Bien que détrôné depuis par le pont de Normandie, le Pont de Tanquarville a quand même fière allure.
Je poursuis la narration de mon périple entre Amiens et Rouen, entrepris fin août 2013. Vous pouvez retrouver la première partie (Amiens-Dieppe) dans les archives d’octobre 2013 et la deuxième (Dieppe-Le Havre) en février 2014..
Je me lève aussi tôt que le permet l’heure du début de service du petit déjeuner pour cette troisième étape qui doit me conduire à Rouen. La crainte de rater mon train qui me contraindrait pratiquement à devoir passer la nuit à Rouen m’incite à ne pas trainer.
Le départ sera un peu chaotique. Pas facile de trouver un chemin qui me conduise en évitant de trop grands axes vers la route des falaises. Je commence par traverser un hôpital, prendre un ascenseur pour me retrouver dans une zone commerciale déserte.
Mais Saint-Christophe, patron des voyageurs, veille et me fait rencontrer un cycliste qui décharge son vélo avant de rejoindre un groupe. Il me guidera et me donnera quelques indications pou poursuivre mon périple. Cela ne m’empêchera pas de me fourvoyer empruntant un route peu fréquentée, et pour cause elle conduit à une raffinerie.
Mais tout va bien, la journée s’annonce belle, et je finis pas trouver mon chemin. La route est peu fréquentée en ce dimanche et si le panorama des falaises à main gauche est plaisant, le côté droit est bordé par l’autoroute parfois un peu trop proche. L’incertitude quant à ce qui m’attend durant cette journée me dissuade de m’éloigner des rives du fleuve pour emprunter des routes sans doute plus champêtres mais aussi plus vallonnées.
Mais cet itinéraire me vaut de passer sous le Pont de Tancarville qui, bien que détrôné désormais par le Pont de Normandie, n’en est est pas moins majestueux. Je poursuis en suivant la Seine au plus près et m’arrête pour observer le bac qui la franchit en direction de Quillebeuf-sur-seine. A regarder la carte de plus près je note effectivement qu’à plusieurs endroits un bac pallie le manque de pont.
Je traverse ensuite la raffinerie de Port Jérôme pour rejoindre Notre Dame de Gravenchon. Le paysage est loin d’être bucolique mais pas inintéressant. Il nous rappelle également ce qui se cache derrière nos pompes à essence et les hectares occupés par ces installations industrielles.
Après m’être approvisionné en prévision de mon pique-nique de midi, je bifurque vers Petitville, Saint Maurise d’Etrelan, Paroisse Saint Denis des Marais de Seine pour rejoindre une petite route qui longe le fleuve.
Arrivé à Caudebec en Caux je fais une halte en profite pour voir d’un peu plus près l’église que l’on aperçoit des bords de seine.
De là, j’emprunterai une petite route à flanc de coteau Saint Wandrille, Rançon puis une départementale qui double la nationale en direction de Le Trait puis Vandeville. Je ferai l’impasse sur une boucle de la Seine pour rejoindre par la nationale pas trop fréquentée à cette heure de la journée Saint Martin de Porscheville. L’abbaye de Saint Georges sera le lieu d’une halte en terrasse. Jusque Sahurs le paysage demeure champêtre. De là, la rive gauche devient franchement industrielle avec le site de Grand Couronne et ce jusque Rouen. La rive droite bénéficie elle d’une voie verte bien aménagée et très agréable. Elle redevient une piste cyclable dans les derniers kilomètres qui n’ont rien d’impérissable.
Retour à l’étonnement parvenu à Rouen où d’anciens bâtiments portuaires et des quais ont été réhabilités et transformés en lieux culturels et Ramblas. La foule est dense qui déambule ou soleil ou se pose en terrasse.
Je suis largement à l’heure pour mon train et, après avoir repéré la gare, je fais une courte visite en centre-ville.
En guise de conclusion de ce périple, je conseillerai de le faire plutôt en quatre jours afin de disposer de plus de temps pour visites ou crochets.
Avec ce troisième épisode se conclut la randonnée d’Amiens à Rouen, via Dieppe et le Havre. Le lecteur attentif aura noté que bien que l’article soit noté 3/5, j’indique qu’il est la conclusion de la randonnée. Le lecteur qui a de la mémoire se souvient que dans le premier article j’avais précisé avoir suivi la vélo-route de la Côte d’Albatre en deux fois. Les articles 4 et 5 à venir décriront l’itinéraire, Amiens, le Treport, Dieppe et Dieppe Amiens via Neufchatel en Braye.
La route des falaises parfois un près de l’autoroute n’en est pas moins agréable suivre.
La brume est présente en bordure de Seine.
Au pied du pont.
Le bac vers Quillebeuf sur seine.
Eglise de Paroisse Saint Denis de Seine
D’une rive…
… à l’autre.
Eglise de Caudebec en Caux
Vache à Caudebec en Caux
Les quais de Seine réhabilités sont très fréquentés et les terrasses bondées.
Les abords de la cathédrale sont plus tranquilles.
La gare style Art nouveau.
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