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Brevet Cyclotourisme

Circuit des châteaux – Leers 2013

Effets de brumes aux abords d’Hem.

Il ne plut pas. Ce fut en soi un élément de satisfaction au regard de ce que fut la veille et de ce qu’il advint dans l’après-midi. Le ciel demeura cependant couvert pendant la quasi totalité de la matinée, affadissant les paysages vallonnés des Frasnes où nous emmenait le Circuit des châteaux.

Parti alors que le jour commençait juste à poindre, le ciel se faisait pourtant prometteur, se teintant d’orange. Traversant les zones humides qui côtoient le lac du Héron quelques effets de brumes invitaient à la halte photographique, tentation tempérée par l’incertitude quant à la route à suivre pour me rendre à Leers selon un nouvel itinéraire plus champêtre.

Comme souvent, je me retrouvai prêt à m’engager sur un itinéraire qui sans être totalement aberrant n’était pas celui que j’envisageais. Le croisement d’un premier cycliste aux couleurs du Vélo Club de Roubaix me mit en alerte. A la vue d’un second compère se dirigeant dans le même sens, je n’hésitai pas à m’enquérir de sa destination et à lui emboîter la roue pour parvenir à bon port.

Classique dans ses enchaînements le parcours de 85 kilomètres ne présentait pas de difficultés majeures. Nous eûmes néanmoins à franchir le Trou Robin et si le col de la Jubaru fut négligé, la montée de la rue du Reposoir constitua une alternative tonique.

Un des avantages de ce temps morose est qu’il allège le travail de recension de cette randonnée, la récolte d’images étant des plus maigres ; la voici.

Un rayon de soleil pour réchauffer les bénévoles ravitailleurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais le ciel reste quand même chargé.

Vous pouvez retrouver, au moins temporairement, les différents itinéraires à partir de la rue Pasteur. Le balisage consiste dans les lettres L et C juxtaposées l’une au dessus de l’autre. A ne pas confondre avec les indications CL.

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Brevet Cyclotourisme VTT

Rando des renards des sables 2013

Voilà un renard dont je ne sais s’il est des sables mais qui m’a l’air d’être un drôle de paroissien.

Assurément la Rando des Renards des sables est à inscrire d’office, si ce n’est déjà fait, dans votre calendrier des brevets VTT.

J’avais apprécié cette randonnée pratiquée en version off l’an dernier, faute d’avoir pu être présent le matin (Cf. Archives février 2012). Cette édition 2013 m’a également bien plu, d’autant que le tracé était en partie différent (très bien balisé).

Trois terrils étaient au programme cette année.

Le premier, celui de Raches, offre un circuit qui tournicote entre les bouleaux. Parcours plutôt technique (pour moi) avec un chemin étroit, petites bosses, changements abrupts de direction. Les organisateurs ont exploité toutes les possibilités du lieu.

Le second est d’un genre différent avec descentes et montées larges mais bien pentues. Plus d’un, dont je suis en auront terminé quelques unes à pied, mais toujours dans la bonne humeur.

Enfin le troisième, celui de Lallaing, nous fait cheminer plutôt en hauteur, avec de beaux points de vue sur les plans d’eau qui s’y sont formés. Un sol plutôt collant obligeait à pousser sur les pédales.

Chemins de halage constituaient de plaisants tronçons de liaison.

Un parcours qui finalement sollicite par mal les jambes. Je n’étais pas mécontent d’en terminer avec le dernier tronçon constitué d’un chemin bien boueux.

 

Forte affluence pour les inscriptions VTT

Un plan plus large permet de découvrir André Tignon en embuscade.

Préparation des sandwichs.

Un trio de choc pour les cafés et boissons au retour.

Pas trop de difficultés pour trouver la bonne direction.

Première halte photographique.

Le terril de Raches. Un sentier qui tournicote entre les bouleaux.

Le premier terril est passé.

Tronçon de liaison, le brouillard est tenace.

Peu après la séparation avec le 35 km.

Premier ravitaillement.

Peu après le ravitaillement, nous entamons le second terril et ses côtes assassines.

Descente demi-tour et remontée, juste pour le plaisir

Version cyclocross.

Soupe à l’oignon au second ravitaillement où convergent tous les circuits.

Non ce n’est ni une saucisse géante, ni un serpent,  juste un collier de figues sèches.

Un des nombreux plans d’eau du terril de Lallaing.

Dernière descente, les organisateurs invitaient à la faire à pied, j’ai suivi moi aussi leur conseil.

D’autres la descendront plus élégamment.

Le brouillard se lève doucement.

Me voici dans mes œuvres, photographié par G. Colin

Sur le terril de Raches

Les différents parcours.

Voir aussi les reportages d’André Tignon : http://tignon.andre.free.fr/report.php?id=1505

Gérard Colin : http://gcolin.jalbum.net/Cyclos/2013/Fevrier/17.02Vtt_Flines/index.html

Photos des Renards des sables : http://www.lesrenardsdessables.fr/photos_f2013.html

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Brevet Cyclotourisme VTT

Chicon bike tour – Faumont 2013

Le Chicon bike tour 2013, j’y étais. J’en apporte la preuve grâce à l’obligeance d’un participant qui me voyant prendre ma plaque de cadre en photo, m’a proposé de me photographier

De mémoire d’organisateur on avait pas vu cela en trente ans de club. La neige abondante ce dimanche matin en a découragé plus d’un. Des 1800 participants attendus, seulement 275 avaient fait le déplacement. On comprend la déception des bénévoles qui avaient préparé cet événement par lequel ils comptaient également marquer l’anniversaire de leur club.

Départ à 7h30. Il neige. Si l’autoroute jusque Seclin est praticable, la route qui rejoint Faumont demande une attention certaine et je ne me risque pas au delà de 50 km/h, même hors agglomération.

Arrivé à 8h15, il est clair qu’il n’y aura pas foule. De fait la salle est quasi déserte. Deux bénévoles attendent à la table réservée au parcours route, je doute qu’il aient eu un client. Alors que l’an dernier la queue pour les inscriptions prenait toute la longueur de la salle, il suffit de se présenter à la table pour s’inscrire. Une enveloppe contenant, plaque de vélo, plan, et tickets restauration est distribuée à chaque participant. De quoi donner une petite idée du temps passé à la préparation de cet événement.

Départ à 8h35.

Tenue grand froid complète. Pour le haut, maillot à manches courtes, maillot à manches longues, blouson et coupe pluie. Tour de cou et bonnet pour faire bonne mesure. Pour le bas, collants plus cuissard. Gants de ski et de soie pour les mains. Rien de trop, même si les passages intenses m’auront fait transpirer.

Départ sous la neige dans une ambiance blanc laiteux. Seules quelques traces de roue strient les chemins et nous progressons sur une neige poudreuse.

Pas de circulation à cette heure matinale, pas de peloton bruyant. Seul le crissement des pneus et le bruit de l’impact des flocons sur mon coupe pluie troublent le silence. Sur les  routes, où la neige est plus tassée, un doux chuintement remplace l’habituel vrombissement des pneus crantés.

Grand moment de plénitude.Me revient en fond sonore intérieur le choral « Jesus, bleibet meine Freude » d’une cantate de Bach (BW 147). Jesus, je ne sais pas, mais que ma joie demeure.

L’on atteint Mons en Pévèle. L’épaisseur de neige est telle que les reliefs du chemin pavé qui passe en contrebas sont complètement gommés.

Plus tard le ravitaillement. La soupe chaude est la bienvenue. Un échange avec les organisateurs me dissuade de tenter le 40 km pour m’en tenir au 30 km.

De fait, arrivé à 11h15 les opérations de rangement sont déjà bien engagées. On sent bien que le cœur n’y est pas.

Bonne opération par contre pour les participants puisque nous aurons droit à deux kilos de chicons au lieu d’un.

Si l’on peut regretter pour les organisateurs cette désaffection, celle-ci aura permis une randonnée sur une neige pratiquement vierge dans une campagne quasiment déserte.

Souhaitons leur meilleure fortune l’an prochain.

  7h30, tout est calme, endormi

Courageux, un bénévole déguisé en chicon à l’accueil

Il fallait être encore plus givré que le temps pour tenter un parcours route ce dimanche

Commentaires autorisés sur le parcours

Pas de risque d’embouteillage au départ.

Mons en Pévèle sous la neige.

Au ravitaillement on trouve des glaçons dans les verres de menthe. Heureusement, il y a aussi de la soupe chaude.

Les Renards des sables sont venus en voisins.

Ingénieux dispositif de collecte des gobelets usagés.

Un calvaire déjà photographié à la belle saison.

Le ski présente l’avantage de ne pas exposer aux crevaisons (rassurez vous, je ne laisserai pas ce cycliste dans l’embarras et l’aiderai à réparer).

Le dernier passage sur chemin avant l’arrivée n’était pas le plus facile, compte tenu de l’épaisseur de la couche de neige.

Soupe au chicon à l’arrivée.

Les différentes boucles.

 

 

 

 

 

 

 

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La ronde des rois VTT 2013

Au départ, comme aux ravitaillements ou à l’arrivée, l’accueil est toujours chaleureux et bien organisé.

C’est avec le standard « The more I see you » (the more I Want you) en tête que je m’élance ce dimanche matin pour la La Ronde des Rois 2013. Cet air ne me quittera pratiquement pas de la matinée. Faut-il y voir un message adressé au vélo enfin retrouvé depuis tout juste trois semaines ?

Il y a de cela trois mois, je n’envisageais pas de participer à ce brevet. Il s’en est fallu d’un rien d’ailleurs pour qu’il en soit ainsi, mais pour des raisons uniquement mécaniques.

Cela faisait quelque temps que ma transmission donnait des signes inquiétants avec de brusques sauts lors de poussées un peu fortes. J’allai donc consulter mon vélociste (Fallet à Mons) qui diagnostiqua immédiatement l’usure de la chaîne attirant mon attention sur le fait que son changement s’accompagnerait peut-être de celui de la cassette.

Samedi matin, je procède au changement de chaîne et les essais sur le pied d’atelier sont concluants, pas de phénomène anormal, tous les plateaux passent bien. Je procède à quelques réglages de freins, graisse la chaîne et considère le matériel prêt à l’usage.

Vers dix-huit heures je suis pris d’un remords et décide d’un test In concreto. Bien m’en a pris, car il était de fait impossible d’utiliser les plateaux les plus petits. Retour précipité chez le vélociste qui, fort heureusement, n’est situé qu’à un kilomètre de chez moi, disposait d’une cassette 7 plateaux et était disponible pour effectuer le changement immédiatement.

Cette opération de maintenance se révéla opportune car le parcours du jour, bien que plat, nécessita à plus d’un moment d’appuyer sur les pédales en raison de la boue.

Mais reprenons au début. A huit heure trente, le parking est déjà plein et les clubs arrivent par vagues. Les « Bonne année » et « Meilleurs voeux » fusent un peu partout.

Je ne m’attarde pas trop et prend rapidement le départ.

L’arrêt de la pluie depuis trois jours n’a pas suffit au drainage des champs et chemins et ces derniers sont toujours pour certains à l’état de fondrière. Deux premiers tronçons de cette nature permettent de monter en température et en pulsations cardiaques. Après le troisième je serai en nage et enlèverai mon bonnet. Les secteurs pavés qui suivent paraissent par contraste très roulant, quant à la route n’en parlons pas.

Le parcours est bien conçu alternant judicieusement terrains faciles et difficiles dans les pâtures du Mélantois. Il était également très bien balisé et sur des itinéraires plutôt inédits, même si l’on suit de temps en temps le circuit de la Marque à l’arbre.

En l’état actuel, il sollicite pas mal les cuisses et en remontant l’avenue Gustave Delory en direction du Parc Barbieux sur le chemin du retour, je commençais à les sentir.

Le Vélo Club de Roubaix nous a proposé comme à son habitude un circuit de qualité et bien organisé.

A inscrire sur vos agendas 2014.

Ps : J’oubliais la soupe à l’oignon à l’arrivée, bienvenue et changeant des habituels sandwichs…

 

Les Renards des sables de Flines les Raches, sont venus en nombre. Le 17  février prochain ce sera leur tour d’organiser leur ronde VTT.

Le club de Lys lez Lannoy sera également bien représenté.

On distingue au centre, André Tignon en action .

Au terme du troisième tronçon boueux certains préfèrent biaiser.

Alors que d’autres le jouent façon cyclo-cross.

Et que votre serviteur en profite pour admirer le paysage.

Si, si, je vous assure, je l’ai vu comme je vous vois, un cycliste sans tête.

Au ravitaillement de Willems soleil et brume se côtoient.

Regardez bien le cycliste au premier plan à gauche, vous le retrouverez dans quelques photos un peu moins propre.

Ont-ils mangé de la galette au ravitaillement ?

Ravitaillement toujours, mais celui-ci situé à la sortie (ou l’entrée si l’on préfère) de Tressin.

Commentaires sur le parcours.

La soupe fut appréciée.

Si, si, c’est le chemin. Plusieurs dont je suis franchiront cette portion à pied.

D’autres y parviendront en roulant.

Le même endroit, l’an dernier.

Vers Willems.