visage ».
L’auteur avait ensuite fait, en charrette, le trajet d’Etreux à Vadencourt où il avait repris sa navigation, sur l’Oise cette fois. Le suivre plus loin m’éloignerait de Guise. La remontée de l’Oise pour ensuite rejoindre Fourmies m’apparut un bon complément pour cette étape. Quant au retour vers Lille, je verrai bien.
Un temps maussade le second jour, des orages annoncés pour l’après midi et le souhait de disposer d’un peu de temps pour d’autres activités, feront que je rejoindrai Aulnoye-Aymeries pour rentrer en TER. C’est donc finalement une boucle de 135 kilomètres que je vous propose, à faire dans la journée dans une version route ou en deux étapes en version randonnée.
De Berlaimont, on rejoint Maroilles puis Landrecies. À Landrecies, le chemin de halage est herbeux et par endroit détrempé. On peut le pratiquer sans difficulté avec un VTC, même chargé, il est à déconseiller aux vélos de route (prendre la D 160).
De petits étangs équipés de huttes de chasse, avec leur flottilles de leurres, bordent le canal de part et d’autre.
Si le cheminement est plaisant, il n’est pas très rapide compte tenu du terrain et je l’abandonnerai à Ors pour reprendre la D 160 en direction de Catillon sur Sambre.
Je rejoindrai ensuite Wassigny par Ribauville d’où part un chemin vicinal parallèle à la D 27.
De là, désireux de suivre un bout du parcours de Stevenson, je gagnerai Etreux plutôt que de filer directement sur Hannapes que je rejoindrai en suivant la D 66. Cette route qui chemine jusque Vadencourt en suivant le Noirrieu est très plaisante, prenant par moment de la hauteur par rapport à la rivière et procurant ainsi de beaux points de vue sur la vallée.
A Vadencourt, je ferai un détour pour voir l’ancienne abbaye de Boheries. J’en serai pour mes frais celle-ci étant, si j’ai bien compris, privée et non visible de la route. Le détour n’aura été que des quelques centaines de mètres (mais pentus) et je parviendrai rapidement à Guise et au Familistère.
Je vous conseille grandement la visite de ce site dont l’ampleur des bâtiments en impose. La visite m’apprendra sa filiation avec le château de Versailles imaginé par les fouriéristes et dont Godin s’inspirera en partie.
Il n’est pas possible dans cet article de rendre compte de toute la richesse de ce site qui suscitera l’intérêt tant sur le plan des techniques architecturales que celui de l’habitat et bien sûr de l’histoire sociale et de l’utopie coopérative portée par le Familistère. Très documentée, pédagogique, la visite s’adresse à toutes les tranches d’âge.
Après une halte de près de deux heures qui aurait pu être un petit peu plus longue, je reprendrai la route en suivant le cours de l’Oise vers sa source.
La D 462, qui longe la rive droite, est peu fréquentée et révèle quelques édifices remarquables, telle l’église fortifié de Montceau sur Oise ou de larges panoramas sur la vallée.
A Marly-Comont je passerai rive droite et suivrai pendant quelques kilomètres la voie verte qui joint Guise à Saint Michel en Thiérache. Comme beaucoup de voies vertes, c’est une ancienne voie ferrée qui a été reconvertie en piste cyclable. Son revêtement en stabilisé et la faible déclivité résultant de son ancien statut la rendent confortable. Le revers de la médaille en est que l’on reste en fond de vallée et que le cheminement pour être facile n’en devient pas moins monotone. Je la quitterai donc à Etreaupont pour suivre la D 31 qui est peu fréquentée et dont le profil est plus varié.
A Wimy, soucieux de ne pas arriver trop tard au camping, je bifurquerai en direction de Fourmies par la D 75. Devenue D 288 après l’intersection avec l’axe La Capelle-Hirson, la circulation sera un peu plus dense mais rien d’affreux. Une variante pourrait être de poursuivre jusque Neuve Maison et rejoindre ensuite Mondrepuis puis Fourmies.
Pour rallier le lendemain Aulnoye Aymeries et compte tenu du temps, j’irai au plus court en privilégiant quand même les routes « en blanc » sur l’IGN au 1/100.000 ème.
De Fourmies, rejoindre Wignehies puis Rainsars, via le Buisson Barbet, Zorée puis Avesnelles et Avesnes sur Helpe. La D 121 conduit agréablement à Saint Aubin puis, peu après, la D 33 mène directement à Aulnoye Aymeries.
La suite en images.
Entre Berlaimont et Maroilles.
Une photo classique de Maroilles que l’on a connue sous un jour plus riant.
Eclaircie sur la mairie de Landrecies…
… et Dupleix enfant du pays.
Une des maisons de la place dont le fronton est d’inspiration Art Nouveau
Le Canal de. la Sambre à l’Oise
Le Canal de la Sambre à l’Oise.
L’abri de chasse est bien camouflé.
Pas sûr que les canards aient des jumelles.
La mairie de Catillon sur Sambre…
L’église
Un pigeonnier
Un vestige du temps des PTT.
Vers Etreux.
Tupigny, village fleuri
Une plaque comme en retrouve en plusieurs lieux.
L’Oise à Vadencourt.
A défaut de l’ancienne Abbaye à Bohéries.
Le bâtiment central du Palais social Au sommet du fronton, la tour destinée à coordonner les travaux, au premier plan la statue du fondateur.
L’entrée du Familistère vue de l’usine, il n’y avait qu’à traverser la rue.
L’immense verrière permettant de circuler et de se retrouver dans le patio quel que soit le temps.
La largeur des coursives et la hauteur des plafonds, décroissante en s’élevant dans les étages, sont calculées pour favoriser la pénétration de la lumière dans les appartements.
Un atelier pédagogique permet de reconstruire le Familistère. Héritage de l’histoire du lieu, les consignes de bonne utilisation reposent sur l’autodiscipline des visiteurs.
Une maquette côtoie une coupe grandeur nature sur toute la hauteur du bâtiment.
Intérieurs reconstitués.
Le musée comporte bien sûr une ample collection de poêles.
Parmi les plus originaux
Affiches et publicités audiovisuelles sont également présentes
La production d’eau chaude sanitaire était concentrée en un lieu qui regroupait la buanderie et cette piscine munie d’un fond à hauteur variable permettant l’apprentissage de la natation.
Le Kiosque du Familistère.
Publicité pour les produits de la maison.
En quittant Guise.
L’église fortifiée de Montceau sur Oise.
Le lavoir de Malzy
Mon arrivée stoppe net le cheminement des vaches changeant de champ.
La voie verte à Marly-Gomont
Une publicité peinte à Etreaupont.
Rappel du temps du chemin de fer.
L’église fortifiée de Wimy.
Ce dimanche était jour de brocante à Avesnes sur Helpe. Difficile dans ces conditions de photographier la ville. Je garderai comme seul souvenir cette enseigne.
J’aurai, ces deux jours, beaucoup négligé les potales, abondantes sur le parcours. Je ne photographierai que celle-ci peu après Avesnes en direction de Saint Aubin.
avec ses deux vierges…… dont l’ex-voto nous apprend qu’il s’agit de Notre Dame de Liesse et Notre dame de Warcour.
L’itinéraire que vous pouvez retrouver sur Openrunner.
Le dénivelé.
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Le site du phare d’Antifer, mérite un petit crochet alors que Le Havre, n’est plus très loin.
Privé du brevet des Renards des sables pour cause d’astreinte, c’est l’occasion de reprendre la suite de la narration de mon périple entre Amiens et Rouen, entrepris fin août. Vous pouvez retrouver la première partie (Amiens-Dieppe) dans les archives d’octobre 2013.
Le départ de Dieppe met vite dans l’ambiance. Pas vraiment le temps de s’échauffer avant une montée vers le Golf et une pente qui par moments dépasse les 5%. Mais la récompense est vite obtenue avec, au début de la descente, un beau point de vue sur Pourville, malgré le temps maussade.
Je délaisse la valleuse de Vasterival, identifiée comme curiosité sur la carte et fais le détour pour voir le phare d’Ailly, autre curiosité. Déception, alors que je m’attendais à ce que le phare dominât la mer, je le découvre en retrait, au milieu d’un petit bois. Sans doute est-il possible de rejoindre le bord de la falaise par un sentier pédestre, mais dans l’incertitude, je décide d’en rester là et de poursuivre ma route comptant sur d’autres occasions pour profiter de panoramas marins.
Lorsque j’arrive, à Quiberville les derniers bateaux de pêche, aux allures de gros hors bords, sont ramenés sur des remorques. Des pécheurs remaillent leurs filets. Je prends le temps d’une ou deux photos avant de repartir pour une nouvelle montée. Ce tronçon côtier a en effet tout des montagnes russes. A suivre la côte, on croise inévitablement les multiples cours d’eau qui se jettent dans la mer et les vallées qu’ils ont creusés.
Parvenu à Blosseville, je délaisserai Saint Valery en Caux que je choisirai de contourner par Neville et Ingouville, itinéraire qui emprunte des routes moins fréquentées.
La partie du parcours qui conduit à Sasselot le Mauconduit, moins vallonnée que la portion précédente, nous fait rencontrer plusieurs manoirs.
Du phare et de la Chapelle Notre Dame qui le surplombe, on jouit d’une très belle vue sur le port de Fecamp et les environs. J’y ferais un pique-nique aéré avant de redescendre au niveau de la mer par une route très roulante.
Je renoncerai à une halte café, ne trouvant pas de troquet à mon goût, et poursuivrai ma route vers Etretat, prochaine halte remarquable. L’itinéraire pour sortir de Fecamp est très mal signalé, ce qui est d’autant plus regrettable qu’il faut remonter ce que l’on descendu avec des passages fortement pentus. Je ferai ainsi allers et retours dans une zone de bungalows cherchant vainement mon chemin jusqu’à ce qu’en désespoir de cause je me résolve à rejoindre la route principale qui me fera rapidement retrouver les balises de la véloroute.
Inutile de s’étendre sur la description d’Etretat. Le ciel très couvert jusque là s’est enfin éclairci et je savourerai en terrasse un café et mon dessert, avec vue sur l’aiguille creuse et les falaises. J’aurais volontiers prolongé cette halte mais il me reste une quarantaine de kilomètres jusqu’au Havre et, redoutant le vent et un relief bosselé, je préfère assurer.
La sortie d’Etrat donne un aperçu de ce que peut-être sa fréquentation au plus fort de la saison. La route est en effet bordée d’une succession ininterrompue d’espaces déserts qui en d’autres temps font office de parkings.
Bien que soucieux de ne pas trop flâner, je ferai néanmoins de détour par le phare d’Antifer que l’on rejoint en traversant de vastes pâtures qui donnent sur la mer.
Finalement, mes craintes ne seront pas fondées et malgré un vent plutôt soutenu, c’est sans difficulté que je rejoindrai Montivilliers, point d’étape.
Il sera plus compliqué de rejoindre le Havre, dans l’entrelacs de voies rapides interdites aux vélos. Grâce aux indications de cyclistes j’y parviendrai néanmoins, étant attentif à bien mémoriser l’itinéraire en prévision du retour nocturne. Ce fut effectivement prudent, tout comme le fait d’avoir emmené une lampe car une bonne partie du trajet ne bénéficiait pas de l’éclairage urbain et mon éclairage de signalisation se serait révélé nettement insuffisant.
Peu après Dieppe, vue sur la plage de Pourville.
Le Phare d’Ailly, pour voir la mer il faut sans doute marcher.
Retour de pêche à Quiberville sur mer.
Fécamp vue du phare.
Entrée dans Etretat. Une enseigne que je ne peux ignorer.J’en profite pour compléter ma collection de photos de tasses à café.