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Brevet Cyclotourisme

Souvenir Jacques Lohier – Phalempin 2013

Les éclaircies finiront par l’emporter en ce dimanche matin.

Une fois encore les prévisions météo ne furent pas vraiment fiables mais nous ne nous en plaindrons pas car ce fut cette fois le beau temps qui vint en lieu et place des averses. Si l’on y ajoute une température particulièrement clémente pour la saison, il y avait de quoi se réjouir après des dimanches plutôt pluvieux et froids.

Au départ, humides des ondées de la veille, les routes séchèrent progressivement sous l’effet du vent. Il fallut néanmoins être prudent car sur certains secteurs la chaussée était couverte de terre et rendue plutôt glissante par la récolte de maïs en cours. A rouler en peloton, certains sont revenus tout aussi crottés que les vététistes qui étaient également de la partie dans ce brevet.

A partir de onze heures, de belles éclaircies s’affirmèrent mettant en valeurs des paysages aux couleurs soutenues que le trio soleil, nuage et vent renouvelait sans cesse.

Les odeurs étaient également présentes même si, le nez un peu encombré, le plus souvent seules les puissantes exhalaisons des fumures ou l’acre odeur des feux de bois parvenaient,, à franchir le barrage de mes mucosités.

Pas de difficultés sur ce parcours plat. Ayant quitté le circuit vers Nomain pour rejoindre Sainghin en Mélantois où j’était attendu pour déjeuner, j’aurai évité Mons en Pévèle, seule éminence du jour.

Après plusieurs brevets tournés vers le nord de la Métropole Lilloise ou les Frasnes, c’est avec plaisir que j’ai retrouvé La Pévèle. Le circuit empruntait une très courte partie de la Route paysagère (Cf Après la pluie, août 2013), que j’ai bien l’intention de suivre dans son entier un de ces prochains dimanche.

L’itinéraire est le suivant : Phalempin, Leu pindu, Petit Attiches, Drumez, Martinval, Mérignies, Nouveau jeu, Wattines, La Cocquerie, Ouvignies, Genech, Bercu, Mouchin, Bas Préau, Howarderies, Rongy, Bléharies, Maulde, Mortagne, Château l’Abbaye, Nivelle, Lecelles, Saméon, Aix-les-Orchies, Nomain, Auchy-les-Orchies, La Broderie, Mons-en-Pévèle, Olizier, Wahagnies, Phalempin.

Le départ est situé au complexe sportif Jacques Hermant, le balisage est constitué d’une flèche verte en forme de J.

 

Encore peu de monde vers huit heures, alors que jour point à peine. Les Vététistes sont les plus matinaux qui arrivent nombreux.

La route est large mais le soleil ne brille pas encore.

Passage à niveau bloqué. A en croire l’agriculteur qui arrive en face c’est régulier le week-end. Je repasserai par là plus tard dans la matinée pour rejoindre Sainghin, deux agents de la SNCF seront présents mais le passage sera encore fermé.

Les arbres commencent à prendre des teintes automnales.

Les éclaircies s’affirment.

Nettoyage de roue avant réparation de la crevaison pour ce cycliste de Phalempin qui, dans son malheur, a eu la chance de crever peu avant le ravitaillement.

Où l’on retrouve la réparation de la crevaison. J’atteste sur l’honneur que, malgré l’apparence équivoque de la posture, rien ne s’est passé entre ces deux cyclos qui ait pu porter atteinte aux bonnes mœurs.

Témoignage de l’état des routes, les cyclos sont crottés.

Passage par Bouvines pour rejoindre Sainghin (variante perso, cf. plus haut).

« Faudrait des bottes de caoutchouc
Pour patauger dans la gadoue. »

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Cyclotourisme

Autour de Mons en Pevele

L’église de Mons en Pévèle, incontournable repère pour le voyageur sans GPS.

Sans vraiment y croire, je m’étais essayé samedi à tenir un guidon et même à enfourcher un vélo à l’arrêt. Le verdict fut sans appel, difficile d’imaginer faire un long trajet sans risquer de voir apparaître des douleurs au bout d’un moment et plus encore de ne pas savoir faire face à un changement de direction ou un arrêt subits.

Patience et longueur de temps… est devenu ma maxime du moment. C’est donc à pied que j’ai retrouvé des chemins empruntés cet hiver en VTT, le plus souvent dans la boue mais aussi sous la neige avec le Chicon Bike Tour. Les chemins étaient secs et les brunes étendues striées de sillons avaient laissé la place à une multitude d’épis ondoyants.

Mons en Pèvéle, du haut de son éminence, dominait un patchwork de verts où se découpaient les ramures plus foncées des bois et des haies.

Ce ne sont pas les itinéraires qui manquent et l’on peut à l’envi les combiner pour former des boucles plus ou moins longues au départ de Bersée, de Faumont ou Thumeries…

Cerise sur le gâteau, c’était dimanche de course cycliste à Pont à Marcq et nous vîmes passer le peloton bigarré de la Ronde Pévéloise.

Le reste en photos.

Le clocher de Bersée semble surgir derrière la forêt, fusée immobile porteuse de pacifiques ogives.

Le vert dans ses multiples nuances domine le paysage.

Quelques plants de pommes de terre jouent les dissidents …

… avec quelques épis précoces.

Les participants de la Ronde Pévéloise sont là également pour rompre la monotonie chromatique.

 

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Brevet Cyclotourisme VTT

Paris – Roubaix VTT 2013 (ou presque) – 2ème partie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est parti, le départ est cadencé par vagues. On voit la trace verte PR qui balise le parcours.

Un petit tour d’échauffement permet de visiter le site.

Les choses sérieuses commencent ici, même si de nombreux participants dont votre serviteur s’économisent en empruntant le bas côté en cendrée.

Premier demi tour, toutes les flèches vertes ne mènent pas à Roubaix. Seuls les signes PR sont valides. Le cycliste en brevet étant facilement moutonnier, plusieurs sont entraînés dans les errements d’un groupe et doivent rebrousser chemin.

Le ciel s’est couvert et un vent soutenu et frais contrarie la progression.

Chemins de terre et secteurs pavés s’enchaînent.

Premier ravitaillement de Marchiennes, l’approvisionnement est fluide malgré le flux de convives.

C’est reparti vers Faumont.

On approche de Mons en Pévèle, certains ont en déjà leur content et optent pour un raccourci d’une quinzaine de kilomètres en coupant la boucle faite par le circuit à cet endroit, quitte à se priver du ravitaillement de Faumont.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ravitaillement de Faumont, moins enneigé que pour le Chicon Bike Tour (Cf. les archives de janvier 2013). Les uns se restaurent, d’autres en profitent pour donner des nouvelles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l’assaut de Mons en Pévèle, alors que se dessine une franche éclaircie. Disposant encore de mes deux mains, je photographie en roulant.

Dernière photo… pour ce brevet.

Tronçon fatal.

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Paris – Roubaix VTT 2013 (ou presque) – 1ére partie

Eclaircies et vent favorable, le dernier tiers du parcours s’annonçait prometteur…

Paris Roubaix VTT est presque Paris Roubaix puisque le départ se situe en fait à Wallers. Ce le fut doublement pour moi car, victime d’une nouvelle chute, un poignet cassé me fera stopper au kilomètre 80.

Tout s’annonçait pourtant bien, le temps froid et parfois humide du matin laissait place à de belles éclaircies, les secteurs pavés, fourche télescopique, aidant étaient bien moins éprouvants qu’en vélo de route, pas de crevaison, le vent d’ouest promettait désormais d’être nettement favorable jusqu’à l’arrivée et je ressentais les effets bénéfiques de mes dernières escapades dont je n’ai pas eu le temps de rendre compte.

Et puis, sur un secteur pavé roulant, un énorme trou au milieu de la chaussée que seul un cercle vert sur son périmètre permettait d’identifier. En voulant l’éviter au dernier moment ma roue avant a du riper sur bord et ce fut la chute avec un poignet vite douloureux et enflé.

Au même endroit, est allongé un autre participant qui est tombé, suite a un ralentissement subit d’un groupe qui le précédait en raison du trou, le genou ouvert. Les secours ayant appelés via le numéro d’urgence indiqué par les organisateurs je décide de les attendre. Ceux-ci mettront un certain temps à venir, ayant du mal à nous localiser. En définitive ils seront quasi impuissants car ils ne peuvent transporter de blessés et appelleront les pompiers qui interviendront rapidement. Comme par ailleurs rien n’est prévu pour rapatrier les vélos et que je ne souffre pas trop, je préfère rejoindre à pied Pont à Marcq, qui n’est distant que d’un gros kilomètre, et demander à ma femme de venir me chercher. Cette fois, pas de tergiversation, direction les urgences.

Poignet fracturé avec déplacement, je suis reparti, après ma chute de septembre, pour une période d’ abstinence de plusieurs mois. Je me demandais en roulant comment j’allais rattraper mon retard dans la mise en ligne de mes récentes sorties, il y avait sans doute d’autres solutions.

Ce que je retiens de cette expérience, outre le fait que dès que c’est un peu sérieux il vaut mieux appeler directement le SDIS, c’est la difficulté de sécuriser le lieu d’un accident. Les trois compagnons de route du blessé tentaient de prévenir les autres cyclistes qui arrivaient à bonne allure en vain. Soit ceux-ci ne tenaient aucun compte de leurs gestes et continuaient tout droit ( ce qu’en fait j’aurais du faire), soit ils les regardaient et ne faisaient pas attention à la chaussée, soit encore ils les traitaient de noms d’oiseaux au motif qu’ils restaient au milieu de la chaussée. Comble de l’injustice, quand lassés de l’inutilité de leurs efforts ceux-ci cessaient de prévenir, il se faisaient alors agonir pour ne pas l’avoir fait.

Sans doute un positionnement plus en amont aurait été plus efficace et plus prudent car d’autres cyclistes auraient pu chuter sur le blessé. La revue de la FFCT « Cyclotourisme » avait rendu compte dans un numéro de 2011 ou 2012 de l’initiative d’une fédération ou d’un club afin d’initier ses membres à la gestion d’une telle situation. Cela me paraît fort utile.

Sinon, pour en revenir au parcours lui même, ou au moins ce que j’en ai pratiqué, il est très varié, alternant secteurs pavés, chemins forestiers et agricoles, sentiers et quelques tronçons de liaison sur route. Les ravitaillements sont abondants et suffisamment dotés en bénévoles pour éviter des files d’attente.

A faire donc… mais avec prudence.

Vous pouvez retrouver le tracé sur Open Runner.

http://www.openrunner.com/index.php?id=2030440

Le reportage photo de ce presque Paris Roubaix VTT.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5h00 du matin, bus et remorques sont au rendez-vous.

Pointage des inscrits pour le départ en bus.

Le chargement des vélos débute sans tarder.

Le jour point sur le vélodrome alors que nous démarrons.

Un ciel provisoirement bleu nous attend à Wallers.

Premier entré, dernier sorti. Il faut attendre en se croisant les bras, cela aide à se réchauffer.

Derniers préparatifs.

Conversation avec les riverains.

Ceux-ci ont déjà récupéré leur plaque de cadre et sont prêts à partir.

Une distribution bien organisée.

Ma plaque est mise.

La première vague est partie et achève son tour du site, prologue à la randonnée.

Pendant ce temps d’autres en sont à faire tamponner leur carte de route.

Fin de la première partie.