Au clair de la lune, Pierrot n’était pas dans son lit ce samedi mais sur sin biclou pour la randonnée des lampistes au départ d’Escaudain.
Le club Cyclo VTT d’Escaudain y a cru. Deux cents participants lui ont donné raison qui sont venus pour cette 10ème randonnée des lampistes.
Terrain sec, une température à rendre jalouse une nuit d’août, les conditions étaient idéales pour cette nocturne qu’éclairait une belle lune.
Deux circuits de 20 et 43 kilomètres étaient proposés. Le plus long, que j’ai pratiqué, proposait des cheminements variés très roulants pour la plupart. Quelques monotraces un peu accidentées nécessitaient un peu d’attention mais rien de trop technique.
Le balisage était très soigné combinant fléchage au sol et vertical, rubalise. Aux intersections, les routes à ne pas emprunter étaient clairement indiquées par des croix en plus des flèches directionnelles.
Des signaleurs étaient postés aux intersections avec les routes les plus fréquentées.
Une bonne organisation, dans le respect des consignes sanitaires.
Bravo et merci aux organisateurs.
Tout au plaisir de rouler, j’ai un peu négligé les photos. Voici quand même quelques clichés d’ambiance.
Eclaircie dans la descente du Mont Noir. Si le temps parut par moments incertain, la nébulosité ne se transforma pas en pluie, ce qui nous permit de goûter pleinement au plaisir retrouvé avec ce brevet organisé par Linselles cyclisme.
Je me garderai bien de jouer les prophètes en annonçant que ce brevet marque le retour de ce rituel cycliste dominical. Mon dernier pronostic fit long feu et la liste est longue des sorties annulées en ces mois de juillet et août.
Bravo donc et merci au club de Linselles d’avoir pris le risque de maintenir cette randonnée.
Un protocole sanitaire, scrupuleusement respecté par tous, permettra, espérons le, que d’autres sorties soient organisées.
Mais revenons au sujet central, le vélo. Quatre distances étaient proposées allant de 15 à 100 km pour la route et deux pour le VTT, 30 et 50 km. Les marcheurs n’étaient pas oubliés.
Le tracé du 100 km était identique à celui de la précédente édition et partait vers les Monts avec un enchaînement Mont Noir, Mont de Boeschepe et Mont des Cats, seuls dénivelés significatifs du parcours, par ailleurs bien roulant.
La trace du 100 km, disponible sur Openrunner.
Le balisage au sol était bien visible et bien positionné. Le strict respect du principe selon lequel pas de flèche, c’est tout droit pouvait néanmoins faire douter dans la longue portion rectiligne entre le Mont des Cats et Meteren.
Pour ma part, si la distance ne posa pas de problème, les sorties club m’ayant remis en jambes, il en fut différemment s’agissant du réveil, des prises de vues et de la mise en ligne.
Un réveil naturel sur le coup de 6 heures me sauva d’un mauvais réglage de l’alarme et limita mon retard. Côté photos, il fallut me réhabituer à la prise de vues de sujets en mouvements. Il y eut donc du déchet, mais ce fut un mal pour un bien car faute d’avoir publié depuis plusieurs mois certaines fonctionnalités étaient oubliées et le temps passé au post-traitement majoré.
La suite en photos.
Difficile de montrer patte blanche avec des gants noirs, mais il suffit d’appliquer de la solution hydro-alcoolique sur la partie des doigts non couverts.
Pas d’inscription en ligne prévue, mais pas de partage de stylo.
Affichage des parcours et périmètre accessible délimité par de la rubalise.
Derrière le masque se devine le sourire.
Bac à récupération de stylos utilisés avant désinfection.
Formalités accomplies.
A cette heure de la journée, la montée du Mont de Lille est à contre-jour.Le ciel couvert permit de tenter des prises de vue.
Les roubaisiens, bien représentés.
Ravitaillement au sommet du Mont Noir. Côté solide, barres de céréales et madeleines sous emballage individuel. Côté liquide, gobelet à la demande et remplissage de bidon.
Vue du Mont de Boeschepe.
Second ravitaillement.
On remarquera, sous une charte graphique commune, la variété des maillots de l’Entente Cycliste Wambrechies Marquette.
Et bravo aux organisateurs.
Aaah, le sandwich de l’arrivée!
A déguster dehors. Et chacun remet sa bouteille dans la caisse.
Pour être informé des prochaines publications, abonnez-vous.
N’en déplaise au feu Cloclo, le lundi au soleil ça arrive parfois. L’occasion de randonner par routes et chemins dans la campagne flamande.
AVERTISSEMENT : Cette randonnée, bien que mise en ligne en novembre, a été réalisée avant le confinement.
Comme souvent, c’est l’occasion qui fait le larron et dans la circonstance la randonnée. L’opportunité de mettre mon vélo dans une voiture en direction d’Herzeele me fit imaginer un itinéraire de retour vers Lille. Ma saison VTT ayant débuté, j’optai pour un parcours privilégiant les chemins. Mais, difficile en introduisant la contrainte supplémentaire de rester en France de faire mieux que 25% de chemins, sauf à rallonger l’itinéraire en empruntant les berges de la Lys puis de la Deûle à partir d’Erquinghem-Lys.
Cheminement de type gravel donc plutôt que VTT, même si je l’ai réalisé en VTT. La partie la plus urbaine se situe entre Erquinghem-Lys et La Chapelle d’Armentières. Sinon, les routes empruntées sont à faible densité de circulation.
En quête de dénivelé, une variante franchissant le Mont des Cats est facilement intégrable.
Comme il se doit, la suite en images.
La trace disponible sur Openrunner
Pas grand monde sur la D17 en quittant Herzeele.
Premier chemin.
E pericoloso sporgersi, mais dans les virages c’est conseillé comme semble y inviter le panneau.
Le voile nuageux s’évacue progressivement et le Mont des Cats que l’on devine à l’horizon est déjà sous le soleil.
Des passages humides mais jamais rien d’affreux.
Le soleil s’affirme peu à peu.
Bailleul, perle de la Flandre intérieure.
Un banc au soleil sur la place de Steenwerck, idéal pour pique-niquer.
On rejoint la Lys peu avant Erquinghem-Lys.
Une option plus longue mais offrant davantage de chemin consiste à suivre la Lys puis la Deûle.
Impasse ?
Non, une fois passée la cour du centre équestre on retrouve un chemin.
Spectaculaire renversement d’une remorque et de son chargement de pommes de terre.
J’espérais pouvoir passer malgré les panneaux route barrée. Après hésitation, je préférerai faire demi-tour pour ne pas risquer l’accident, la pelleteuse étant en mouvement.
On retrouve la Marque à Marquette.
Pour être informé des prochaines publications, abonnez-vous.
Les organisateurs l’avaient promis, la banderole serait déployée comme pour Paris-Roubaix.
Pas de brevet ce dimanche? C’était compter sans les Amis de Pont Gibus qui, marris de ne pas voir passer Paris Roubaix qui devait se dérouler ce dimanche, se sont consolés en proposant une boucle de 50 kilomètres au départ de Pont Gibus. Au programme, une dizaine de kilomètres pavés.
Non contents de fournir la trace GPS, ils avaient pris le soin de baliser le parcours et ce de façon très efficace.
Le vent annoncé était au rendez-vous. La perspective de fortes rafales et l’état des secteurs pavés que j’avais pu observer lors de récentes sorties, m’incitèrent à opter pour le VTT plutôt que le vélo de route. Je ne l’ai pas regretté même si la chaussée fut dans l’ensemble plutôt propre. Quelques passages étaient par contre franchement boueux.
L’absence de plage horaire de départ me permit d’envisager un déplacement en train avec un arrêt à Landas pour rejoindre Tilloy lez Marchiennes et un retour par Orchies. Le tronçon Landas – Tilloy lez Marchiennes se révéla plus intéressant que prévu car comportant un long secteur pavé. Le retour vers Orchies via la forêt fut aussi agréable. Je joins donc la trace de ce parcours de liaison.