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Le dormeur du val (4/4)

Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT - vue du mémorial de VimyLe mémorial de Vimy, proche du terme de cette randonnée, domine la plaine

Une semaine d’astreinte qui me prive du Chti Bike Tour ce dimanche me permet de conclure le compte rendu de cette randonnée.

Le ciel est de nouveau gris en ce matin de quatrième et dernière étape. Cela s’apparente davantage à une brume matinale laissant espérer une belle éclaircie qu’à un ciel menaçant de pluie.

Je reprends ma route vers Fauquembergues et trouve cette fois un charcutier et un boulanger pour compléter mes provisions de la journée.

Pour passer de la Vallée de l’Aa à celle de la Lys, il faut franchir un bombement qui se traduit par une pente à 5% d’environ un kilomètre. Rien de trop méchant. Une seconde côte un peu plus rude (7%) nous attend six kilomètres plus loin, à la sortie de Reclinghem. On laisse glisser ensuite vers Bomy.

De Bomy à Vimy, le cheminement est plutôt vallonné avec quatre côtes un peu plus pentues que la moyenne à Houvelin, Fresnicourt le Dolmen, Notre dame de Lorette et pour finir Vimy.

Parvenu à Albain Saint Nazaire, de jeunes cyclistes locaux m’accompagnent jusqu’à la rue de la Blanche Voie d’où démarre l’ascension vers Notre Dame de Lorette. Il me faut pousser sur les pédales avec des passages à plus de 10%, tout en pensant qu’en d’autres temps le grondement des canons et le sifflement des balles avaient chassé le chant des alouettes.

Je croise une voiture qui descend et dont la conductrice m’adresse des signes d’encouragement.

Parvenu au mémorial, je prends le temps de profiter de la vaste vue sur les alentours. Je retrouve les ruines de l’abbaye du Mont Saint Eloi qui se dressent au sud et découvre, plus proche, le cimetière britannique du « Cabaret Rouge » à Souchez qui est un des plus importants de la région. Il rassemble plus de 7000 tombes de soldats du Commonwealth, morts lors de la première guerre mondiale.

Retour dans la plaine pour rejoindre une autre lieu de mémoire, le mémorial canadien de Vimy. Une dernière ascension y conduit. Le panorama s’étend vers Lens, Liévin et les terrils de Loos en Gohelle. La traversée du bois où subsistent d’énormes cratères de bombes laisse à imaginer l’intensité des combats dans cette zone.

Après ces quatre jours champêtres, le retour vers Carvin paraît plus terne et la perspective du trajet Seclin Lille ne m’enthousiasmant pas vraiment, je rejoindrai la Gare de Seclin à marche forcée pour attraper de justesse un TER qui me permettra d’arriver à temps pour le repas d’anniversaire d’un de mes fils.

En conclusion, belle randonnée, riche de paysages et d’ambiances variées que je vous encourage à entreprendre, sans doute à un rythme moins soutenu pour profiter davantage des curiosités qui émaillent ce parcours.

Pour vous éviter de revenir à mon premier article, je vous redonne les coordonnées des organisateurs.

Contact : Patrick LENE, 12 rue du Coquelet, 59310 Nomain ou patrick.lene@orange.fr

Un lien vers le site Chemins de mémoire Nord Pas de Calais qui détaille l’histoire des différents lieux de combats et propose également des randonnées cyclistes et pédestres permettant de découvrir ces sites.

BomyBomyAncienne poste de FléchinL’ancienne poste de FléchinCafé le Gallodrome - FléchinLe Gallodrome à FléchinLe dormeur du val - Randonnée permanente FFCT - Ferme à BoursFerme à BoursCour de ferme Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCTMairie de FrevillersMairie de Frevillers

Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT

Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT

Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT

Vaches

Monument aux morts de Servin

Monument aux morts de GaucourtChapelle Servin

Chapelle à Gaucourt

Monument aux morts de GaucourtMonument aux morts de ServinCimetière militaire de Souchez vu de Notre Dame de LoretteCimetière britannique du « Cabaret Rouge » à Souchez vu de Notre Dame de Lorette.

Mont Saint Eloi vu de Notre Dame de LoretteLes vestiges de l’Abbaye du Mont Saint-Eloi vus de Notre Dame de LoretteNotre Dame de LoretteLa Nécropole de Notre Dame de LoretteNotre Dame de Lorette Vu de Notre Dame de Lorette Vu de Notre Dame de LoretteVue sur Liévin et les terrils de Loos en Gohelle.

Vu de Notre Dame de Lorette

Mémorial de VimyMémorial canadien de VimyMémorial de Vimy Vu du Mémorial de VimyDernier point de vue avant le retour dans la plaine.

 

 

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Le dormeur du val (3/4)

Vallée de l'Authie

Une des pimpantes villas de la vallée de l’Authie.

Troisième étape entre Montreuil et Fauquembergues où j’achève ma variante personnelle et retrouve l’itinéraire officiel.

Il semble que s’en soit fini avec la grisaille, il fait grand beau au départ de cette troisième étape. Je quitte Montreuil à destination d’Etaples, délaissant la D 939 au profit de la D 139 qui file gentiment au milieu de pâtures. Mais pour cela, il faut repasser par la haute ville, ce qui une fois encore procure une rapide mise en jambes. Une fois revenu dans le fond de vallée, le rythme est paisible en l’absence de vent.

Je fais une halte provisions à Etaples et « visite » rapidement la ville, à l’esprit le prochain Etaples-Lille en prologue de l’étape du Tour de France. Je repars avec en ligne de mire la vallée de l’Authie.

Au Trépied, je quitte la très fréquentée D 940 pour la D 143 puis, peu après Villiers, la D 144 en direction de Saint Josse et Aron Notre Dame où je retrouve la D143. Je la suis vers Verton, Waben, Conchil le Temple et Colline Beaumont. Si la portion de route entre Aron Notre Dame et Conchil le Temple n’a rien d’impérissable, le cheminement avant et après est plaisant, avec juste ce qu’il faut de vallonnements pour animer le parcours.

A Colline Beaumont, je rejoins la vallée de l’Authie et suit sa rive gauche par la D 485. La route est très agréable, offrant de larges points de vue sur la vallée. On croise de pimpants pavillons fleuris. Je néglige l’Abbaye de Valloires, déjà visitée, et poursuit jusque Ponches-Estruval.

Après un solide pique nique, je traverse l’Authie en direction de Tortefontaine et emprunte à gauche la D 138E qui mène à Gouy Saint André, non sans avoir hésité la route grimpant plutôt droit dans la pente. Alors que je suis déjà bien engagé, je suspecte une crevaison à l’arrière, mais il n’en est rien. Mon pneu arrière est sans doute un peu sous gonflé et n’amortit pas complètement les vigoureux coups de pédales que nécessite la déclivité. J’achève la montée le souffle un peu court et deux kilomètres permettent de récupérer avant une autre côte à l’entrée de Gouy Saint André. De là, j’atteins Campagne les Hesdin puis Beaurainville.

De Beaurainville, je suis la vallée de la Créquoise que je quitte à Lebiez pour retrouver l’itinéraire « officiel » à Birmont, via Embry et Saint Michel sous bois. Achevant la boucle au départ de Fauquembergues, je fais un crochet par Thiembronne où je passerai la nuit. La tente installée, il est encore tôt et le ciel toujours aussi azuréen. Je conclus la journée par une balade, pédestre cette fois, sur les hauteurs du village.

Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT vallée de la Canche

Vallée de la Canche vers Etaples.

Vallée de la Canche Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT vallée de la Canche Vallée de la Canche EtaplesDifficile d’envisager de m’approvisionner en poisson frais en ce début d’étape.Etaples Etaples Vallée de la Canche Calvaire Route Vallée de l'Authie - ChevauxJe rejoins la vallée de l’Authie et pensée pour mon camarade Pierre-Marie avec cette photo animalière qui renouvelle le genre. Mais les bovins seront aussi de la partie. Vallée de l'Authie - ValloiresL’abbaye de Valloires se devine derrière les murs d’enceinte.Vallée de l'Authie - chapelle Vallée de l'AuthieVerte vallée.Vallée de l'AuthieDe nombreuses maisons fleuries bordent la route.Vallée de l'Authie Monument aux Morts - Ponches EstruvalMonument aux morts de Ponche Estruval.Eglise- Ponches EstruvalL’égliseEntre Authie et CancheEn allant vers Campagne les Hesdin.Entre Authie et Canche Monument aux morts - Campagne les HesdinMonument aux morts de Campagne les Hesdin.Vallée de la CréquoisePaisible vallée de la Créquoise.Vallée de la Créquoise VacheRevoici des vaches…VacheEt ce n’est pas fini…Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT Mairie d'HucqueliersHucqueliers où je retrouve la variante officielle.Route Eoliennes Eoliennes Eglise de Campagne les BoulonnaisClocher de Campagne les Boulonnais, fraichement repeint.Plaque indicatriceMon intuition sera la bonne, l’abréviation inscrite en haut de la plaque signifie bien Chemin de Grande Communication. Un petit tour sur Wikipédia me permet de vous indiquer (mais sans doute le savez vous déjà) que cette dénomination est le fruit d’une loi de 1836 qui opère une classification des chemins vicinaux. Les Chemins de Grande Communication qui faisaient partie des chemins classés étaient gérés grâce à des subventions du Conseil Général.

Ferme intérieur cour carréeIntérieur d’une ferme à cour carrée.

Nain de jardin

Petit échantillon d’un jardinet peuplé de nains de jardins et autres statuettes.

Mairie de ThiembronneMairie de Thiembronne.Eglise de ThiembronneEglise de Thiembronne. Eglise de Thiembronne Clocher Eglise de Thiembronne Monument aux morts de Thiembronne Enseigne ThiembronnePoursuivant l’œuvre éducative de ce blog, je précise que la rouennerie (ici écrite fautivement avec un seul « n », à en croire le dictionnaire de l’Académie Française) est une toile de coton peinte, que l’on fabriquait surtout à Rouen.Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT VeauDernière séquence « bovidés ».Vache Veaux Veau tétant sa mère Camping ThiembronneJe dispose une fois encore d’un vaste emplacement.

Nains de jardinL’endroit est sûr, les nains de jardin n’ont pas été dérobés.

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Le dormeur du val (2/4)

Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCTUn temps maussade accompagne la matinée de cette deuxième étape.

Poursuite de cette randonnée avec la deuxième étape Blangy sur Ternoise – Montreuil. Cette étape ne suit pas complètement l’itinéraire, ajoutant une variante dans la variante à partir de Montcavrel.

Quelques gouttes de pluie ont baptisé ma tente durant la nuit mais rien de bien méchant. L’humidité ambiante au réveil est davantage due à l’abondante rosée qu’à ces précipitations éparses. La nuit a été fraîche et j’ai du en cours de nuit remettre des chaussettes et un maillot à manches longues. Sans doute le duvet emprunté à un de mes fils a-t-il beaucoup vécu, mais peut-être aurais-je du prendre le mien qui, moins compact, est prévu pour des températures plus basses.

Le plafond est franchement bas, le démarrage un peu abrupt. A peine un kilomètre est-il parcouru que l’on entame une montée d’une distance équivalente avec une pente moyenne de 5% et un passage à 7%. Cette mise en jambe passée le dénivelé devient moins marqué et j’atteins Fauquembergues sans difficultés mais toujours dans la grisaille.

J’admire au passage le clocher avec flèche de charpente tordue de l’église de Verchin. Je ne retiendrai pas la légende d’inspiration franchement machiste qui explique cette torsion ni l’hypothèse d’un bois insuffisamment sec. Le nombre de ces clochers en France et en Europe et leurs caractéristiques communes démontrent une intention et une grande maîtrise technique.

A Fauquembergues, je fais une courte halte destinée, entre autres, à satisfaire ce que la rusticité des toilettes du camping m’avait incité à différer et en profite pour prélever sur le stock local de papier toilette de quoi faire face à d’éventuels imprévus. J’en profite également pour faire mes courses du jour, aiguillé à deux reprises vers un supermarché alors que je cherchais à recourir à des commerces plus traditionnels.

J’entame alors la variante proposée en direction de Nielles les Bléquin. Le temps est toujours gris et la fraicheur marquée sur les bords du modeste cours d’eau qui traverse le village et auprès duquel je me suis arrêté pour pique niquer.

Une courte côte à plus de 5% est là pour me réchauffer en quittant la vallée en direction de Coulomby. Le soleil prendra ensuite le relais et le ciel sera plus dégagé pour bénéficier à Harlettes du panorama de la Pyramide, lieu indiqué sur le topo comme point culminant de la région. Une belle descente ramène ensuite à Coulomby.

Lottinghem nous offre également une partie de montagnes russes. La remontée après une première partie entre 5% et 7% se fait moins raide passé un grand virage. Pour autant je me contenterai d’oeillades latérales pour me souvenir du paysage, étant peu enclin à mettre pied à terre.

A Montcavrel, je quitterai l’itinéraire pour le prolonger par une variante personnelle et rejoindrai Montreuil en suivant la plaisante vallée de la Course.

Il fait alors grand beau et installé sur un emplacement un peu en hauteur du camping implanté dans la basse ville, je profiterai d’une vue sympathique sur les toits tout en faisant sécher le mien.

Une visite dans la haute ville s’impose que je ferai à pied, suivant en partie les remparts.

EolienneFantomatiques éoliennes.

Clocher tors de VerchinCaché derrière les arbres le clocher tors de l’église de Verchin a des airs de lutin facétieux.Eglise de Verchin Paysage dans la brume Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT Moulin à eau de RentyLe moulin à eau de Renty.Monument aux morts de Saint Martin d'HardinghemMonument aux morts de Saint Martin d’Hardinghem.Café des sports à Nielles-les-BerquinSiège de l’Union Sportive de Nielles lès Blequin.Nielles-les-BerquinLe Bléquin, affluent de l’Aa. Aaaah !Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCTEn allant vers Coulomby.Chapelle ChapelleChapelle Saint Liévin à Harlettes.Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT Café près de LottinghemDans la montée après Lottinghem, un replat avant la partie terminale autorise un arrêt photo de cet ancien café au milieu de nulle part.Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT Pigeonnier Mairie de PreuresLa Mairie Ecole de Preures, côté mairie…

Ecole de Preures… côté école

Preures_mairie-école vieille carte postale

…le tout n’ayant pas changé, si ce n’est justement les faïences qui n’apparaissent pas sur cette carte postale ancienne.

Le dormeur du val - Randonnée permanente FFCT Magasin de cycles Montreuil sur merUn des nombreux magasins de cycles désormais fermés.Enseigne ancien relais - Montreuil sur merLa capacité de l’écurie donne une idée de l’importance de ce relais. Enseigne ancien relais - Montreuil sur mer Enseigne ancien relais - Montreuil sur mer Enseigne ancien relais - Montreuil sur mer Portes de kayak - Montreui sur merIl ne s’agit pas d’une erreur de classement dans mes photos, nous sommes toujours à Montreuil et non dans les Alpes.Enseigne Magasin Montreuil sur mer Eglise abbatiale Saint Saulve - Montreuil sur merEglise abbatiale Saint Saulve.Eglise abbatiale Saint Saulve - Montreuil sur mer Eglise abbatiale Saint Saulve - Montreuil sur mer Eglise abbatiale Saint Saulve - Montreuil sur mer Montreuil sur merVue des remparts. Montreuil sur mer - Vue des rempartsCamping Montreuil sur MerVue sur les toits de la basse ville.

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La route des monts 2013

Cette édition était un peu terne en raison du temps et l’invitation manquait cette année je trouve de fantaisie. Une photo du bidon offert pour la circonstance et un petit coup de Photoshop pallieront, je l’espère, ce manque.

Les coupe-pluie jaunes abondaient et les freins crissaient en ce petit matin blême et humide, jour de Route des monts.

La pluie annoncée était au rendez-vous avec l’intensité prévue. Elle ne nous quittera pratiquement pas de toute la randonnée et, pour ma part, je terminerai les dix derniers kilomètres sous un déluge

Dommage, car les champs dorés fraichement fauchés auraient pris un autre relief avec une plus grande luminosité. Inutile de vous dire que l’appareil photo est resté plus souvent qu’à l’habitude dans sa sacoche. Ce fut néanmoins l’occasion de tester l’étanchéité de cette dernière et de profiter de la « tropicalisation » (1) de mon nouveau boîtier et de son objectif.

La fréquentation n’était bien sûr pas au rendez-vous. Les habituelles effervescence du départ et la joyeuse animation de l’arrivée étaient quelque peu estompées. Engagé sur le 115 kilomètre, je n’ai pas croisé grand monde.

Le parcours pourtant était à la hauteur de ceux des années antérieures, une fois encore différent. Je ne sais si c’est l’âge, mais je l’ai trouvé plus « sélectif » que l’an passé.

L’enfilade Mont Rouge – Mont noir pour se mettre en jambe, puis après une longue portion sans difficulté majeure, Cassel par la route de Dunkerque. Moi qui essaye d’éviter les portions pavées en ce moment, je fus servis. Mais le poignet a tenu. A voir un groupe de cycliste roulant à petite vitesse les mains sur les freins, il valait sans doute mieux monter que descendre. J’ai cru un temps d’ailleurs devoir en faire de même en quittant Cassel par la route de Lille. Fort heureusement, l’itinéraire bifurquait assez vite sur Oxelaere empruntant une route goudronnée.

A lire le topo, il n’était pas question du Mont des Cats entre Godeswaevelde et Boeschepe. C’était manifestement une omission. Ayant visualisé le parcours en diagonale, je croyais, une fois rendu à Bosechepe, ne plus rencontrer de difficultés. Il n’en fut rien, avec une nouvelle ascension du Mont Rouge (autre omission de la feuille de route), suivie peu après d’une petite côte casse-pattes à hauteur du Scherpenberg. Evitant le Mont Kemmel, je pensais cette fois en avoir fini, c’était oublier le Monteberg.

C’était bien, enfin, la dernière côte significative et seule la pluie vint contrarier le retour vers Armentières.

Si vous n’avez pas encore participé à ce brevet, je vous invite à le faire. A son actif, un parcours nouveau chaque année, même si le territoire varie peu, un balisage sans faille et une très bonne organisation.

Quelques rares photos.

  Les stands étaient cette année à l’intérieur ; plan B en raison de la météo ou évolution durable ?

  Préparatifs sous la pluie, j’aurais du passer en mode manuel pour obtenir les gouttes sur la vitre en premier plan.

Seules les tenues sont colorées.

Avantage de la participation modeste, pas d’encombrement au ravitaillement.

Le moral reste bon pour ces quatre participants.

On trouve encore ces plaques de signalétique routière. J’en croiserai d’autres le lendemain lors du brevet de Deulemont (article à venir).

Une relative accalmie me permet de photographier cette chapelle.

Bien que trempé jusqu’aux os (j’avais écrit jusqu’aux eaux) je n’en suis pas pour autant affligé et me passerai de l’intercession de Sainte Marie.

Les grandes lignes du parcours.

(1) Terme exotique issu de l’inventivité d’une direction marketing pour signifier que l’appareil peut supporter un peu d’humidité, sans pour autant être étanche. Mais bon, avec un appareil tropicalisé vous n’êtes pas en train de prendre des photos sous la pluie en Flandres mais au coeur de la mousson en des contrées lointaines.