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Rallye de la Ducasse – Bois Grenier 2013

A 8h30, les groupes se forment.

Ce dimanche marquait la reprise, durable je l’espère, de mon activité cyclotouriste. Quelques séances d’entrainement en intérieur m’avaient permis de constater, la semaine précédente, que la situation côté poignet évoluait favorablement. Un rapide contrôle samedi in concreto m’avait convaincu que d’urbi je pouvais envisager de rouler orbi.

Le Rallye de la Ducasse arrivait à point nommé pour permettre ces retrouvailles. Départ à 7h30, non sans quelque appréhension que les choses ne se déroulent pas comme prévu. J’optai pour mon vélo de ville/randonnée à guidon plat et équipé de pneus de 28C afin de limiter un appui trop marqué sur le guidon et de gommer un peu plus les trépidations résultant des irrégularités de la chaussée.

L’aller vers Bois Grenier se déroula sans difficulté et je m’inscrivis pour le 65 km. J’étais d’autant plus chagrin de ne pouvoir envisager, par prudence, la boucle de 95 km passant par Cassel, que j’avais regretté, lors de ma dernière participation en 2011, qu’un circuit dans la Pévèle eût été préféré.

A ce propos mon inconscient vint à la rescousse pour me contraindre à de bonnes résolutions. Calculant mentalement mon horaire prévisible de retour, j’évaluai mon temps de parcours à 2h30 et donc une arrivé à 13h00… ce qui aurait été vrai pour un départ à 10h30 et non à 8h30 comme ce fut le cas. J’avais passé depuis beau temps la bifurcation entre le 65 km d’une part et le 75-95 km d’autre part quand je réalisai mon erreur. Sans doute, sinon, aurais-je pu me laisser tenter par le 75.

Finalement avec le trajet aller-retour vers Bois Grenier, la distance parcourue fut de 105 kilomètres, ce qui pour une reprise était fort honorable, pour le poignet en tout cas.

Le parcours, champêtre, est très roulant et présente comme seule déclivité significative, la montée vers Strazeele, mais rien de bien méchant.

L’accueil de ce brevet fut chaleureux et plutôt rythmé à l’arrivée.

Le parcours du 60 km est le suivant :

Bois-Grenier, Fleurbaix, Sailly sur la Lys, Estaires l’Epinette, le Doulieu, Vieux-Berquin (Bleutour), Sec Bois, Strazeele, Merris, Outtersteene, le Doulieu, Sailly sur la Lys, Fleurbaix (Pétillon), la Croix Maréchal, Bois Grenier.

Vous pouvez trouver un tracé du 95 km sur Openrunner,

http://www.openrunner.com/index.php?id=2698892

et celui du 75 km sur le site de Gérard Colin

https://connect.garmin.com/activity/342237883

Le parcours est fléché par les initiales BG peintes en blanc.

Quelques photos de cette randonnée.

Il n’y a pas que sur la route des vacances que l’on assiste à des chassés-croisés.

Le Diablotin, s’il est placé trop près du départ pour tenter les cyclistes, ne l’est pas pour le photographe dont l’œil est attiré par le logo de la marque Motte-Cordonnier (Cf. l’article Vallée de la Lys – archives de mai 2012)

Tout rapprochement avec la photo qui précède est sans fondement, mais peut-être auraient-ils apprécié que le Diablotin fût au ravitaillement de Strazeele.

Ce qui aurait été injuste pour les bénévoles dilueurs de sirop.

Un arrêt photographique pour prendre ce calvaire, me donnera l’occasion de prendre au passage quelques participants.

Ambiance Rock’n Roll à l’arrivée. Ils sont seulement trois, mais ça déménage.

A l’intérieur ou dehors, il y en a pour tous les goûts.

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En route vers l’avesnois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Paris-Roubaix et une semaine de vacances dans la région du Mont Ventoux (dont je rendrai compte dans les semaines à venir) m’ont conduit à différer la relation de cette sympathique randonnée. Un mois pratiquement est passé et mon souvenir se fait moins précis. Quelques photos sont là heureusement pour pallier les déficiences de ma mémoire.

Encore une belle randonnée à l’actif du Cyclo Club d’Orchies que ce 200 kilomètres en direction de l’Avesnois.

J’avais renoncé à faire la balade d’Antoine la semaine précédente et ne l’ai pas regretté car si le froid était aussi intense, le ciel avait retrouvé le bleu perdu ces derniers dimanches.

Je quitte Mons à 4h30 pour un départ à 6h00 à Orchies. La nuit est profonde et ma frontale tout juste suffisante hors agglomération. Peu de circulation à cette heure matinale. Quelques automobilistes tiennent manifestement les cyclistes pour quantité négligeable ne daignant pas passer en codes en me croisant, cela malgré mes signes leur indiquant qu’ils m’aveuglent. Cela leur vaudra de ma part quelques gènes obscènes dont pourtant je ne suis pas coutumier. Je doute que cela fasse changer leur pratique mais cela soulage.

Dans Genech, je ne trouve pas la route directe vers Orchies que j’avais repérée et, plutôt que de risquer de me perdre dans la campagne, je préfère assurer en faisant le détour par Mouchin. Ces kilomètres supplémentaires et une difficulté à retrouver le point de départ me feront arriver alors que le groupe s’ébranle, je ne le rattraperai pas.

Je m’inscris rapidement, tandis que l’on me sert fort obligeamment un café chaud. Une part de cake et je repars, avec une carte mais sans la feuille de route.

Je tâtonne pour trouver la route de départ et finis par faire mon propre itinéraire en direction de Warlaing.

La traversée de la forêt de Marchiennes alors qu’il fait encore nuit est un grand moment de bonheur riche d’odeurs, de chants d’oiseaux à l’approche de l’aube. L’entrelacs des branches dénudées se détache en contre-jour sur un ciel étoilé que l’on devine vierge de nuages. Je resterais bien jusqu’au lever du jour mais la randonnée ne fait que commencer et d’autres plaisirs m’attendent.

J’atteins Hornaing alors que le ciel rosit et poursuis ma route dans la fraicheur matinale, givrée par endroits.

L’itinéraire louvoie ensuite afin de nous éviter des zones trop urbaines et atteint Bouchain où, passé l’autoroute, la ruralité s’affirme.

Je me mets à fantasmer sur un arrêt à Solesmes avec chocolat chaud et tartines de Nutella. Las, une fois sur place je trouve pas de café sur mon chemin, même en faisant quelques détours, et continue en désespoir de cause. Mais mon organisme ne l’entend pas ainsi et sentant venir l’hypoglycémie, je m’arrête en pleine campagne pour manger mes tartines.

La route se poursuit sans encombre, avec un soleil généreux qui ne parvient pas toutefois à faire monter sensiblement la température. Il faut dire qu’un vent froid est bien présent et le sera encore plus quand l’itinéraire prendra la direction de l’est puis du nord-est où il devient franchement contraire. Le bord des routes est à plusieurs endroits exposés au nord encore couvert de neige.

Au Nouvion je fais une halte sur la place mais omet, faute savoir que c’était un point de contrôle, de faire tamponner ma carte de brevet. J’en ferai de même d’ailleurs à Sars Poterie.

Je repars pour m’arrêter quelques kilomètres plus loin, pour une halte photographique qui se transforme en pause déjeuner.

Jusque Sars-Poterie, il faudra pousser sur les pédales, le vent demeurant soutenu.

Le temps reste beau et malgré l’effort je profite pleinement des paysages.

Le dernier tronçon entre Saint Amand et Orchies et sans doute le moins plaisant, car empruntant une départementale où la circulation est dense. La bande cyclable de qualité inégale ne parvient pas à la faire oublier. Fort heureusement, le vent est alors favorable et cette partie terminale sera franchie à bonne allure.

Je tâtonne de nouveau, mais moins que le matin, pour retrouver le point d’arrivée où, Christian Théron et son épouse, fidèles au poste, m’offrent une soupe à l’oignon et un sandwich.

Je profiterai de la chaleur de leur accueil et du local pour attendre mon train qui part à 20h30 et les laisse avec en perspective une longue soirée, car d’autres participants engagés sur le 300 kilomètres ne sont pas là de rentrer au moment où je les quitte.

Le TER en direction de Lille est particulièrement plein et il me faut insister pour parvenir à trouver une place sur la plate-forme où sont déjà bien serrés nombre d’étudiants rejoignant la métropole.

En conclusion, un parcours très agréable et très varié, empruntant des routes secondaires, sans difficulté majeure en matière de dénivelé. Au delà du circuit, le cheminement pour traverser le Valenciennois en évitant des zones trop urbanisées est intéressant.

Le topo du parcours :

http://www.ccorchies.com/2013/randonneurs/BRM200-300/CCO_BRM200_2_2013.pdf

 

 

 

 

 

 

 

 

La lune éclaire vivement une forêt encore hivernale.

 

La luminosité est encore faible et oblige à des temps de pose longs qui procurent cet effet impressionniste.

La centrale électrique d’Hornaing dans le petit jour.

Le monument aux morts d’Abscon offre un autre type de posture, loin de celle très va-t-en-guerre de celui d’Orchies (Voir l’article « Quand les intempéries… » de mars.)

Eglise et Mairie de Solesmes, mais point de café.

Paysage de bocage typique de l’Avesnois.

Difficile de ne pas s’arrêter pour photographier ce calvaire qui manque à ma collection.

Celui-ci nous présente un Christ bien propret et dans une posture moins dramatique que d’autres croisés plus tard.

Voici de quoi perturber la géographie des nordistes.

Canal de la Sambre à l’Oise à Oisy.

A défaut de tampon, une photo prise au Nouvion.

Un moins propret et plus réaliste que le précédent.

Encore un autre genre avec ce monument aux morts près de Fontenelle.

Chapelle à l’entrée de Dourlers.

Mairie de Dourlers.

Kiosque à danser, Dourlers.

Pour ceux que cela intéresse, il existe un topo qui propose trois itinéraires pour découvrir les kiosques à musique et les kiosques à danser de l’Avesnois.

http://www.parc-naturel-avesnois.fr/wp-content/uploads/2012/10/kiosques_%C3%A0_musique_kiosques_%C3%A0_danser.pdf

Eglise de Berlaimont.

Une vieille enseigne de cycles à Fresnes sur Escaut.

On ne demande qu’à le croire.

Saint Amand dans la lumière d’une fin d’après-midi.

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La Thermale 2013

Seuls les maillots des participants mettaient un peu de couleur en ce matin gris.

Il n’y avait pas que le temps qui était instable en ce samedi soir, les prévisions météorologiques l’étaient tout autant. Consultant pratiquement dans le même temps le site de Météo France via un mobile et un PC l’on obtenait des prévisions différentes, les unes annonçant un temps sec avec éclaircies en milieu de matinée, les autres des pluies éparses avec un vent soutenu.

Moi qui comptais sur elles pour faire le choix entre Tourcoing et Saint Amand.

Je posai une option pour la deuxième destination en réglant l’alarme du réveil, me laissant la possibilité de revenir vers un départ de proximité si le temps était trop mauvais

Je m’en tins à ma résolution initiale et, à 7h00, pars vers Saint Amand les Eaux et la Thermale. Je rejoins la D 955, voie directe pour cette destination et à cette heure pratiquement désertée par la circulation automobile. J’aperçois en traversant Bouvines des balises du brevet de Raches, je les retrouverai plus tard. Vous pouvez en profiter avant qu’elles ne soient effacées.

Le vent est plutôt favorable et permet de tenir une vitesse de plus 35 km/h dans de longues lignes droites. Si je m’en réfère à ma recension de l’an dernier, j’aurai mis six minutes de plus pour faire le trajet. Je vieillis.

C’est néanmoins avant 8h30 que je procédai aux formalités d’inscription et opérai ma distribution de cartes « Les courons du Nord ».

Si l’an dernier il flottait un air printanier, il n’en est rien cette année. L’édition 2013 de la Thermale n’aura pas été thermique. Elle aura même été humide.

Je ne raterai pas l’embranchement et ferai cette année, le circuit de 75 km, comme prévu.

Le parcours est très roulant et champêtre, avec bien sûr un départ en forêt. Le temps maussade ne m’aura pas vraiment permis de profiter du paysage et mon appareil photo restera au chaud dans ma poche arrière la plupart du temps.

Revenu au stade Notre Dame d’Amour, peu avant midi, j’opterai pour un retour en train. Avec 120 kilomètres au compteur, j’estimai que la progression par rapport à la semaine dernière était suffisante, d’autant que le vent était assurément contraire. De toute façon, une fois de plus mon postérieur joua les juges de paix (je vous épargne une homophonie de mauvais goût)

Dernière précision, heureusement que j’avais pris mes barres de céréales, pas de ravitaillement organisé.

Quelques photos malgré le temps maussade, pas toujours très nettes, la faible luminosité conduisant à des temps d’exposition plutôt longs.

Les trois piliers d’un accueil réussi.

Les inscriptions. La méthode était plutôt sophistiquée, l’accueil des clubs inscrits se faisant selon la première lettre du nom.

Les sandwichs.

Le café avant le départ.

Discussions avant le départ. Je suis un peu jaloux des maillots du club de Lecelles – Rosult.

Ceux de Marly sont plus classiques.

C’est parti.

Le vert fluo est-il destiné à un meilleure visibilité par brouillard ?

Un nouveau calvaire pour ma collection.

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La balade de Léo 2013

Innovation 2013, j’ai confectionné une petite carte donnant les coordonnées de ce blog que j’ai déposée sur les tables. Encouragé par quelques commentaires, je me suis dit que tant qu’à alimenter cette chronique, autant que cela soit au profit du plus grand nombre. J’ai désormais désormais l’œil fixé sur les statistiques.

En compulsant mes archives, je réalise relisant l’article écrit en 2011 que l’alternative était à peu près la même Raches ou Hellemmes, Tourcoing organisant cette année son brevet dimanche prochain. Cette année encore, j’aurai fait le choix de la proximité mais pour une raison différente. C’était en effet, faute d’avoir pu participer au brevet roubaisien de dimanche dernier étant d’astreinte, mes retrouvailles avec le vélo de route depuis ma chute de septembre dernier.

Certes j’ai participé à plusieurs sorties VTT mais le kilométrage n’est pas le même et ajouter au brevet la distance Mons-Raches aller retour ne m’apparaissait pas raisonnable. Mon postérieur me donnera d’ailleurs raison.

Nous croiserons à plusieurs reprises le brevet de Raches qui sera venu chercher un peu de dénivelé du côté de Mons en Pévèle. Vous pouvez y trouver les balises un R vert.

Départ vers 8h00 pour un parcours sans réelle surprise. Je sais que la critique est facile, mais s’il est un reproche que l’on peut faire à certains clubs est qu’ils proposent toujours le même circuit. Pour l’avoir fait une fois sur des distances courtes, je me rends bien compte du travail que peut représenter le repérage et le balisage d’un circuit. Mais j’ai observé que le seul fait de changer le sens d’un parcours saison suffisait à en modifier la perception.

Ceci étant, merci au Club Léo Lagrange d’avoir organisé cette sortie.

Les prévisions de Météofrance annonçant un temps avec éclaircie auront été optimistes. Si vers onze heures un timide soleil vint me chauffer le dos pendant quelques kilomètres, le ciel fut gris et frais. Ce n’est qu’à une quinzaine de kilomètres de l’arrivée que j’enlevai tour de cou et bonnet.

Le parcours est balisé par un L rose fluo et part de la place où se trouve la station de Métro Hellemmes.

image-2.1299790688.jpg

La trace GPS du 85 kms par Gérard Colin, en cliquant sur le lien ci-dessous (C’est la version 2011 qui me paraît correspondre au parcours 2013)

http://www.everytrail.com/fullscreen.php?trip_id=989577&code=77c478cf991cbec3abcf202362bc462c

Quelques photos de cette matinée peu propice aux photos paysagères.

Dans la montée vers Mons en Pévèle, juste avant le ravitaillement.

Qui n’a pas vraiment à voir avec ce qui précède.

Poursuivant ma collection de photos de calvaires, celui de Mons en Pévèle est particulièrement réaliste.

Un porche souvent croisé et jamais jusqu’alors photographié.