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Brevet Jean-Luc Vancauwenberghe – Wasquehal 2019

Ambiance franchement automnale pour ce brevet Jean-Luc Vancauwenberghe organisé par le CC Wasquehal.

Ceux qui auront visité ce blog pour se voir en photo seront déçus. Moisson de disette en termes d’images. La faute au temps et à un problème technique.

J’ai hésité à publier un reportage dans ces conditions, mais il fallait quand même garder trace de l’engagement du club dans l’organisation de ce brevet et donner envie de participer à une prochaine édition, même si la météo et la technique m’empêchent d’en rendre pleinement compte.

Le parcours du 110 kilomètres était prometteur avec un enchaînement Mont Kemmel, Mont Rouge, Mont Noir, Mont des cats et les multiples bosses du Heuveland. Et de fait, 400 m de dénivelé sur les 40 kilomètres que j’ai empruntés donnent envie d’achever ce parcours. Une âme charitable me communiquera peut-être la trace GPS du circuit.

Une pluie continue à ne pas mettre un objectif dehors me fit un temps douter du choix de la distance, mais une accalmie à l’embranchement du 75 kilomètres confirmait mon option initiale.

Las, dans l’ascension du Mont Noir de sinistres craquements se firent entendre que j’imputai à la transmission dans un premier temps. Passé le sommet et en roue libre, il fallut se rendre à l’évidence la cause était autre et semblait provenir de la roue avant. Un arrêt au stand ne permettait pas de diagnostic et je supposai un problème de roulement. A l’heure où je mets en ligne, je ne l’ai pas encore démonté et suis toujours dans l’incertitude (ce qui peut légitimement vous laisser indifférents).

Jouant la prudence et plutôt que de prendre le risque de devoir faire appel à ma femme, en panne au milieu de nulle part, je rejoignis Bailleul au plus court, où je pris le train.

Souhaitons que la la participation ait été à la hauteur des attentes des organisateurs.

Quelques photos quand même.

Ils ont bravé la fraîcheur et la grisaille matinales. Mais un café chaud est là pour apporter quelques calories supplémentaires avant le départ. Pas trop de pression à la table d’enregistrement des inscriptions… … mais ça s’inscrit à droite… … et à gauche. Et quand on est du club on a droit à la bise. Un circuit très bien balisé. Bien est tombé que le jaune fût la couleur du club, une couleur vive s’imposait vu les bancs de brume par endroit. Je ne fus pas mécontent d’ailleurs, sur le secteur du Mont-Rouge, d’avoir placé un feu arrière à demeure. Christine sera la seule cycliste photographiée en action. Au ravitaillement, on garde le sourire à l’abri d’une indispensable tonnelle. C’est beau la jeunesse. Un maillot et des manchettes suffisent alors que je supporte bien mon blouson d’hiver et un coupe vent. Un groupe du VC Roubaix. Une bonne hydratation reste de règle même quand le temps est humide. Une dernière photo optimiste. Souhaitons que bien d’autres participants soient passés par là.

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La Leforestoise – Leforest 2019 (1/2)

Temps gris mais plutôt sec sur la Pévèle en ce dimanche de Leforestoise.

Sa Sainteté le Pape et Météo France ont ceci en commun : leur infaillibilité n’est pas totale. Tant mieux pour les participants de cette Leforestoise qui roulèrent au sec alors que la pluie était annoncée (je précise que seule Météo France avait émis des prévisions sur le temps de ce dimanche et que le Pape n’est pas en cause). Tant pis pour les organisateurs qui se virent privés d’une bonne moitié des effectifs attendus. Pris part le temps je ne me suis pas arrêté à la salle au retour, mais au second ravitaillement on annonçait 500 participants au lieu des mille l’an dernier.

Il est vrai que l’on était loin des conditions ensoleillées de 2018, que vous pouvez revoir ici, pour vous réchauffer. Mais pas de quoi rester chez soi.

Reste valable le paragraphe repris in-extenso de mon précédent article : « Les alentours de Mons en Pévèle, furent comme il est de coutume après des pluies abondantes bien collants. ». Pour le reste, si le terrain fut gras il demeura praticable. Plusieurs terrils vinrent animer ce parcours très champêtre que je conseille.

Le balisage était suffisant et bien visible.

Pour ce qui est des photos, la lumière ne fut pas vraiment au rendez-vous.

Une première série se situe à la fin d’un chemin étroit conduisant à Mons en Pèvèle. Sans en avoir l’air c’était une vraie patinoire. Une seconde suit de peu le ravitaillement avec le seul passage vraiment boueux au pied de Mons en Pévèle. La sortie du terril de Thumeries sera l’occasion de m’exercer avec un bonheur variable à la prise de vue en filé.

Enfin, dernière halte dans la montée du terril de Leforest. Devant rentrer tôt, je n’avais pas trop le loisir de m’attarder et le plus gros des participants était déjà devant.

Merci aux organisateurs pour leurs efforts qui auraient mérités une plus forte participation.

Premières inscriptions, les organisateurs gardent le sourire malgré la perspective d’une fréquentation en baisse pour cause de mauvais temps annoncé. Café avec chocolat, biscuits, barres de céréales. Tout ce qu’il faut pour sustenter ceux qui sont partis un peu vite. La carte des parcours qui était remise aux participants. Carte attentivement étudiée par d’entre eux. Oh, mais surprise ce sont Cathie et Philippe du VC Roubaix. C’est parti, si les cyclistes ont eu le temps de s’échauffer, il en pas de même du photographe. Première photo un peu floue. C’est mieux question netteté. Quand je vous disais que ça glissait. En ski ça serait… … de la godille. Une barrière salutaire. « Un tiens vaut mieux que deux tu te planteras » comme on dit chez les Renards (Ceux des sables vous donnent rendez-vous dimanche prochain à Flines lez Raches). Premier ravitaillement en haut de Mons en Pévèle. Des cyclos de Bucquoy. Leur rando VTT et Route a lieu le 30 juin.Ce cycliste a l’ai bien content de sortir de ce tronçon. On le comprend. Barbe pas très aérodynamique mais du plus bel effet au vent. Renard Jovial. Oups, ça part en vrille… … et quand c’est parti, c’est parti. Il s’amuse bien. Le plus difficile est passé. Un renard attardé. Je l’attends avant de repartir vers le terril de Thumeries prochaine halte photographique que vous retrouverez…

Demain soir sans doute.

Et Voilà

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Vélofollies – Kortrijk 2019

Velofollies se présente comme le plus grand salon du Benelux consacré au vélo. Je n’ai pas pris la peine de vérifier cette allégation mais je puis témoigner du nombre impressionnant de stands de vélos et d’accessoires.

Toutes proportions gardées, le syndrome de Stendhal guette le visiteur néophyte qui pénètre dans ce type de salon devant la profusion de marques, modèles, équipements. Le mieux sans doute est d’accepter de se perdre et faire tours et détours pour découvrir l’ensemble des stands.

Difficile dans ces conditions de faire un compte rendu exhaustif. Pour ma part je retiens la montée en puissance de l’assistance électrique. Pas un constructeur pratiquement qui ne propose des modèles motorisés qu’il s’agisse des vélos de ville, VTT ou route.

Place également à la personnalisation des vélos et équipements. Les caractéristiques intrinsèques des machines ne semblent plus suffisantes pour différencier et les marques ou pour satisfaire les cyclistes. Cadres, moyeux, roues, selles… tous sont présentés dans une large gamme de coloris et parfois avec des options encore plus sophistiquées. Le marketing prendra-t-il le pas sur la technique?

En ce qui me concerne n’ayant pas dépassé 800€ pour l’achat d’un vélo, la visite de ce salon relève plus du plaisir de voir de belles machines que d’une prospection en vue d’un possible achat.

Quoique, un modèle était dans mes prix.

La suite en photos.

249€ pour ce modèle … 16″. Pour commencer cette visite, un VTT Lapierre muni… … d’une cassette 11/50 impressionnante par la taille… et le prix. Sobriété du dérailleur avant. VTT électriques chez Specialized. Pour des randonnées de plusieurs jours. Un autre du même type. Et un troisième.Thulé propose des solutions plus classiques s’adaptant sur tout VTT. Une délégation du VC Roubaix attentive. Une fixation de garde boue originale pour ce modèle Speedrocker de SKS. Un quad qui ne fait pas de bruit et ne pollue pas. Tableau de bord du Stromer ST5. Avec un moteur de 850W il vous mène à 45km/h. 9500€ sans l’option fourche suspendue (ajouter 1000€). Pour ce prix il est quand même garanti 10 ans.

Les vélos Pegas aux formes plutôt épurées. Peugeot revisite ses classiques… Mais fait aussi dans la modernité et sacrifie à la fée électricité. Cela pourrait être une oeuvre d’art moderne… Concours de montage de pneu.  Les selles ne sont pas en reste en matière de variétés de formes et de couleurs. Brooks fait toujours dans le classique. Mais pas que.  Retour aux vélos… et toujours de l’électrique… Mais pas celui là. Simulateur ultra perfectionné. D’un clic on fait demi tour et l’on passe d’une descente facile à une rude montée avec traduction instantanée dans la résistance. Et en plus un ventilateur modulable vous rafraichit. Personnellement, je préfère le vrai vent et les odeurs de campagne. Formes arrondis pour les Kona. Non, ce cadre translucide n’est pas un prototype, il sert seulement à mettre en valeur les pneus Schwalbe. Ceci est par contre un prototype. Des casques à éclairage intégré. Mais sont-ils efficaces pour la protection en cas de chute? Je vous conseille de lire le test de Que choisir assez édifiant à ce sujet. Les vélos à caisson sont très tendance également. Compter environ 5000 € pour le modèle équipé avec les sièges enfants. Un client réceptionnait le même chez Fallet ce matin quand je suis passé acheter une nouvelle chaîne. Intéressant comme commentaire, n’est-ce pas? Certains font dans la sobriété voir l’austérité dans la couleur… … alors que d’autres sont plus pétulants. De la couleur pour les roues également. Difficile de faire plus fin. Petit tour chez Riese & Muller avec la fabrication soignée … … robuste… … mais pas vraiment légère (30 kgs pour ce modèle, sans les batteries, si j’ai bien compris la notice en néerlandais)…. … et une esthétique plutôt massive. Chez les hommes pas de révolution dans les tenues. Pour les dames des tenues plus colorées et fleuries. Chaussettes bariolées pour tous…. … à assortir bien sûr à ses chaussures… …et tant qu’on y est à ses lunettes, ou l’inverse. Vélo objet d’art ? C’est du titane. Noter la forme du moyeu. Nouveau type de frein à disque Shimano. Je me laisse prendre par les formes et les couleurs. L’intérieur d’une batterie. Dans la série qui peut bien acheter ce type de modèle et pour quel usage. Belle forme pour ce Canyon. Un rayonnage épuré. C’est une cire qui à en croire les annotations protège et améliore rendement et durée de vie de la chaîne. Cerise sur le gâteau, elle existe en plusieurs couleurs… … comme ces moyeux et roues libres. Officines spécialisées dans la personnalisation des équipements. Une photo au sommet du mur de Gramont. Et après le Brexit que va-t-il se passer pour les vélos anglais? Et toujours la couleur. Italien classique. Italien électrique. André Tignon était aussi en visite en compagnie de Michel Duhaut, récent ancien président des Audax Tournai, alias Moustache, devant un vélo… Moustache bien sûr. Une supension peu commune. Un plateau de 56 dents. Faut avoir les jambes. Non ce n’est pas une déformation photographique mais bien un plateau elliptique. Atom côté pile… … et côté face. Un pignon fixe, classique au premier abord… … mais avec un moyeu arrière surprenant. Look fait aussi dans l’électrique. Ici batterie ôtée. On la remet. Je n’avais pas encore vu de pneus de vélos à clous. C’est le poids de mon vieux Gitane… sans batterie. Après l’effort, le réconfort au stand Kwaremont… … où certains boivent de la bière éponyme. Dans des verres très particuliers.

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LOCKEDYZE TOERTOCHT – Kemmel 2019 (2/2)

L’arrivée est proche, le ciel semble vouloir s’éclaircir, ce n’est que tromperie, la pluie conclura cette matinée.

Retour au premier ravitaillement pour cette seconde partie. Ambiance chaleureuse et variété sont au menu.

Pour suivre, un passage où il ne fallait pas coincer. Vu l’étroitesse du chemin la position de prise de vue était un peu acrobatique et en surplomb, l’appareil photo tenu de la main droite, la main gauche agrippée à un poteau. Il en résulte parfois des perspectives trompeuses.

Dernière séquence de prise de vues ,dans une descente du Mont Noir. Les cyclistes vont bon train, difficile d’éviter parfois le flou.

 

Un serveur de soupe à la voix de stentor. Ravitaillement copieux. Les Xtrem’riders de Samer étaient venus, pour l’ambiance. Petit goulet raide et encaissé. Je vous avais prévenu. Ca monte quoique l’on puisse croire en regardant la photo. Ce qu’il fallait éviter. Dommage qu’il ne fit pas beau. En descente.   Dans la série des maillots pittoresques… mais vraiment politiquement corrects. Cela n’a pas l’air de trop embarrasser ces trois joyeux gaillards.