Une des pimpantes villas de la vallée de l’Authie.
Troisième étape entre Montreuil et Fauquembergues où j’achève ma variante personnelle et retrouve l’itinéraire officiel.
Il semble que s’en soit fini avec la grisaille, il fait grand beau au départ de cette troisième étape. Je quitte Montreuil à destination d’Etaples, délaissant la D 939 au profit de la D 139 qui file gentiment au milieu de pâtures. Mais pour cela, il faut repasser par la haute ville, ce qui une fois encore procure une rapide mise en jambes. Une fois revenu dans le fond de vallée, le rythme est paisible en l’absence de vent.
Je fais une halte provisions à Etaples et « visite » rapidement la ville, à l’esprit le prochain Etaples-Lille en prologue de l’étape du Tour de France. Je repars avec en ligne de mire la vallée de l’Authie.
Au Trépied, je quitte la très fréquentée D 940 pour la D 143 puis, peu après Villiers, la D 144 en direction de Saint Josse et Aron Notre Dame où je retrouve la D143. Je la suis vers Verton, Waben, Conchil le Temple et Colline Beaumont. Si la portion de route entre Aron Notre Dame et Conchil le Temple n’a rien d’impérissable, le cheminement avant et après est plaisant, avec juste ce qu’il faut de vallonnements pour animer le parcours.
A Colline Beaumont, je rejoins la vallée de l’Authie et suit sa rive gauche par la D 485. La route est très agréable, offrant de larges points de vue sur la vallée. On croise de pimpants pavillons fleuris. Je néglige l’Abbaye de Valloires, déjà visitée, et poursuit jusque Ponches-Estruval.
Après un solide pique nique, je traverse l’Authie en direction de Tortefontaine et emprunte à gauche la D 138E qui mène à Gouy Saint André, non sans avoir hésité la route grimpant plutôt droit dans la pente. Alors que je suis déjà bien engagé, je suspecte une crevaison à l’arrière, mais il n’en est rien. Mon pneu arrière est sans doute un peu sous gonflé et n’amortit pas complètement les vigoureux coups de pédales que nécessite la déclivité. J’achève la montée le souffle un peu court et deux kilomètres permettent de récupérer avant une autre côte à l’entrée de Gouy Saint André. De là, j’atteins Campagne les Hesdin puis Beaurainville.
De Beaurainville, je suis la vallée de la Créquoise que je quitte à Lebiez pour retrouver l’itinéraire « officiel » à Birmont, via Embry et Saint Michel sous bois. Achevant la boucle au départ de Fauquembergues, je fais un crochet par Thiembronne où je passerai la nuit. La tente installée, il est encore tôt et le ciel toujours aussi azuréen. Je conclus la journée par une balade, pédestre cette fois, sur les hauteurs du village.
Vallée de la Canche vers Etaples.
Difficile d’envisager de m’approvisionner en poisson frais en ce début d’étape.
Je rejoins la vallée de l’Authie et pensée pour mon camarade Pierre-Marie avec cette photo animalière qui renouvelle le genre. Mais les bovins seront aussi de la partie.
L’abbaye de Valloires se devine derrière les murs d’enceinte.
Verte vallée.
De nombreuses maisons fleuries bordent la route.
Monument aux morts de Ponche Estruval.
L’église
En allant vers Campagne les Hesdin.
Monument aux morts de Campagne les Hesdin.
Paisible vallée de la Créquoise.
Revoici des vaches…
Et ce n’est pas fini…
Hucqueliers où je retrouve la variante officielle.
Clocher de Campagne les Boulonnais, fraichement repeint.
Mon intuition sera la bonne, l’abréviation inscrite en haut de la plaque signifie bien Chemin de Grande Communication. Un petit tour sur Wikipédia me permet de vous indiquer (mais sans doute le savez vous déjà) que cette dénomination est le fruit d’une loi de 1836 qui opère une classification des chemins vicinaux. Les Chemins de Grande Communication qui faisaient partie des chemins classés étaient gérés grâce à des subventions du Conseil Général.
Intérieur d’une ferme à cour carrée.
Petit échantillon d’un jardinet peuplé de nains de jardins et autres statuettes.
Mairie de Thiembronne.
Eglise de Thiembronne.
Poursuivant l’œuvre éducative de ce blog, je précise que la rouennerie (ici écrite fautivement avec un seul « n », à en croire le dictionnaire de l’Académie Française) est une toile de coton peinte, que l’on fabriquait surtout à Rouen.
Dernière séquence « bovidés ».
Je dispose une fois encore d’un vaste emplacement.
L’endroit est sûr, les nains de jardin n’ont pas été dérobés.