Soleil et belle lumière sur Villers sur Mer pour conclure cette première étape.
Ce dimanche d’astreinte et d’abstinence cycliste m’offre l’opportunité, après une rentrée riche en brevets, d’entamer la mise en ligne d’une série d’articles rendant compte d’une randonnée estivale en Normandie.
Le temps pluvieux en ce dimanche matin m’ôtait tout regret d’avoir différé mon départ prévu la veille. Pas de regret non plus d’avoir prolongé mon voyage de Rouen vers Breauté. C’est un peu plus qu’un crachin qui m’attend à mon arrivée et le coupe pluie s’impose. Un vent chaud vient cependant atténuer le désagrément de l’humidité. Je serpente de part et d’autre de la D 910 pour rejoindre le pont de Tancarville. Peu après La Cerlangue, il apparaît, toujours aussi majestueux. J’opte pour le trottoir pour le traverser ce qui me permet de rouler à l’écart des voitures et surtout autorise ou deux haltes. La pluie s’arrête alors que je m’y engage et quelques trouées intermittentes éclairent l’estuaire. Je profite du large panorama en direction du Havre.
Je continue sur la départementale jusque Foulbec. C’est l’heure du repas et la circulation reste peu intense. A Foulbec, je bifurque vers Contenville pour rejoindre la rive gauche qui, sur la carte, paraît praticable à vélo. Un joggeur me confirmera la chose. Je fais une halte pique nique en bordure de Seine. Les éclaircies s’affirment mais le vent également. Il sera franchement contraire jusque Honfleur sans vraiment me ralentir car la chaussée bien que carrossable n’est pas en très bon état.
Je ne m’arrêterai que peu de temps à Honfleur, qui grouille de touristes. Je poursuivrai en suivant la côte de Grâce ponctuée de points de vue sur Le Havre et sa zone portuaire.
Petit détour par Villerville Centre pour y boire un café sur le front de mer. Une peinture murale de Gabin et Belmondo suggère que c’est à cet endroit qu’a été tourné « le Singe en Hiver ». Une rapide consultation de Wikipedia me le confirmera par après.
Je repars vers Trouville puis Deauville, Blonville et enfin Villers sur mer. Cette partie de l’itinéraire bien que suivant la côte au plus près est très urbaine. Mais les villas cossues qui se succèdent de façon quasi ininterrompue ne manquent pas d’intérêt pour certaines.
Une avant dernière montée me mène au camping. Avant derrière car je redescendrai sur la plage pour profiter de la lumière vespérale et faire quelques photos.
Je n’aurai pas le courage d’attendre 23h00 pour assister au feu d’artifice, même en suivant la finale de la coupe du monde retransmise dans tous les bars, et remonterai me coucher.
La pluie est intense à ma descente de train.
Le Pont de Tancarville, vu cette fois du haut (la précédente me voyait passer dessous en suivant la Seine, cf. Entre Somme et Normandie 3/5 – juin 2014).
Début d’éclaircie et panorama sur l’estuaire de la Seine.
Début d’éclaircie et panorama sur l’estuaire de la Seine.
L’éclaircie s’affirme, pas trop de monde sur la route ce dimanche midi.
L’église de FoulbecLe chemin de halage qui conduit à Honfleur.Le Pont de Normandie HonfleurLe Havre vu de la côte de GrâceVillerville Maisons de Trouville Villers sur mer, la lumière du couchant accentue les teintes orangées des façades
Le chemin de halage qui conduit à Honfleur.
Le Pont de Normandie HonfleurLe Havre vu de la côte de GrâceVillerville Maisons de Trouville Villers sur mer, la lumière du couchant accentue les teintes orangées des façades
Honfleur.
Le Havre vu de la côte de Grâce.
Villerville.
Maisons de Trouville.
Villers sur mer, la lumière du couchant accentue les teintes orangées des façades

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