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Cyclotourisme Randonnées

Randonnée normande (3/5)

Vallée de la Souleuvre

La vallée de la Souleuvre vue de la passerelle qui fut autrefois un viaduc.

Si vous avez raté la précédente étape…

Un temps gris, de la pluie annoncée et un fort vent d’ouest me font changer mes plans et plutôt que de continuer vers Vierville sur mer, bifurquer vers Bayeux. Il faut dire également que mon projet initial qui était de rejoindre le mont Saint Michel me paraît hors de portée. J’ai mal évalué le kilométrage et sous estimé ma moyenne horaire.

Le cheminement en bord de mer et l’inévitable partage de la chaussée avec les piétons, les chemins de traverse m’ont ralenti ces deux premiers jours.

Je décide donc de rejoindre Vire pour y amorcer ma remontée vers Rouen. Je fais mes courses du jour à Bayeux et récupère à l’office du tourisme la brochure le Calvados à vélo que j’avais téléchargée et dont j’avais imprimé certaines pages mais pas celles reliant Bayeux à Vire.

L’ambiance change du tout au tout dès que l’on pénètre dans l’intérieur des terres. À la foule cosmopolite et à la circulation relativement dense succèdent des troupeaux de vaches et des routes quasi désertes.

À une dizaine de kilomètres de Bayeux, un caillou pointu a raison de mon pneu arrière sur une route pourtant goudronnée. Je m’aperçois que la bande de roulement est bien entaillée et je crains les crevaisons à répétition, d’autant que ma deuxième chambre à air de rechange montre une valve réfractaire. Je trouve un compromis entre pression et dilatation de l’entaille et repart en croisant les doigts sans pour autant aller au plus court.

Il faut dire que le parcours est plaisant et il vaut mieux avoir bon dérailleur et bons mollets pour s’y engager. Ce n’est pas encore la petite Suisse Normande mais montées et descentes s’enchaînent à un bon rythme.

Un court épisode pluvieux qui démarrera juste après ma crevaison ne durera pas mais le ciel demeure gris et bas, affadissant le paysage. J’atteins Villers Bocage sans autre mésaventure et y déjeune avec un appétit que n’aura pas entamé l’absence de vélociste. Il me faudra donc faire confiance à mon pneu et redoubler d’attention jusque Vire.

Le toboggan continue de plus belle et après une trentaine de kilomètres on arrive au viaduc de la Souleuvre. L’ancien viaduc construit par Eiffel pour y faire passer une voie ferrée n’est plus et a été remplacé par une passerelle qui permet au promeneur de profiter d’une vue surplombante sur la vallée et aux amateurs de sensations fortes de se livrer au saut à l’élastique ou de descendre une courte mais vertigineuse tyrolienne.

C’est un monde bien différent de celui du cyclotourisme où la descente précède une remontée sans effort. Descendu au fond de la vallée pour traverser le cours d’eau, le cycliste devra franchir l’autre versant par une montée longue mais régulière.

Le pied du viaduc n’a rien à envier au sommet en termes d’animation, avec l’arrivée d’une descente en luge sur rail.

Par un miracle acoustique, les cris et la musique rythmée, qui doivent dans l’esprit des gestionnaires des attractions accompagner les poussées d’adrénaline, cessent très rapidement et la remontée se fait en sous bois dans le bruissement des feuilles.

Une fois atteint La Graverie, plus de difficultés jusque Vire que l’on rejoint par une voie verte digne de ce nom, ancienne voie ferrée qui conduisait au Viaduc d’Eiffel.

Je deviens un peu plus rassuré à l’approche de la ville et le suis complètement quand, de façon inattendue, je trouve à l’entrée de Vire un vélociste.

J’achète un pneu neuf, la chambre à air qui va avec, et l’esprit tranquille recherche un camping. Le seul à proximité est le municipal. Par précaution, je demande à l’hôtesse de l’office du tourisme si elle pense qu’il y aura de la place, elle me répond par l’affirmative sans hésiter. Je comprendrai pourquoi en y arrivant.

Sur la grosse vingtaine d’emplacements que compte le camping, deux seulement sont occupés. L’accueil n’est ouvert que deux heures le matin et deux heures le soir. Dans l’intervalle, les campeurs sont invités à s’installer, ce que je fais. C’est dans doute le camping le moins cher que j’aie fréquenté ces derniers temps. La nuit m’aura coûtée, 3,61 € avec douche chaude gratuite. Certes les installations sont pour le moins rustiques et franchement insuffisantes si tous les emplacements étaient remplis, mais comme ce n’est pas le cas, c’est royal.

La matinée ayant été franchement maussade, cette étape est relativement pauvre en illustrations. Ce sera l’occasion d’une petite publicité.

Château La Fosse Buhot

Château de La Fosse Buhot;

WIMGP5480
Cathédrale de Bayeux - Calvados

Cathédrale de Bayeux

Cathédrale de Bayeux

Le portail du doyen.

Vers Saint Vaast sur Seulles
Vers Saint Vaast sur Seulles
Mairie de Saint Vaast sur Seulles - Calvados

La mairie de Saint Vaast sur Seulles, modeste mais qui a de l’allure.

Abri pique nique à Saint Vaast sur Seulles - Calvados

Un abri pour randonneurs.

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Route et troupeau de vaches
Vaches

Photo de famille.

Monument aux morts Saint Ouen des Besaces - Calvados

Un des nombreux poilus réalistes fraichement ripolinés pour cause de centenaire.

Mairie de Saint MArtin des Besaces - Calvados

Mairie fleurie de Saint Martin des Besaces.

Route en forêt
Vallée de la Souleuvre

Vallée de la Souleuvre.

Viaduc de la Souleuvre

Saut à l’élastique, tyroliennes et autres animations troublent quelque peu le calme de l’endroit et la contemplation de la nature.

Viaduc de la Souleuvre
Voie verte de La Graverie à Vire

La voie verte entre La Graverie et Vire suit l’ancien tracé de la voie de chemin de fer.

Voie verte de La Graverie à Vire
Accueil- sanitaires camping de Vire

L’unique bâtiment du camping de Vire, un bureau d’accueil flanqué de sanitaires.

Affiche Camping de Vire
itineraire Port en Bessin - Vire

L’itinéraire que vous pouvez retrouver sur Openrunner est en deux morceaux, le logiciel ne parvenant pas à traverser la Souleuvre à l’endroit du viaduc.

http://www.openrunner.com/index.php?id=3933547

http://www.openrunner.com/index.php?id=3999806

Profil dénivele Port en Bessin Vire
Waka Waka

Le petit nombre de photos de cette étape me permet de faire un peu de publicité pour un chargeur solaire le Waka-Waka. 

Equipé d’un port USB, il peut aussi être chargé à partir d’un ordinateur ou sur secteur avec une prise USB. En option, un sac étanche bien pratique pour un rechargement et une utilisation par tout temps, ainsi que des câbles de raccord Iphone et Ipad qu’il permet d’alimenter. Deux leds puissantes en font également une lampe dont le design lui permet de  s’adapter à pratiquement toutes les configurations.

Pour tout savoir sur Waka-Waka et le projet qu’il sous-tend

https://i-solaire.fr/wakawaka

Eclairage par Waka Waka

Ici dans l’utilisation lampe suspendue. Faites pas attention au désordre.

L’étape suivante…

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Cyclotourisme Randonnées

Randonnée normande (2/5)

Plage de Houlgate

Plage d’Houlgate le matin

Si vous avez manqué la précédente étape…

Pour cette étape, je suivrai les indications des fiches proposées par le Conseil Général du Calvados et regroupées dans une pochette intitulée le Calvados à Vélo. Vous pouvez les trouver gratuitement dans les offices de tourisme mais également les télécharger sur le site http://www.calvados-tourisme.com (rubrique bouger, à vélo, carte des vélos route).

Du camping Bellevue, il ne reste qu’une trentaine de mètres de dénivelé à franchir avant d’entamer une longue descente vers Houlgate et retrouver la mer. A cette heure la plage est déserte, ou presque. Seule la tache vive d’une tente laisse deviner la foule de baigneurs qui investira bientôt les lieux.

Courses faites, je me dirige vers Cabourg, son Casino, son Grand Hôtel. Proust n’est pas loin mais il est sans doute un peu tôt pour les jeunes filles en fleur. De là, deux itinéraires sont possibles pour rejoindre Ouistreham. Le premier qui suit la côte vers Franceville, le second qui s’enfonce dans l’intérieur des terres en direction de Benouville et bifurque vers Ouistreham en suivant le canal de Caen à la Mer. Je choisis cette deuxième option et après quelques errements, finit par trouver la voie verte signalée par le topo.

La route est plaisante qui démarre sur un chemin qui traverse une zone humide parcourue par la Divette. Il est prudent de suivre la carte car les itinéraires cyclistes se croisent et se fier aux seuls panneaux vous fait prendre parfois la mauvaise direction.

Parvenu à Benouville, Pegasus Bridge constitue un lieu emblématique du débarquement et nombreux sont les touristes venus le voir. C’est à cet endroit que l’on suit le canal qui mène à Ouistreham. Loin des combats de 1944, le cheminement est paisible, fréquenté désormais par les promeneurs, cyclistes et patineurs.

De Ouistreham, on longe de nouveau la côte en direction de Courseulles. L’itinéraire n’est pas complètement aménagé sur cette portion et emprunte tantôt la jetée, tantôt la route côtière, mais l’on est souvent au plus près du rivage.

Un petit square en bordure de mer à Luc sur Mer accueillera ma halte pique nique.

A Courseulles sur Mer, on quitte de nouveau la côte pour rejoindre Arromanches par une combinaison de voies vertes et de petites routes départementales ou vicinales. En fait de voies vertes ce sont pour la plupart des chemins agricoles et je redoute à tout moment de ressentir le funeste affaissement d’un de mes pneus. Je limite ma vitesse dans les parties pierreuses et pilote de façon à éviter trous et bosses. L’attention portée à la conduite ne n’empêchera de profiter des larges points de vue sur le plateau environnant. Finalement, l’ensemble tient bon et je parviens à Arromanches. Une rude pente conduit de la falaise au village et je goûte de la descendre plutôt que l’inverse. Je ne m’y attarderai pas ayant déjà eu l’occasion de visiter le musée du débarquement.

Pour quitter Arromanches, le topo propose une voie verte qui suit plus ou moins le bord de la falaise. La voie macadamisée se transforme assez rapidement en un chemin de terre plutôt fait pour les VTT. Au premier croisement avec une route goudronnée je bifurque et le quitte, j’ai suffisamment tenté le diable aujourd’hui.

A Longues sur mer, je fais un crochet pour aller voir l’imposante batterie qui borde la falaise.

Arrivé à Port Bessin, il est temps de me mettre en recherche d’un camping. Après consultation du dépliant fourni par l’Office du tourisme, je décide de me poser là. Je rejoins donc un des des deux campings de la ville, situé sur les hauteurs en suivant la Route du Phare. Je réaliserai mais un peu tard qu’il s’agit de la pente signalée dans le topo guide et que je m’étais promis d’éviter car présentant un passage à 18%. J’avoue qu’avec les sacoches c’est franchement dur et je ferai une cinquantaine de mètres pied à terre.

Je retournerai dans le centre dans la soirée mais en empruntant cette fois la départementale dont le profil est moins accentué.

Une fois de plus, je me retrouve avec un emplacement trois fois trop grand pour la taille de ma tente mais j’apprécie cet espace et le calme du camping. Vu le prix de la nuit c’est bien le moins que l’on puisse attendre.

Ce soir encore, je renoncerai au feu d’artifice au profit d’une bonne nuit de sommeil.

Grand hôtel - Cabourg

Le Grand Hôtel de Cabourg et le Casino.

Grand Hotel Cabourg
Plage Cabourg
Grand Hotel Cabourg
Plage Cabourg
Vallée de la Divette
Vallée de la Divette
Vallée de la Divette
Vallée de la Divette
Vallée de la Divette
Route de campagne
Route de campagne
Pegasus Bridge
Ouistreham
Côte normande

Voie verte au départ de Cabourg au travers des marais de la Divette. Pegasus BridgeOuistrehamCôte normandeLe topoguide « Le Calvados à Vélo » propose plusieurs itinéraires dont celui-ci qui longe la Côte de Nacre

Côte normande
Côte normande
Côte normande
Cabines de bain
Tasse à café

Café sur la digue de Luc sur mer

Pont tournant - Courseulles sur mer

Pont tournant de Courseulles sur mer.

Route de campagne

Détour par l’intérieur des terres pour rejoindre Arromanches

Route de campagne
Champs fauchés
Route de campagne
Arromanches

La plage d’Arromanches.

Puit

Puit.

Batterie Longues sur mer

Batterie de Longues sur mer.  

Falaises
Eglise Longues sur Mer

Le clocher de Longues sur mer et en second plan celui de la cathédrale de Vire.

Plage Port en Bessin

Falaises de Port en Bessin.

Port en Bessin

Port en Bessin.

Port en Bessin
Plage Port en Bessin
Falaises Port en Bessin
WCapture d’ecran 2014-08-06 à 21.15.35
WCapture d’ecran 2014-08-06 à 21.16.37

http://www.openrunner.com/index.php?id=3929174

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Cyclotourisme Randonnées

Randonnée normande (1/5)

Villers sur mer

Soleil et belle lumière sur Villers sur Mer pour conclure cette première étape.

Ce dimanche d’astreinte et d’abstinence cycliste m’offre l’opportunité, après une rentrée riche en brevets, d’entamer la mise en ligne d’une série d’articles rendant compte d’une randonnée estivale en Normandie.

Le temps pluvieux en ce dimanche matin m’ôtait tout regret d’avoir différé mon départ prévu la veille. Pas de regret non plus d’avoir prolongé mon voyage de Rouen vers Breauté. C’est un peu plus qu’un crachin qui m’attend à mon arrivée et le coupe pluie s’impose. Un vent chaud vient cependant atténuer le désagrément de l’humidité. Je serpente de part et d’autre de la D 910 pour rejoindre le pont de Tancarville. Peu après La Cerlangue, il apparaît, toujours aussi majestueux. J’opte pour le trottoir pour le traverser ce qui me permet de rouler à l’écart des voitures et surtout autorise ou deux haltes. La pluie s’arrête alors que je m’y engage et quelques trouées intermittentes éclairent l’estuaire. Je profite du large panorama en direction du Havre.

Je continue sur la départementale jusque Foulbec. C’est l’heure du repas et la circulation reste peu intense. A Foulbec, je bifurque vers Contenville pour rejoindre la rive gauche qui, sur la carte, paraît praticable à vélo. Un joggeur me confirmera la chose. Je fais une halte pique nique en bordure de Seine. Les éclaircies s’affirment mais le vent également. Il sera franchement contraire jusque Honfleur sans vraiment me ralentir car la chaussée bien que carrossable n’est pas en très bon état.

Je ne m’arrêterai que peu de temps à Honfleur, qui grouille de touristes. Je poursuivrai en suivant la côte de Grâce ponctuée de points de vue sur Le Havre et sa zone portuaire.

Petit détour par Villerville Centre pour y boire un café sur le front de mer. Une peinture murale de Gabin et Belmondo suggère que c’est à cet endroit qu’a été tourné « le Singe en Hiver ». Une rapide consultation de Wikipedia me le confirmera par après.

Je repars vers Trouville puis Deauville, Blonville et enfin Villers sur mer. Cette partie de l’itinéraire bien que suivant la côte au plus près est très urbaine. Mais les villas cossues qui se succèdent de façon quasi ininterrompue ne manquent pas d’intérêt pour certaines.

Une avant dernière montée me mène au camping. Avant derrière car je redescendrai sur la plage pour profiter de la lumière vespérale et faire quelques photos.

Je n’aurai pas le courage d’attendre 23h00 pour assister au feu d’artifice, même en suivant la finale de la coupe du monde retransmise dans tous les bars, et remonterai me coucher.

Paysage sous la pluie

La pluie est intense à ma descente de train.

Pont de Tancarville

Le Pont de Tancarville, vu cette fois du haut (la précédente me voyait passer dessous en suivant la Seine, cf. Entre Somme et Normandie 3/5 – juin 2014).

Pont de Tancarville
La seine vu du Pont de Tancarville

Début d’éclaircie et panorama sur l’estuaire de la Seine.

La seine vu du Pont de Tancarville

Début d’éclaircie et panorama sur l’estuaire de la Seine.

Pont de Tancarville
Prés de Tancarville

L’éclaircie s’affirme, pas trop de monde sur la route ce dimanche midi.

Eglise de Foulbec

L’église de FoulbecLe chemin de halage qui conduit à Honfleur.Le Pont de Normandie HonfleurLe Havre vu de la côte de GrâceVillerville Maisons de Trouville Villers sur mer, la lumière du couchant accentue les teintes orangées des façades

Chemin de halage en bord de seine

Le chemin de halage qui conduit à Honfleur.

Pont de Normandie

Le Pont de Normandie HonfleurLe Havre vu de la côte de GrâceVillerville Maisons de Trouville Villers sur mer, la lumière du couchant accentue les teintes orangées des façades

Pont de Normandie
Pont de Normandie
Pont de Normandie
Honfleur

Honfleur.

Le Havre vu de la côte de Nacre

Le Havre vu de la côte de Grâce.

Café à Villerville

Villerville.

Plage Villerville
Maisons de Trouville

Maisons de Trouville.

Maisons de Trouville
Plage et cerfs volants
Façades Villers sur mer

Villers sur mer, la lumière du couchant accentue les teintes orangées des façades

Façades Villers sur mer
Façades Villers sur mer

Façades Villers sur mer

Façades Villers sur mer
Villers sur Mer
Mouettes
Vol d'oiseaux
Vol d'oiseaux
Vol d'oiseaux
Chateau de sable
Breaute Villiers sur mer
Capture d’ecran 2014-08-05 à 21.26.11

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Brevet Cyclotourisme

200 km Lerzy – Orchies 2014

BRM LERZY Orchies Départ15h16 à l’horloge de l’appareil photo. Quelque part entre Berlaimont et Fresnes sur Escaut. L’éclaircie attendue est enfin là.

J’avais fait de conditions météorologiques clémentes la condition de ma participation au brevet de 200 km organisé par le CC Orchies. Des prévisions annonçant des pluies éparses le matin et des éclaircies l’après midi constituaient un compromis acceptable.

Poussé par un vent du nord généreux, je ne mis qu’une heure pour effectuer le trajet Lille – Orchies. La chaussée humide, la nuit et la perspective des 200 km tempéreront mon ardeur. Je n’enregistrerai pas moins des pointes sur le plat à 40 km/h, ce qui pour moi frôle l’excès de vitesse avec retrait de permis.  La générosité du vent n’aura d’égale que celle la pluie qui m’accompagnera sans trêve, arrivant au local du CC Orchies trempé comme une soupe. La grosse demi heure me séparant de l’heure du départ permettra un séchage partiel.

À huit heures le groupe s’élance, la pluie ayant pratiquement cessé. M’étant fait une petite frayeur à l’aller sur un rond point, je reste prudemment à l’arrière du peloton, respectueux d’une distance de freinage acceptable.

Le vent du nord, toujours bien présent nous facilite la progression et les faibles dénivelés rencontrés jusque Le Cateau, premier point de contrôle, s’avalent sans peine. J’y arrive au sein d’un second peloton, une scission s’étant formée, après une vingtaine de kilomètres.

Je repars sans coupe pluie, mais le temps est toujours maussade et je profite peu du paysage. Le dénivelé s’accentue et d’autres séparations s’opèrent. Sans arrêts photos, je pourrai pour ma part continuer à suivre le second peloton jusque La Capelle, deuxième point de contrôle. Le premier groupe est déjà sur le départ et nous prenons le relais au Longchamp pour y manger notre casse-croûte. Une majorité repart assez vite tandis que quelques uns dont je suis s’accordent plus de temps pour déjeuner.

Je reprendrai seul la seconde partie du périple avec un vent cette fois contraire, mais un profil descendant, ce qui l’un dans l’autre ne rend pas le cheminement trop difficile. Les éclaircies, plus présentes à partir du milieu de l’après-midi, agrémenteront le retour vers Orchies.

Retour au local du CC où s’échangent impressions sur la journée et autres considérations cyclotouristiques, parfois taquines.

J’avais prévu de revenir en train mais finalement, compte tenu des horaires et gardant en mémoire la difficulté rencontrée un soir au départ d’Orchies pour trouver une place avec mon vélo dans un train bondé d’étudiants, je décidai de revenir en vélo.

Le souci de ne pas trop m’alourdir compte tenu de la distance, m’avait fait laisser mon reflex à la maison. La grisaille dominante ne m’aura donné aucun regret. Peu de photos donc et la perspective d’un brevet à refaire par un meilleur temps. Le 08 mars comme annoncé par Christian ?

BRM LERZY Orchies Départ7h30, café-gâteau, discussions et séchage en attendant le départ groupé prévu à 8h00.

BRM LERZY Orchies DépartVu le temps, on pourrait être tenté de passer la matinée à feuilleter des revues confortablement installés dans les canapés du CC Orchies.BRM LERZY Orchies DépartMais la table d’inscription est là pour nous rappeler l’objectif du jour.

BRM LERZY Orchies DépartLa pluie a pratiquement cessé, les uns et les autres commencent à s’équiper.BRM LERZY Orchies DépartUn couple Anglo-Australien outre l’exotisme de son origine fera sensation avec ses vélos équipés de roues de 21″ (enfin à ce qu’il me semble).BRM LERZY Orchies DépartChristian Théron le dos au mur? BRM LERZY Orchies DépartSAMSUNG DIGITAL CAMERAC’est pour parvenir à photographier les cinquante participants de ce brevet.BRM LERZY Orchies DépartPhoto prise, chacun se dirige vers sa machine.BRM LERZY Orchies Premiers kilomètresLe temps maussade de ce début de matinée.BRM LERZY Orchies RavitaillementLa Capelle, à mi-parcours c’est l’heure de sortir ses tartines.BRM LERZY Orchies RavitaillementAlors que d’autres avalent une dernière bouchée avant de repartir.BRM LERZY Orchies Mairie de Fresnes sur EscautSaut dans le temps, 16h00, la mairie de Fresnes sur Escaut. Faute de pouvoir trouver un café ou une boutique ouverts pour valider le dernier contrôle, je prends cette photo. Finalement, en me fourvoyant vers Condé sur Escaut, je trouverai un café. Un autre participant arrivé à Fresnes en même temps reviendra avec une affiche annonçant un loto, donné par les organisateurs de la manifestation. Le spectacle d’un cycliste sur la scène était sans doute assez cocasse et incompréhensible pour les participants.BRM LERZY Orchies Retour vers LilleRetour sur Lille, belle lumière, mais la crainte de l’ondée limite les prises de vues.BRM LERZY Orchies Retour vers Lille BRM LERZY Orchies Retour vers Lille Parcours BRM 200 Orchies 2014Le parcours, disponible sur Openrunner.