A n’en pas douter, fougueux et conquérants ce sont les participants de cet Etaples Lille.
Dommage que les conditions météo ne nous aient pas permis de mieux profiter de ce brevet remarquablement organisé. L’accueil, le fléchage, le ravitaillement, la sécurité, rien n’a été négligé et de nombreux bénévoles chaleureux et efficaces ont permis de mener à bien ce projet ambitieux.
Merci et bravo aux bénévoles de AS ETAPLOISE – ASSO SAINT OMER CYCLOTOTOURISME – CYCLOS d’ASCQ.
Le départ du Tour est un jalon de mon calendrier personnel, non que j’attache une importance particulière à l’événement, même si je ne suis pas indifférent aux étapes de montagne, mais parce qu’il marque pour moi le début de l’été et confère à la période un air de vacances. Souvenir sans doute de mon enfance où les après midi de juillet avaient tous un lien avec le Tour, qu’il s’agisse de courses à vélo avec les copains, de jeux avec les cyclistes miniatures ou du visionnage de l’étape les jours de pluie. L’arrivée signifie elle que l’été est déjà bien entamé.
J’attendais donc avec une impatience quasi puérile cette étape porteuse au moins dans mon imaginaire d’une promesse estivale.
Les prévisions météo du début de semaine tempérèrent mon enthousiasme, ayant néanmoins le secret espoir qu’une fois de plus celles-ci se révèleraient erronées.
Malheureusement, il n’en fut rien et la pluie nous aura accompagnés pratiquement tout au long de cette randonnée.
Faible crachin à 7h00 alors qu’affluent les participants, elle s’intensifiera peu après le départ rendant précieux les signaleurs placés aux endroits dangereux.
Une accalmie se produira après une demi heure environ et l’on pourra espérer par instant une éclaircie durable. Ce ne sera pas vraiment le cas mais à Hucqueliers, premier ravitaillement, je retirerai mon coupe pluie.
Les champs de céréales bientôt prêts à être moissonnées tranchent dans la grisaille ambiante et attisent le regret d’un ciel moins nuageux. Mon appareil photo restera dans sa sacoche.
Le ravitaillement de Saint Omer marque la mi-route et la perspective des Monts des Flandres, à moins que ce ne soit le vent favorable, me met en jambes. Un rapide coup d’œil latéral me fait découvrir un horizon anthracite annonceur de précipitations plutôt abondantes. Mais j’ai bon espoir d’y échapper, l’itinéraire nous conduisant à l’opposé.
Une crevaison en décidera autrement. Deuxième de la journée, je réalise que ma seconde chambre à air n’est pas adaptée à ma nouvelle roue arrière dont le profil exige une valve plus longue. Il me faut donc réparer et je vois avec inquiétude se rapprocher des nuages menaçants. J’aurai juste le temps de remettre ma roue arrière et mon coupe pluie avant qu’une forte ondée ne s’abatte.
Une nouvelle accalmie ne sera que temporaire et à l’approche du Mont Cassel encapuchonné de brume, les précipitations reprendront de plus belle. Mes chaussures sont emplies d’eau. A Bavinchove, l’idée me traverse l’esprit que je pourrais être rapidement à Lille en TER. Vite écartée, je poursuis vers Cassel. Heureusement, nous en abordons la montée par une route asphaltée. Les pavés seront pour la descente mais un trottoir permet de les éviter.
Le parcours ignore le Mont des Cats et nous filons vers Boschepe, puis Berthen avant de bifurquer vers le Mont Noir. Des camping cars stationnent déjà et je me plais à m’imaginer au chaud et au sec en train de regarder l’étape du jour.
Le Mont Noir constitue la dernière difficulté mais la route qui le suit est la moins plaisante du parcours car, suivant strictement l’itinéraire de l’étape, elle emprunte l’axe Bailleul – Armentières – Lille par les routes principales. Fort heureusement, un vent très favorable écourtera cette partie.
Jupiter à défaut de faire donner le tonnerre nous arrosera copieusement peu avant d’arriver à Lille et c’est trempé et franchement rafraichi que j’arriverai à Bitwin Village.
Organisation, un des maîtres mots de brevet.
Des bénévoles souriants.
Repérer son numéro de dossier pour le retirer.
On se retrouve entre habitués des brevets de la Métropole.
Deux des cyclos du CC Orchies venus à vélo (la veille quand même).
Fier et pas qu’un peu d’être au départ.
FR3 suit l’évènement, il parait qu’on me voit fugacement prenant des photos.
Heureusement on a fini avec cette coupe du monde.
Un p’tit coin d’parapluie pour un coin d’paradis… avant l’enfer (Oui je sais j’exagère, pour ce qui est de l’enfer bien sûr).
Certains partent avant le départ groupé.
Pendant que d’autres ajustent la pression.
Les choses se précisent.
La photo officielle.
C’est parti.
Montcavrel a fait fort pour le passage du Tour. Les habitants ont du collecter tout ce qui traînait comme vieux vélos dans leurs caves et Greniers et les ont accrochés tout le long de la rue principale.
Elipse dans le reportage qui nous conduit directement à Saint Omer.
Et des bénévoles toujours actifs.
Le temps n’est pas trop à la flânerie photographique, mais quand même, une petite en passant. Pas trop le temps de soigner la composition.
Garanti sans retouches.
J’en profite pour photographier quelques participants.
La forêt de Clairmarais presque sous le soleil.
Devant les perspectives sont plutôt réjouissantes.
Mais derrière…
Un des moulins de Steenvoorde.
Dans la montée du Mont Noir les camping cars commencent à stationner.
Dernier ravitaillement.
Cyclistes et vélos ruissellent à l’arrivée.
La retransmission en direct de l’étape du jour n’attire pas les foules. Je rentre chez moi sans attendre.
Une réponse sur « Etaples Lille 2014 »
Merci pour les photos, pour ma part, avec le temps, je n’ai pas eu le courage de sortir l’appareil . Bravo !
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